Ce rappel par Le Monde des émeutes de Stonewall est un peu court, omettant entre autres de signaler que ce sont Martha P. Johnson et Sylvia Riveira qui initièrent la révolte.
Dans la nuit du 28 au 29 juin 1969, l'établissement "spécialisé" Stonewall Inn, dans Greenwich Village, subissait une nouvelle descente de police, une descente de trop : excédée, la foule des clients se révolta contre la flicaille répressive, la légende voulant que ce soit Sylvia Rivieira, une transgenre (et non transsexuelle, comme l'écrit encore de nos jours Le Monde !) qui jette la première canette de bière sur les flics.
Ce sont ces émeutes qui furent à l'origine du militantisme gay des années 70, et donc, par la suite des "gay pride" devenues "marches des fiertés."
C'est en hommage aux événements du Stonewall Inn que de nombreuses marches des fiertés ont lieu pendant le dernier weekend de juin.
J'ai peu de temps pour développer, mais la fiche Wikipedia est presque entièrement pertinente : clic
Il y a longtemps que les frères Jussen n'étaient venus nous charmer dans ces pages dominicales.
L'enregistrement est de 2014.
Ce sont des vieillards à présent.
Ne trouvez-vous pas qu'elle tient bien le coup, la Fantaisie en Fa mineur pour piano à quatre mains de ce Monsieur Schubert qui eut une chienne de vie ?
Merci à Arrow, fidèle lecteur, qui m'a signalé que le sémillant (mot adorable et signifiant tombé en désuétude) Benjamin Pavard passait ses vacances à Mykonos, réputé nid de gaypes où l'on s'attend davantage à croiser des habitants du Marais parisien en tongs que des footballeurs étoilés.
On nous dit que notre superbe et gentil (semble-t-il) sportif y coule des jours heureux en compagnie d'une de ces bimbos qui aiment tant à mettre le grappin sur les vedettes de la balle-au-pied : haïssons-les, d'autant que nous nous contenterions d'un câlin sans être le moins du monde intéressés par le compte en banque de ce genre de garçon !
Musique, que de crimes commettra-t-on en ton nom au cours des heures à venir !
Certes, en quelques lieux on pourra entendre autre chose que de la "musak", mais, ailleurs, combien de sonos vociférantes installées à même l'espace public pour dégueuler leurs belliqueux décibels ? On croisera sans doute dans les rues de la ville quelque quidam affolé cherchant à fuir l'insulte faite à la raison mélomane, on trouvera, dans certains appartements, quelque citoyen terrassé cherchant désespérément à remettre la main sur ces boules Quiès qu'il avait achetées autrefois pendant les travaux de réfection de la cage d'escalier.
L'autre jour, l'on m'adressa un "c'est, marrant, hein, il paraît que les musiciens n'aiment pas la fête de la musique !".
C'est aujourd'hui la journée mondiale des réfugiés.
Avec pour partenaires SOS Méditerranée et la Mairie de Paris, l'artiste Saype a réalisé une immense fresque de 600 mètre de mains s'entrelaçant au pied de le Tour Eiffel.
Cette fresque géante a été réalisée avec de la peinture biodégradable dont le pigment est composé de craie, de charbon, et de caséine.
Ce n'est que la première étape du projet Beyond Walls qui enverra l'artiste aux quatre coins du monde pour y réaliser des fresques de même type.
«Plus tard je devais penser à l’Amérique comme à une immense Cité de la Nuit étalant sa kermesse criarde de Times Square à Hollywood Boulevard - appel de juke-boxes, gémissements du rock-n-roll : l’Amérique nocturne dont les villes noires se fondent dans la forme inévitable de la solitude. Souvenir de Pershing Square et de ses palmiers apathiques. Central Park et ses ombres frénétiques. Cinémas aux heures moroses du matin. Rues éventrées de Chicago…» Premier roman de John Rechy, en grande partie autobiographique, Cité de la Nuit est devenu un best-seller international en dévoilant la face interdite d’une jeunesse américaine en détresse au tournant des années soixante. Cité de la nuit, de John Rechy
En poche : L'imaginaire - Gallimard