Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


Affichage des articles dont le libellé est Sicile. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Sicile. Afficher tous les articles

mercredi 24 septembre 2025

Attention, série addictive !



Il y a eu pléthore de fictions et de documentaires sur la mafia et son emprise sur la Sicile, sur la sauvagerie dont firent preuve les membres de cette "famille" sanglante.

Salvatore et son papa
La série La mafia tue seulement l'été (traduction littérale du titre original) dont la première saison date de 2016 (comment, diable, a-t-elle pu m'échapper jusqu'à ce jour ?) conte, à hauteur d'enfant, la vie d'une famille de Palerme dans une période effroyable.
Les personnages, la beauté incendiée de cette ville bétonnée par des voyous sans scrupules, la réalisation, la conception de l'intrigue autour du petit Salvatore, bouleversant, qui apporte la fraîcheur de ses dix ans au milieu de la terreur omniprésente, font de ce feuilleton en 2 saisons de 12 épisodes, un véritable monument télévisuel.
Comme à la grande époque du cinéma italien, la saga de Pierfrancesco Diliberto parvient à alterner "comedia" et "tragedia", romançant avec adresse la terrible période tout en faisant référence à des faits réels et à des personnages tristement célèbres comme Toto Rina ou le repenti Buscetta, qui figurent dans la distribution.
   Le plus beau compliment que je puisse faire à cette œuvre est de la comparer au film inoubliable de Marco Tullio Giordana Nos Meilleures années (2003), centré sur les "années de plomb" qui ravagèrent l'Italie, et se déroule entre 1966 et 2000, suivant, lui aussi, le destin d'une famille.


Les deux saisons sont visibles actuellement sur arte.tv.

Les "tubes" italiens de l'époque viennent discrètement en contrepoint de la trame dramatique, comme celui-ci, qui donne envie de chanter et de danser :


 Figli Delle Stelle a été enregistrée entre l'Italie et la Californie en 1977 et a bénéficié de la collaboration d'artistes de renommée internationale, dont le producteur Jay Graydon (qui avait déjà travaillé avec Al Jarreau, Barbra Streisand, Diana Ross, Marvin Gaye... Il a également créé le célèbre riff de guitare du single Figli Delle Stelle ), David Hungate (Toto) à la basse et David Foster aux claviers (qui a collaboré avec Madonna, Céline Dion, les Bee Gees et George Harrison, ainsi qu'avec Bocelli et Pausini).

samedi 18 mai 2024

Un Palazzo en Sicile

Après la mort du dernier marquis Di Lorenzo, le Palazzo Di Lorenzo del Castelluccio, de Noto (Sicile) fut légué à l'ordre de Malte. C'est Jean-Louis Remilleux, producteur de télévision (Secrets d'histoire, c'est lui) qui en fit l'acquisition (la téloche, ça rapporte !) et le restaura intégralement. Remilleux est un admirateur du "Settecento" (XVIIIᵉ siècle) qui installa, en ces murs historiques, de nombreuses œuvres des peintres italiens et siciliens de cette période.
Le palazzo est désormais ouvert au public et, sauf erreur, fait également office de B&B. Pas "low coast" du tout, j'imagine.

lundi 5 février 2024

Raffinement à la sicilienne


Lors d'un séjour à Vérone, j'avais été charmé par ces verres à bière édités par un brasseur sicilien.
Ils sont visiblement inspirés par les céramiques de Caltagirone. Ce sont les Arabes qui en ont développé la facture pendant la période où ils dominèrent la Sicile. Caltagirone, à 70 km de Catania, est considérée, en Italie, comme étant la capitale de la céramique.
La Via Roma

Scala Maria del Monte : 142 marches.

Caltagirone

jeudi 5 octobre 2023

Déjà bien patiné

 

Sculpture d'Igor Mitoraj. Tempio della Concordia, Valle dei Templi, Sicilia.

dimanche 1 octobre 2023

De Varsovie à Palerme

 Le compositeur Richard Addinsel (1904-1977) est l'auteur de nombreuses musiques de films, dont celles des Amants du Capricorne d'Alfred Hitchcock (un bijou !) et du Visage du plaisir (The Roman Spring of Mrs. Stone), production un tantinet kitsch que j'adore avec une Vivien Leigh à bout de souffle dans son avant-dernier rôle, celui d'une actrice de théâtre séduite par un gigolo interprété par Warren Beatty (on la comprend).
Addinsel composa ce Concerto de Varsovie qu'il est de bon ton, dans les cercles "s'autorisant" de la musique dite classique, d'accueillir d'une moue dédaigneuse. D'aucuns ricaneront que c'est du "sous Rachmaninov" : ce n'est pas tout à fait faux, mais le succès mondial d'une œuvre de cette facture mérite bien un brevet ès vulgarisation.
J'offre à votre bienveillance, donc, cette interprétation en public du pianiste Franco Foderà, enregistrée dans la magnifique Chiesa del Gesù de Palerme, avec quelques fausses notes, dans le final, que l'on mettra sur le compte d'une toute romantique exaltation, ou d'une flambée de ferveur (c'est un concert de Noël) :


Si vos pérégrinations vous mènent à Palerme, visitez absolument :