Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 19 février 2025

Dans mes archives

Photo Pasquale Autorino

Piano du matin : Richter, l'immortel

J'ai un disque dans lequel "Slava" joue Bach et Haydn.
Plus jeune, l'ayant écouté, je me suis précipité pour acquérir la partition de cette Suite.
Je suis à des années-lumière de son jeu.

À l'heure où vous me lisez, je suis en Bretagne (sud).

mardi 18 février 2025

David Hockney...

Photo David LaChapelle 2017

 se régale.

Cinoche : j'ai aimé ces films

The Brutalist :  Phénoménal, envoûtant et beaucoup plus *****
Un parfait inconnu : parfait *****
La Pampa : Émouvant, trépidant, passionné, bouleversant ****(et demie)
Jouer avec le feu : pour Benjamin Voisin ***(et demie)

The Brutalist : Brody, exceptionnel

Un parfait inconnu : Monica Barbaro (révélation)
et Timothée... Chalumeau  (il m'a enflammé)

La Pampa : Amaury Foucher (très bon)
et Sayyid El Alami (houlala !)

Jouer avec le feu : Benjamin Voisin, de mieux en mieux

The Brutalist : un choc parmi d'autres

C'est un moment crucial du film de Brady Corbet, pendant lequel on sent le public retenir son souffle (il aura de nombreuses occasions !) : celui où l'on découvre le résultat de la première commande passée à l'architecte interprété par Adrian Brody, une bibliothèque.

Bien sûr, il ne s'agit pas de n'importe quelle bibliothèque. Dans The Brutalist, c'est l'un des premiers aperçus que nous avons du génie du protagoniste du film, l'architecte juif hongrois fictif László Tóth ( Adrien Brody ). Survivant de l'Holocauste, Tóth a récemment émigré aux États-Unis, où sa formation Bauhaus le conduit à une mission improbable dans une demeure rurale de Pennsylvanie appartenant à l'industriel Harrison Lee Van Buren (Guy Pearce). Alors que le piano sostenuto scintillant de la musique de Daniel Blumberg joue en arrière-plan et que des lamelles de lumière tachetée illuminent l'élégante chaise au centre de l'espace, les placards épurés que Tóth a conçus s'ouvrent comme les pétales d'une fleur, révélant les étagères minimales en dessous. C'est à ce moment du film que l'on réalise que Tóth est, sans aucun doute, un maître.



La bande originale, exemplaire, a été composée et orchestrée par Daniel Blumberg :

Bien vu !


lundi 17 février 2025

On est une bande de beaux gosses

 


Vous aurez reconnu la patte
du photographe Winter Vandenbrink,
qui a, par ailleurs, "capturé" l'un de mes élèves pianistes.

"Disco I'm coming out" à la Philharmonie : on ira à pas chassés !



Aux États-Unis, la période de la musique disco, qui s’étend des émeutes de Stonewall en 1969 à l’apparition de l’épidémie de SIDA au début des années 1980, est ainsi indissociable de l’histoire du mouvement LGBTQ+. La plupart des musiciens et interprètes issus de ces communautés revendiquent dans leurs chansons, leurs combats et leur apparence, une dimension progressiste et transgressive qui préfigure la culture queer actuelle et les questionnements qui l’animent.

© Joachim Bertrand

 Disco, I’m Coming Out met en lumière les symboles de la libération sexuelle et de l’émancipation gay dans la société américaine des années 1970 à travers la pénombre d’une discothèque dans laquelle résonnent les bandes-son cultes de Gloria Gaynor ou encore Donna Summer.
C'est l'expo à voir, à entendre et à danser à la Philharmonie de Paris jusqu'au 17 août.

On réserve ici : cliquer

dimanche 16 février 2025

Bon, que voulez-vous déguster pour le dîner ?

Définition de la beauté : Brando

Marlon Brando, New York, par Philippe Halsman, 1950

Géants

W.A Mozart : Concerto n° 5 en ré Majeur - K175 1 Allegro 2 Andante ma un poco adagio 3 Rondo : Allegro Sviatoslav Richter, piano Japan Shinsei Symphony Orchestra Rudolf Barshai, direction

Richter a très peu joué Mozart : il disait que sa consœur Maria Yudina le faisait beaucoup mieux que lui. Cet enregistrement en concert de mars 1993 démontre qu'il aurait pu explorer davantage les œuvres du génial compositeur.
Kiffant, non ?
Bon dimanche !

samedi 15 février 2025

Dévotion

Jakub Józef Orliński à Paris : une "baroque-star" !

Michal Biel et Jakub Józef Orliński - Photo Barbara Aumeuller
D'Haendel à Purcell, en passant par des airs de son pays natal, le bel Orliński, cheveux coupés court et rasé de près, a enflammé le Théâtre des Champs-Élysées, lundi dernier 10 février, où m'avaient invité mes amis les plus proches à l'occasion de mon entrée en retraite. Ce fut un beau récital piano-voix, avec son complice Michal Biel.
Certes, il y a cette voix d'ange, mais aussi une grâce et une gentillesse en forme de cœur à l'adresse d'un public de "fans" qui emplissait cette si belle salle jusqu'au tout dernier balcon. Il y eut, avant les "bis", une acrobatie toute "hip-hop" périlleuse (les souliers vernis lui sont peu propices) avant la première note d'un  Music for a while suivi des "tubes" du génie britannique.
Entre deux "encore", alors que je m'en irrite lors de chaque concert, le jeune et pétulant artiste saluait d'un geste et d'un sourire amusés le départ sans discrétion des vieux pressés de rentrer pour déguster leur infusion de la nuit. À vingt-deux heures passées, ma bonne dame !
Dans une tout autre configuration, notre brillant Jakub Józef sera à l'Olympia en octobre, en "baroque-star" qu'il est devenu. 
J'y serai.
Sans doute plus "facile" en baskets.

Bégaiements de l'Histoire

jeudi 13 février 2025

Hardi, mon gars !

Gonflés

 

Merveilleuse Anouk

Si vous avez un peu de temps, regardez donc cette rencontre avec l'une de nos plus grandes comédiennes, Anouk Grinberg.
S'appuyant sur son livre Dans le cerveau des comédiens (Éditions Odile Jacob), elle évoque ses nombreux entretiens avec des neurobiologistes de renom et explore le mystère du "jeu", dans toutes ses dimensions. Un voyage fascinant et nécessaire au pays du "mensonge vrai".
C'est passionnant :  


Anouk Grinberg fut l'épouse du cinéaste Bertrand Blier, récemment décédé. Le mathématicien Michel Broué, de réputation internationale, est son compagnon depuis de nombreuses années.

mercredi 12 février 2025

Chaud bain

Aron, par Maja Egman
La mère d'un jeune
amant, découvrant la situation,
a dit : 'y a pas d'mal à s'faire du bien ".
(Authentique)

Piano du matin : Brad Mehldau, si doux

C'est le disque qu'il faut acquérir pour découvrir ce grand pianiste.
Après, on en veut plus.

mardi 11 février 2025

Bien balancé

Omar Rudberg : sensualité exacerbée

Soyons des midinettes ultrasensibles et hurlons avec le public, essentiellement
féminin et gay quand Omar Rudberg (Young Royals) tombe le tee-shirt à 3'24 !

Cadeau bonus.
Un extrait de la série dans lequel Wilhelm (Edvin Ryding),
le garçon à la perruque poudrée,
reçoit de Simon (Omar Rudberg) une grande bouffée d'amour :

Éternellement notre

lundi 10 février 2025

Le vinyle, c'est fantastique

Joey Gore, fan de galettes noires

 Ah, Mahler, en analogique, quel kif !

Lundi : on commence la semaine avec une de ces pêches !

Daniil Trifonov et Sergei Babayan, pianos Verbier Festival Chamber Orchestra / Dir. Gábor Takács-Nagy Johann Sebastian Bach: Concerto pour deux claviers en Do mineur, BWV 1062 Au Festival de Verbier en 2019

samedi 8 février 2025

Loulououf

 


Un certain Pawel Nowak (Pologne)

Plaisir d'amour

 

Fou de Diana et de la Motown

Hé ! Ho ! 
'y a pas qu'Schubert dans la vie, hein ?

"En vrai"

 C'est le nouveau tic de langage en ponctuation, aussi répandu, dorénavant, que le fameux "du coup", tellement moqué par nos cousins du Québec.
Un jeune élève me disait, il y a peu, que chaque fois que cet "en vrai" lui échappait, il pensait à moi, tant je l'ai brocardé à ce propos.
Le présentateur quadragénaire d'une émission télé de début de soirée s'évertue à présent à placer l'expression le plus souvent possible.
Pour "faire jeune", en vrai ?

Veux-tu !

jeudi 6 février 2025

Jolie chaise de brocante

Grâce à Marc André,

 j'aime de plus en plus la contrebasse.

Bouffée d'air pur


Intitulée Sacrée et Profane, cette œuvre de Claude Debussy
est interprétée ici par Zachary Hatcher (Harpe)
et cinq de ses confrères de
L'Orchestre symphonique national du Danemark

Deux amants du passé


 Au fait, j'ai omis de vous informer que je suis retraité depuis
le dernier jour du mois de janvier.
Farpaitement.

mardi 4 février 2025

Martial

 

Lucas Montoya par Maximiliano Yoguel

Patiente !

Belisario Sanchez par Nico Quinteros, sept. 2018
 

Piano du matin : bon sang, mais quel pianiste !

Extrait du concours 2016 pour le Diplôme Supérieur de Concertiste de piano à l'École Normale de Musique de Paris.
Lucas Debargue "se fait les doigts" avec deux sonates de Scarlatti et nous offre ensuite une version hallucinante de l'hallucinée Sonate de Liszt. Selon moi, cette sonate est prophétique : le piano "moderne" arrive !

Tope là !

 

lundi 3 février 2025