Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


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samedi 29 février 2020

Chamarré

Augusta Alexander par Gorka Postigo




C'est une publicité pour un parfum.
Vous ne rêvez pas,il y a bien deux
autres mâles aux côtés d'Augusta.

dimanche 5 mai 2019

Prince charmant


C'est le prince Nikolai de Danemark, comte de Monpezat, excusez du peu !
Être prince, ce n'est plus ce que ce fut, car ce charmant jeune homme doit gagner sa vie en écumant les plateaux des photographes de mode.
C'était la chronique de Silvano Bern, de Point de Vue, actualités des familles royales et du gotha.



Photo de Brett Lloyd

mercredi 31 octobre 2018

Raffinement


Allons, reconnaissons-le :
noires ou grises (ça va avec tout) avec des chaussures noires,
marron ou vert foncé avec des chaussures bordeaux, noisette ou acajou,
et basta cosi : ici s'arrête l'imagination masculine en la matière !
J'en possède néanmoins dans mes tiroirs des "rouge-Fillon" que je n'ai chaussées qu'une fois où j'arborai une cravate rouge, des "bayadère" plus fantaisie, et une paire, achetée à Rome, constellée de discrets 69, qui a beaucoup amusé l'un de mes visiteurs.

dimanche 10 juin 2018

Coupe tendance

La coupe de cheveux de
ce joli monsieur à peine barbu,
est la tendance pour cette année 2018.
Si, comme moi, vos cheveux sont raides,
assumons ensemble notre condition de has-been.
Ou alors, offrons-nous un fer à friser !

Je sais, c'est totalement futile, comme l'indiquent
les libellés sous ce billet.
En fait, c'est en cherchant la source de la photo que
j'ai abouti à ces informations cruciales.
Le modèle s'appelle Jon Chiri.

samedi 14 octobre 2017

Automneries

 

Quand l'automne rit


Après quelques mornes journées sous un 
ciel anthracite, la nature nous fait don de
trois journées ensoleillées dont il faut se
rassasier, qu'il faut mettre à profit pour
marcher dans la ville, admirer les jolis
garçons que cette embellie va mettre sur
notre route en tenue légère provisoire, 
juste avant le retour des cuirasses qui camouflent
la vigueur des corps juvéniles.
Dernière sortie pour les pantalons blancs
et les tee shirt sous lesquels il est si tentant
de passer une main audacieuse : ah, le contact
de ta peau, brigand, qui me tue !

Importantes futilités

 

L'âge étant venu, où le port du tee shirt et du short que l'on trouvait naturel dans les rues de Turin ou 
sur les hauteurs du Trentin, devient, à Paris, ridicule, il me reste pour parade l'élégance, la recherche du plus présentable possible, qui fait dire au vieil ami grec indulgent "comme tu es bien habillé, tu es beau comme ça, Silvano !"
En fait, je n'ai jamais cessé d'être un minet, un "gandin" disait mon père quand je m'apprêtais à sortir revêtu de la veste Lapidus achetée en solde mais bien au-dessus des moyens que m'accordaient mes premiers revenus, cachets dérisoires d'un temps où le statut d'intermittent n'existait pas encore.
Cette semaine j'ai fait l'acquisition d'un costume, coupé "tendance" et classique à la fois, comme en portent les ex-jeunes loups qui gravitent autour de la Maire de Paris, ou dans les cabinets des mairies d'arrondissement, mais je ne l'assortirai pas de la barbe de trois jours de rigueur (je suis encore un rebelle, vois-tu !) ; je me le suis procuré pour donner mes cours, dans l'espoir insensé peut-être d'inciter les élèves à accorder davantage de soin à leur aspect : respect réciproque. C'est le deuxième costume de mon existence, et je ressens la même impression que lorsque je mis ma première montre à mon poignet. 


On a rénové ma chambre cet été, quand je découvrais Torino. Je dormais mal, mon regard sollicité par trop d'objets avant de sombrer enfin ou jamais. J'ai donné à des associations tout ce qui
encombrait l'espace et les placards, renoncé sans regret à ces morceaux de vie qu'on accumule, qui étouffent sous la poussière des temps.
Un peu comme sur cette photo, des murs blancs et très peu de meubles : un lit, la grande armoire indispensable, un valet-de-nuit, une chaise, des stores occultant la lumière, e basta !
Je dors beaucoup mieux.

Plaisir dominical



 Seiler, mon nouvel ami, a des ressources, puissance et douceur.
Il faut le dompter, le dresser comme un animal sauvage.
Je m'y emploie chaque dimanche, où un garçon bienveillant
me rejoint en fin d'après-midi pour m'écouter. 
Il applaudit après chaque pièce plus ou moins bien accomplie.
Il aime un Prélude de Chopin que je joue plutôt bien, en redemande.
Ce sont de doux moments.

Le ridicule ne tue pas les anges.

Lire




La lecture de La société du mystère de Dominique Fernandez (chroniqué ici : clic) m'a incité à lire Vie de Benvenuto Cellini écrite par lui-même qui me fut offert il y a longtemps et que j'avais oublié dans ma bibliothèque.
C'est passionnant et je ne manquerai pas d'y revenir. Pour l'heure, je m'amuse de lire dénoncé, sous la plume de l'auteur, le "vice infâme" pratiqué par certains de ses amis romains, quand on le prend plus d'une fois à s'exalter sur la beauté de tel ou tel ange, dont celle de son apprenti, accordant quelque crédit aux supputations de Fernandez.





Écouter



J'écoute sans relâche l'album de Pierre Lapointe La science du cœur dont je donnerai un second extrait demain. Onze chansons seulement, très beaux textes et arrangements de cordes suaves à souhait. Homo ou non, les émois, les affres, les douleurs de l'amour, sont les mêmes pour tous : Lapointe sait les chanter simplement, juste avec son cœur.

Jeune homme sympathique pour conclure 
aimablement ce billet.

dimanche 19 février 2017

Grasse matinée


Ce pourrait être chez moi.
À la différence que je n'ai
pas besoin de lunettes pour lire.
Il se pourrait que ce matin j'aie
droit à des croissants chauds.
Je vais être délicieusement aimable,
c'est juré !

dimanche 19 février 2012