Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


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mardi 6 février 2024

Allez, bouge !

Les plus âgés d'entre nous ont certainement dansé sur cette chanson au Palace et au Queen (Paris), au Voom Voom de Juan-les-Pins, voire au Studio 54 de New-York, le club qui symbolise à lui seul l'ambiance de la période  !
Quel que soit votre âge, je vous recommande l'excellent document en trois parties d'Arte, intitulé Disco - La bande-son du renouveau. Le phénomène "disco" a enflammé les pistes de danse de la planète au cours des années 70, jusqu'à l'apparition du fléau nommé SIDA. À cette époque, ce sont les gays et les noirs qui donnaient le ton. Les films d'Arte ne sont pas seulement un rappel de ce style musical. Ils mettent aussi en relief le contexte : une ère d'insouciance, de liberté pointant le bout de son nez (fin de la guerre du Vietnam. premières "gay pride"). Cette musique a connu, bien sûr, le pire et le meilleur. Les trois films n'en occultent rien, de l'apogée au déclin. Toujours est-il que nombre des tubes de l'époque font toujours le plein sur les dance-floor.   

Disco - La bande-son du renouveau se regarde et s'écoute ici : clic

Et maintenant, poussez les meubles : 

dimanche 27 novembre 2022

Je travaille, moi !

 


Je dois livrer demain matin un nouvel épisode
de Mon amant de Saint-Jean :
ne pas me déranger !

dimanche 13 septembre 2020

Bach is back, il y a de l'espoir (*)



Sonate BWV 1014 (que je kiffe à mort)
Edson Scheid, violon baroque Bálint Karosi, clavecin

Sinon, allez, c'est dimanche, un peu d'humour :

Bach et Beethoven s'installent en terrasse au Café de la paix.
Le garçon de café :
- Bonjour messieurs, que désirez vous boire ?
Bach :
- Un "baby".
Le garçon, à Beethoven :
- Et vous, Monsieur ?
Ludwig hésite longuement, puis, enfin :
- Bon, allez, un "baby", comme Bach !

(*) Les fans de Johnny qui admirent également le Cantor de Leipzig apprécieront le clin-d’œil.

Deux trucs rigolos : avouez que vous avez bien fait de venir.

jeudi 10 septembre 2020

Venise encore : un jardin dans la lagune


On peut faire de jolies photographies du haut du campanile de San Giorgio Maggiore, l'île qui fait face au Palais des Doges, et, de là, rejoindre la Giudecca qui fait face aux Zattere.
Il faut explorer cette île pour s'éloigner des boutiques de luxe qui se serrent autour de San Marco : avec le sestiere Castello, c'est une Venise populaire qui s'offre au visiteur désireux de s'écarter des chemins balisés, battus et rebattus.
Quand, comme moi, on vient pour la énième fois, il y a toujours à découvrir : la Sérénissime et ses abords ont beaucoup à offrir pour peu qu'on soit curieux.

mercredi 9 septembre 2020

Supermarché vénitien


La marque Spar a implanté son supermarché du Cannaregio dans l'ancien Teatro Italiano qu'on a laissé intact.
Je pense aux anciens cinémas parisiens (cf. le défunt Marcadet Palace et tant d'autres) démantelés sans vergogne.
Un autre état d'esprit.

- Prends-moi de la mortadelle, s'il te plaît. 


mardi 8 septembre 2020

Tourniqué et nique ton keum


Dans la salle 2 (nommée à juste titre Sexe de l'exposition Untitled 2020 de la "Punta della dogana" de Venise, ce Turnstyle en bois de chêne de Kasia Fudakowski que l'on peut toucher et traverser somme on le ferait d'un portillon de métro.
Je ne m'en suis pas privé :
c'est rigolo et très bien fait.

Tout près des dessins au crayon de David Hockney difficiles à photographier :


Ce sont deux hommes qui s'en font l'amour.





lundi 7 septembre 2020

Indiscrétion


Venise m'euphorise

Comme prévu, la Sérénissime, à cause de la pandémie (grâce à elle ?) m' est apparue telle que je ne l'avais jamais vue.
Et ce n'était que la quinzième fois que je l'aimais.
Comme dans notre pays, où les Français ont choisi, dans leur majorité, de passer leurs vacances, Venise a attiré une foule d'Italiens ravis de découvrir la cité des Doges rendue à elle même, sans ces touristes d'un jour irrespectueux de sa beauté : pas de bains de pieds dans la lagune, pas de beaufs ingurgitant leur pizza "al volo" assis sur les marches de San Marco ou sur celles des multiples "pontile", pas de grands bateaux de croisière déversant leurs foules d'un jour armées de perches-à-selfies, transformant cette ville éminemment baroque en parc d'attractions  au parcours balisé.
On entend donc essentiellement la langue-musique de Dante ; s'y égarent parfois, minoritaires, celles de Goethe ou de Molière.
Dans le vaporetto, qui, il y a peu, éveillait le souvenir du métro parisien aux heures de pointe, on entend râler, en toute logique, un couple de jeunes français se plaignant que les "bâtiments" (!) ne sont pas assez éclairés (on est au crépuscule) pendant que je jouis de la quiétude qui règne enfin sur le Grand Canal dont les eaux ont quasiment retrouvé leur pureté originelle.
Le soir, les places, les venelles, la "plage" qui jouxte le "Rialto mercato", où l'on déguste l'ultime "grappa" avant de rentrer au couvent (l'hôtel fut en des temps reculés un monastère), laissent entendre le silence que trouble à peine le clapotis des eaux du canal ou, parfois, le toussotement d'un vaporetto fatigué d'avoir subi tous les assauts.

Quant aux vrais Vénitiens - il en reste quelques uns ! - on sait, l'expérience aidant, où les trouver, en population lassée des diverses invasions barbares d'hier et d'aujourd'hui ; on apprécie leur discrétion et l'orgueil qui se manifeste par leur refus de consommer, désormais, cet "Aperol Spritz" vendu à prix d'or sur les terrasses parisiennes : leurs spritz à eux sont maintenant rouges de Campari, signe de résistance au marketing de la maison Barbieri devenue, grâce à son breuvage orangé, firme internationale florissante.
Autour des "cicheti"  - ah, parmi ceux-ci, cette sorte de brandade de morue sur toasts ! - ils se retrouvent dans d'obscurs "bacari" connus d'eux-seuls, quand le visiteur lambda se laisse gruger par des "aperitivi" sans générosité sur l'artère principale du Cannaregio, celle où le touriste harcèle l'autochtone de "San Marco, please ?". Excédés, mais non sans humour, des petits malins ont tracé à la craie des indications fantaisistes destinées à égarer le passant qui tourne et vire sans jamais aboutir à la fameuse place aux pigeons (dans les deux sens du terme).
Je pense, ayant relu Taine à la faveur de ce séjour, à l'émerveillement qui le saisit lors de sa découverte de la Sérénissime lors de l'avant-dernier siècle (comme le temps passe), et, comme lui et tant d'autres visiteurs sachant la regarder, en savourer toute splendeur, j'ai, à chaque fois, le cœur serré quand il me faut la quitter.

Je vous le promets : ce sera mon seul coucher de soleil. Mais, reconnaissez que ce n'est pas laid.

En guise de carnet de voyage, j'ai choisi de publier, ci-dessous, des photos (avec ou sans légende) qui, à mes yeux, racontent ce bref séjour.
Je ne vous apprendrai sans doute rien, internautes chevronnés, en rappelant qu'il suffit de cliquer sur les photos pour les afficher en très très grand :



















samedi 5 septembre 2020

Respect de soi


Il faut se rendre à l'évidence :
mieux vaut une chemise que 
les tee-shirts informes dont 
s'affublent, hélas, tant de nos
concitoyens.
J'avoue que je porte moins
bien ce vêtement indispensable
que le monsieur ci-dessus.

mercredi 2 septembre 2020

Torino... no

Saisi par Silvano, Turin, septembre 2017





Je n'irai pas à Turin cette année comme j'en avais pris l'habitude pour assister aux concerts du festival MiTo (Milano-Torino).
Dommage : comme le démontre cette photo prise en 2017, c'est une ville extrêmement sympathique.

Intérieur vénitien

Conte di Albafiorita Venezia par Samuel Cimma
Je ne vois pas très bien le rapport
avec La locandiera de Goldoni,
mais c'est joli.

samedi 29 août 2020

vendredi 28 août 2020

La vie des serviettes est formidable

Le fort aimable Sergio Perdomo, épidémiologiste (*)

Emprunté à GAY EFKANSI

(*) Tout le monde l'est, alors pourquoi pas lui ?