On regardera le documentaire d'Arte (bénie soit-elle) intitulé Udo Kier, Dracula trash et dandy magnétique en se donnant la peine de cliquer ICI.
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Avec River Phoenix dans My own private Idaho
Filmographie sur IMDB, ICI
En "mari" de Madonna
On regardera le documentaire d'Arte (bénie soit-elle) intitulé Udo Kier, Dracula trash et dandy magnétique en se donnant la peine de cliquer ICI.
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Avec River Phoenix dans My own private Idaho
Filmographie sur IMDB, ICI
En "mari" de Madonna
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| La "génération Gai Pied" |
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| Visconti et Björn à Cannes en 1971 |
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| Dans Théorème, un visiteur qui fait des ravages dans les cœurs et les corps. |
L'ange affolant au funeste destin de Billy Bud, de Peter Ustinov d'après Herman Melville, le bel incendiaire des cœurs et des corps de Théorème, de Pasolini, l'extravagante dragqueen Priscilla est mort hier, dimanche 17 août, à l'âge de 87 ans.
C'est dans ces trois films qu'il nous a particulièrement touchés.
Sa filmographie : clic
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| Inoubliable Priscilla, folle du désert |
Le décès de Thierry Ardisson a touché beaucoup de Français. Son empreinte dans le paysage audio-visuel est indélébile. Le document diffusé par Tf1, La face cachée de l'homme en noir, trace un portrait contrasté d'un homme dont la vie fut tumultueuse.
Concernant Juan-les-Pins, il s'avère que j'ai connu, bien après, celui qui le "découvrit" sur la plage et l'engagea comme disquaire (on ne disait pas encore disc-jockey) du Whisky à gogo. Dans son autobiographie, Ardisson ne faisait pas mystère de ses expériences homosexuelles de l'époque.
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| Thierry Ardisson,17 ans, au Whisky à Gogo de Juan-les-Pins |
C'est une perte immense de plus pour l'humanité, même si, noyés dans la multitude, nous sommes peu nombreux à la déplorer.
Le grand pianiste Alfred Brendel est mort à l'âge de 94 ans. Dans Schubert, il était inégalable. In memoriam :
Certains diront qu'Elephant Man n'est pas son meilleur film.
Il est spontanément venu à ma mémoire quand j'ai appris la mort du cinéaste.
Pour moi, c'est une dénonciation de la haine suscitée par la différence, dans l'Angleterre victorienne, celle du bannissement d'Oscar Wilde, dans laquelle se déroule le Maurice de E.M. Forster, porté à l'écran par James Ivory en 1987.
Selon moi, cependant, Mulholland Drive demeure son chef-d'œuvre. Parce qu'il fait appel à l'intelligence du spectateur, en témoignage du profond respect que lui voue son auteur.
Enfin, je garde au cœur l'apparition de Lynch à la fin du très beau film de Steven Spielberg The Fabelmans : vive le cinéma !
Toute la filmographie de David Lynch ici.
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| Talons aiguilles |
Marisa Paredes, l'actrice fétiche de Pedro Almodovar, a quitté ce monde, apprend-on ce mardi. On se souvient, entre autres chefs-d'œuvre, de ses rôles habités dans Tout sur ma mère, Talons aiguilles ou Parle avec elle. Marisa Paredes avait 78 ans. Tristesse infinie.
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| La fleur de mon secret |
Extraits de Plein soleil, de René Clément, qui en fit une star :
la caméra lui faisait l'amour.
Le très beau thème musical de Nino Rota est inoubliable.
Le cinéphile ne peut oublier la fascination qu'il exerça. Le jeune Delon, magnétique, fut dirigé par les plus grands, de Visconti à Losey en passant par Melville. Au milieu des années soixante-dix, il orienta sa carrière vers un cinéma "commercial" très convenu, avec, cependant, quelques détours sous la direction de Jean-Luc Godard et de Bertrand Blier. On peut penser ce que l'on veut de l'homme, mais l'acteur est indissociable de l'histoire du septième art.
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| Dans Rocco et ses frères de Luchino Visconti |
Je suis très affecté par le départ de l'immense pianiste Maurizio Pollini, décédé à Milan samedi dernier à l'âge de 82 ans. Enfant, je l'avais découvert dans les deux Concertos de Chopin gravés sur un disque que l'on m'avait offert pour mon dixième anniversaire, un 33 tours que des centaines d'écoutes ont usé jusqu'à le rendre aujourd'hui quasiment inaudible. Plus près de nous, j'ai eu la chance de l'entendre au Théâtre du Châtelet dans un programme dont j'ai retenu, entre autres merveilles, des Kreisleriana de Schumann qui hantent encore ma mémoire. Pollini était un musicien exceptionnel qui abordait les scènes de concerts avec humilité et générosité. J'ai choisi de proposer, pour lui rendre hommage, ce vieil enregistrement de "L'empereur" (Concerto n°5) de Beethoven où il joue sous la direction d'un autre géant, Claudio Abbado :