Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


vendredi 25 juillet 2008

mercredi 23 juillet 2008

Jeux d'eau

Cet été qui arrive enfin sous nos latitudes vous donne envie de lire des articles de fond ?
Ces chaleurs nous donnent plutôt envie de rêvasser...
Pas vous ?






vendredi 18 juillet 2008

En attendant...

Gay Cultes...

revient...

mercredi 23 juillet...

et vous offre...

ces anges.

mercredi 16 juillet 2008

Désiré DVD








Pierre et Lucie sont frère et soeur, vivant entre leurs études, leurs amis d'enfance, leur groupe de rock, leurs histoires d'amour...
Pourtant un soir, Pierre ne rentre pas chez lui. Lucie et sa mère s'inquiètent. La police finit par découvrir son corps sans vie. Pierre a été battu à mort.
Sans piste, l'enquête piétine. Lucie est déterminée à découvrir la vérité et traque les suspects...

Chacun sa nuit, de Jean Marc Barr et Pascal Arnold, est sorti en septembre 2006 : autant dire qu'une édition en DVD de ce film qui tint trop peu l'affiche est souhaitée.
Polar fortement sexué où les garçons passent facilement d'un corps féminin à un corps masculin pour assouvir leur désir, Chacun sa nuit devrait connaître un meilleur sort en vidéo qu'en salle.
On l'attend impatiemment en tout cas.
Bande annonce :
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samedi 12 juillet 2008

Amie des gays

En 1995, Zazie, qui reste aujourd'hui l'une des chanteuses françaises les plus en vue, étonnait le public avec ce vidéo-clip au ton original.
Vous aussi, surtout si vous êtes à l'étranger, ne manquerez pas d'être surpris par la conclusion de cette petite histoire.
Zazie est toujours en première ligne dans la lutte contre le SIDA aux côtés, notamment, de son ami Pascal Obispo et de leur "marraine", la toujours vaillante Line Renaud.

mardi 8 juillet 2008

Hollywood et ses tabous

Cary Grant

Grant dans "Madame Butterfly" (1932)

Randolph Scott

Randolph et Cary : la deuxième photo laisse peu de place à l'équivoque !

A l'époque des "grands studios" (MGM, Warner Bros, 20th Century Fox, Paramount...), l'homosexualité de certaines stars ne devait être en aucun cas connue du grand public, d'autant qu'elle concernait des acteurs souvent spécialisés dans les rôles de séducteurs.
Imaginant avec effroi l'impact que pourrait avoir sur le public féminin la révélation de l'identité sexuelle de certaines têtes d'affiches, les patrons des grandes compagnies "réorganisaient" la vie de leurs vedettes pour que rien ne transparaisse : idylles inventées, mariages de convenances, rumeurs de liaisons tumultueuses entre "people" de sexes opposés défrayaient la chronique pour la bonne cause.
Ainsi, on maria maintes fois Cary Grant (plusieurs fois, même !), Rock Hudson et autres "tombeurs" du grand écran.

Il aura fallu, finalement, qu'à la fin du XXème siècle apparaisse le calamiteux virus HIV, pour que se révèlent les orientations sexuelles de nombreuses célébrités touchées, hélas, par le fléau.
Ce fut le cas pour Rock Hudson : le grand public apprit ainsi que celui qui avait tenu dans ses bras les plus belles femmes du cinéma préférait passer passer ses nuits au lit des garçons.

Pour Cary Grant, qui était d'évidence bisexuel, il n'y eut jamais de "coming out" ou de "outing" : mais sa liaison avec l'acteur Randolph Scott (symbole du mâle américain buriné !) était de notoriété publique, dépassant, malgré tous les efforts déployés, le seul cadre du microcosme.
On a parlé ici de James Dean qui eut à l'évidence des aventures homosexuelles.
Moins avéré, le comportement sur ce plan de Marlon Brando a fait l'objet de "divulgations" dans maintes biographies "non autorisées".

On pourrait penser que les moeurs ont bien évolué et que de nos jours il est plus facile de vivre sa sexualité sans avoir recours à la dissimulation permanente.
Il est permis d'en douter : essayez donc de citer un seul acteur "star" qui s'assume comme tel !
A l'ombre des garçons en fleurs.


lundi 7 juillet 2008

Trop faim...


Garçons immortels


On n'a pas vérifié si, au Zanzi Bar, à Cannes qui fut autrefois une ville très gay, en un temps où il y avait pratiquement un club de garçons dans chaque rue, les toiles de Soungouroff (1894-?) sont toujours accrochées ou s'ils elles ont rejoint ces galeries où aujourd'hui on se les arrache.


Antonin Soungouroff a peint les garçons tels qu'idéalisés par la mémoire collective homosexuelle : marins, pêcheurs, légionnaires sont ses sujets de prédilection.
Ses matelots font penser à ceux dessinés par Cocteau ou décrits par Jean Genet dans son "Querelle".

Ironie du sort, "Les amitiés particulières" nous poursuivent en cette découverte d'une édition dont la couverture est précisément signée Soungouroff :

COMME UN LUNDI


dimanche 6 juillet 2008

Valentino


On reviendra sur Rudolf Valentino, idole adulée dont l'homosexualité fut soigneusement cachée à un public féminin énamouré.
Un film (Valentino) lui fut consacré en 1977 par Ken Russel avec, dans le rôle titre... Rudolf Noureev !
En attendant :


Toilettage.

Vous pouvez, chers lecteurs, laisser un commentaire sur cette nouvelle présentation.

Sortie en France de "Saturno contro".






C'est mercredi prochain 9 juillet que sort sur les écrans français le film de Ferzan Ozpetek (Hammam, Tableau de famille/Le fate ignoranti) "Saturno Contro".

Synopsis :
"Pour moi, ce n'est pas la sexualité des gens qui compte mais les gens eux-mêmes, leurs droits."

Davide, écrivain de contes pour enfants, et son compagnon, Lorenzo, un publicitaire jeune et ambitieux, ont pour habitude de réunir autour de leur table un cercle d'amis qui se retrouvent pour partager leur quotidien. Il y a là Antonio, un banquier en pleine crise existentielle, et sa femme Angelica, psychologue de renom ; une traductrice turque prolixe et indiscrète, Neval, et son mari, un policier timide ; Sergio, un homosexuel quinquagénaire, amer et sarcastique ; Roberta, une jeune femme passionnée d'astrologie, et Paolo, diplômé en médecine, qui vient de se découvrir bisexuel.


Saturno Contro permet de retrouver une grande partie des acteurs attachants de "Tableau de famille", dont les deux principaux, Stefano Accorsi et Margherita Buy.
On est heureux également de la présence du magnifique Pierfrancesco Favino que l'on avait remarqué dans "Romanzo Criminale" et qui semble parti pour une grande carrière internationale (on le voit même dans les productions "Walt Disney").

Révélation : Luca Argentero (dernière photo), que l'on avait noté dans le très moyen "A casa nostra" de Francesca Comencini, devrait faire battre bien des coeurs.

"Saturno Contro" est attendu en France avec impatience.