Le journal quotidien - non hétérophobe - de Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007. Photo en-tête Mina Nakamura "La gravité est le plaisir des sots"
M., lecteur attentif depuis plusieurs années, a eu des pensées pour moi lors d'un séjour récent en Italie. Il m'a envoyé ses photos dédiées, dont cette bibliothèque, réalisée en polystyrène expansé ! Se souvenant peut-être que je collectionnais les petits sachets de sucre italiens (je bois mon café "nature"), il m'envoie celle-ci, symbolique. J'espère qu'il me les a gardés.
Lorenzo est un lecteur assidu de ce journal numérique. La lecture du feuilleton Mon amant de Saint-Jean a éveillé en lui des souvenirs de vacances près de Ganges, petite ville citée dans l'épisode publié ce matin. Il nous envoie sa photo, à 18 ans, faisant des ricochets près d'une cascade du Vidourle.
Merci à lui pour cette jolie (c'est peu de le dire) contribution.
DansThe great (2020), Nicholas Hoult est Pierre III de Russie. Seul intérêt de cette série pseudo-historique, cette scène où notre acteur prouve qu'il a encore du répondant. S'il a pris quelques poils depuis Skins, il reste tout à fait plaisant de le regarder se mouvoir en tenue d'Adam. (Merci à "uvdp", commentateur assidu)
Les gays sont partout dans les médias. Encore récemment, le très regardable Grand Échiquier de France 2 recevait le comédien Nicolas Maury et le danseur-étoile Germain Louvet dans une émission dont le thème était l'amour. Claire Chazal, plus motivée qu'Anne-Sophie Lapix, qui la précéda dans l'animation de l'émission "culte" ressuscitée, sut écouter les deux intervenants avec l'attitude de quelqu'une pour laquelle l'orientation sexuelle ne saurait être considérée comme "anormale" ou exceptionnelle. Dorénavant, les séries télé qui s'adressent à un jeune public font une large part à toutes les sexualités.
Il y a donc une évidente évolution.
Cependant, hors de la capitale et des villes culturellement "branchées" (quoi que...), la différence est encore source de bien des maux : harcèlement et violence font toujours et encore de nouvelles victimes.
On lira avec intérêt le rapport 2021 (à télécharger) sur les LGBTI phobies de SOS Homophobie : (c'est ici) qui donne à penser que rien n'est gagné.
L'excellent documentaire de France 5 Homosexualité, les derniers condamnés que je signalais dimanche dernier peut se voir en "replay". Il permet de mesurer le chemin parcouru. Espérons...
Contribution Ludovic, lecteur assidu de Gay Cultes, par ailleurs écrivain sous pseudonyme d'auteur, m'a envoyé ce message que je transmets in extenso :
J'ai regardé hier soir le documentaire sur les derniers homosexuels condamnés. Passionnant, car c'est mon âge, mais pas mon cas, car j'étais tellement convaincu que j'étais un malade qui n'avait le droit que de se cacher honteusement que je n'ai pas pris le moindre risque. Passé mes premières expériences adolescentes, j'ai tout enfoui sous le masque de la normalité. Je n'ai connu le véritable amour physique et sentimental et le véritable plaisir sexuel qu'à quarante ans.
Il faudrait que les jeunes gays regardent ce documentaire. Merci du travail d'information par le dialogue intergénérationnel que vous entretenez de façon si subtile et si vivante par votre blog. Ludovic
*Le 17 mai est une date symbolique pour les personnes homosexuelles. L’homosexualité est retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 17 mai 1990.
Hélas, depuis ces photos prises il y a 4 ou 5 ans, Chase (assieds-toi) Stobbe a bien changé : il est désormais bodybuildé et barbu... Merci à Antoine pour l'envoi.
Je suis à l'écoute de jeunes gens qui se disent peu préoccupés de leur identité sexuelle. Les mots "hétéro", "homo", "bi", semblent désuets pour cette frange de la population juvénile. J'ai eu une longue conversation sur le sujet avec l'Ami admirable pour lequel "se définir" semble hors de questionnement. Le clip de "Guitarricadelafuente" ci-après m'a été transmis par S., lecteur espagnol de Gay Cultes, qui, de plus, a le même prénom que lui. Troublante coïncidence.
Merci à mon commentateur "picotludique" (et bien quoi ?), qui me signale ce clip vidéo de Declan McKenna aux prises avec son double qui n'est autre que le comédien Alex Lawther auquel je consacrai un billet pas plus tard que samedi dernier. Ambigu, dis-tu ?
Gregori Baquet et Salim Kechiouche s'aiment dans ce clip dont les images sont extraites du film Grande école(Robert Salis 2004).
La partition du célébrissime Air de la Suite en Ré de Bach est jouée par le pianiste hollandais Jaap Eilander qui semble s'être spécialisé dans l'oeuvre du Kantor de Leipzig.
On retiendra que Salim Kechiouche, longtemps cantonné aux rôles gay ou bi, fait une carrière très honorable au cinéma ; on l'a vu récemment dans Mektoub my love d'Abdellatif Kechiche.
On retiendra moins le film ci-dessus, dont je me souviens comme d'un ratage complet, malgré le beau Salim.
Le clip en tire la quintessence : ce qui vous évite les 105 minutes restantes. (Merci à Eric D. qui a rappelé ce clip - inséré ici il y a fort longtemps - à mon souvenir.)
Une oeuvre pour piano, et à fortiori pour piano et orchestre, de Wolfgang Amadeus, c'est une succession de moments tragiques et d'espiègleries, comme dans ces sonates où l'instrument à clavier se substitue à l'orchestre, où l'on peut imaginer un opéra sans paroles, une divine comédie.
Qui l'a compris mieux que Friedrich Gulda, "capté" ici dans le Larghetto (deuxième mouvement) du Concerto 26, dit "du couronnement" ?
Pour moi, qui ne déteste rien tant que l'académisme, Gulda fut et reste un pianiste majeur qui fit souffler un vent de modernité dans l'atmosphère trop souvent empesée des salles de concerts.
N'hésitant pas à tutoyer le jazz, sachant qu'il peut être aussi "grande musique", adepte de tenues décontractées, mais scrupuleusement au service des grands textes, il demeure un exemple pour les jeunes générations de pianistes.
Espièglerie, dit-il ?
Thomas S., fidèle lecteur résidant à Prague, m'a envoyé ce Mozart pour le moins original.
C'est une création, visible sur le marché de Brno (Moravie), du sculpteur Kurt Gebauer (né en 1941)
R., lecteur attentif, voire attentionné, m'a envoyé cette photo.
Un excellent piano (un Bechstein) et de quoi s'enrichir l'esprit : le rêve !
Ne reste plus qu'à trouver l'adresse et à recevoir le titre de propriété pour Noël.