Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


dimanche 24 novembre 2024

On rejoue le match ?

 




Foulalalalalala, quel pianiste !


Trifonov est grand.

Si vous préférez Sofiane Pamart, veuillez quitter ce blog immédiatement !

C'est quoi*, ce truc ?


* On n'emploie plus "qu'est-ce que c'est"
ou "quel est".
Et encore moins "qu'est-ce".

samedi 23 novembre 2024

Le jean : indémodable

Imaginez :

Photo Piergió Joremia

Vous sortez de votre jolie maison,
et le bel Erwan Jeammot,
du Ballet du Rhin,
vous attend sur le seuil.

Avec des fleurs


J'ai cueilli ce joli court métrage en butinant au fil de YouTube.
(Les sous-titres (pour malentendants) sont quelque peu aléatoires.)

vendredi 22 novembre 2024

Minou minou !

1992/1993/1994 : de l'opération "mains propres " au "Cavaliere". Passionnant !

 Milan, début des années 1990. Pour mettre fin à la collusion entre hommes politiques et chefs d’entreprise, le procureur Di Pietro lance l’opération “Mains propres”. Mais l’affairisme a la vie dure… Une excellente série qui, sur trois saisons, suit les destins de cinq personnages dans une Italie rongée par la corruption et marquée par l’irrésistible ascension de Silvio Berlusconi.

Excellente idée que celle d'arte.tv que de diffuser cette série italienne, autrefois diffusée sur un support payant. Du fric, beaucoup de fric, des magouilles, des intrigues, des chausse-trappes, du sexe, des traîtres : par moment, c'est excessivement… italien, et j'adore !
Et puis Stefano Accorsi, n'est-ce pas ?!

Bande-annonce 1994


Pour regarder les trois saisons de la série, c'est ici : clic

Stefano Accorsi 1992 (première saison)


De circonstance

Texte de Serge Gainsbourg, réalisation Jean-Christophe Averty

Glenn Gould était fan de Petula, dont il appréciait le charme et l'humour très "british".
J'adore sa chanson Downton, qu'interprétaient les acteurs (dont mon ami Olivier),
du joli film de Bernard Rapp Un petit jeu sans conséquences.
Petula Clark vient de fêter ses 92 ans.
Belle longévité pour une chanteuse, compositrice et actrice,
qui débuta, enfant, en tant qu'animatrice à la BBC
pendant la Seconde Guerre mondiale.
  

jeudi 21 novembre 2024

Avec gourmandise

Ce modèle tout cuir se nomme William Cardone.
William est italien, 
comment je le sais ?

Soyons frivoles !

Le bel Omar Rudberg, vu dans la série Young Royals, a un joli filet de voix.
Ici, en "live", il chante avec le sympathique pianiste Jonatan Lahti 
Laissons battre nos cœurs de midinettes !

C'est la faute à qui, alors ?

L'autre jour, en titrant un billet "Le nez dans le ruisseau", je faisais allusion à la Chanson de Gavroche de la comédie musicale Les misérables, dans la version originale française (1980), que voici :

mercredi 20 novembre 2024

Tous à la cueillette !

Le connaissez-vous ?

 

Il crève l'écran dans le palmé d'or Anora.
Une sorte de Timothée Chalamet survitaminé qui s'appelle Mark Eydelshteyn (ou Eidelstein).
À 22 ans, ce jeune acteur russe, venu du théâtre et de la télévision, ne devrait pas s'inquiéter pour sa carrière : il a tout pour atteindre les sommets.

À suivre, donc.

Voix divine

mardi 19 novembre 2024

Le nez dans le ruisseau

C'est la faute à... ?

En "une" d'un petit magazine

En vrai

Bientôt Noël, plaisir d'offrir... Tombe, Victor !

Un ami m'a signalé ce joli commentaire concernant mon roman, repéré sur le site Babelio.

[Plusieurs personnages se partagent le devant de la scène, dans ce roman, mi-journal, mi-récit à la première personne. Paul, le narrateur, raconte son adolescence dans une ville de la Côte d'Azur (avec sa mère, son frère et son père.)
Victor, son ami et premier amour, dont je voudrais bien ne vous dire que du bien, mais ce n'est pas toujours le personnage le plus sympathique de l'histoire... cependant, il est indispensable dans le cheminement de Paul vers lui-même. C'est un personnage partagé entre certaines envies... (Paul) et d'autres envies (les femmes) et exprimées souvent "franco", sans nuances.
Des élèves de collège, dont celui qui réserve quelques surprises (l'auteur lui donne quelquefois la parole)... de la graine de "loubards", des professeurs...
Le climat de l'époque est magnifiquement reconstitué. Au quotidien... (les courses à la boulangerie), les "boums", les voitures, les stations chez le disquaire et ses cabines pour écouter des disques (sympathique...), le climat musical (Joan Baez et Here's to you... (Sacco et Vanzetti, Claude François, etc.) Et même les jeux d'Intervilles.
Et puis apparait enfin Angelo, le garçon italien, mal vu des habitants de la ville, victime de ce racisme anti-italien des années 45-50-60... mais au demeurant, un des plus attirants, des plus attachants, dans le roman.
Roman d'initiation, donc, où le narrateur se trouvera aussi à travers le piano et la musique, puis des amis bienveillants (son frère, le disquaire, comme adulte bienveillant...) un amour (précisons, Ange...) mais aussi où il devra faire face à l'épreuve d'une dénonciation, hélas, et d'une séparation.]

Merci mille fois à son auteur(e).
Silvano/Louis

On peut commander le livre chez les libraires ou à la FNAC.


Jardins dans l'île

Giardini La Mortella, Ischia, Italia | Photo Manfredi Gioacchini

lundi 18 novembre 2024

À quoi rêvent les jeunes hommes ?

Sur le vif, par Winter Vandenbrink

N'écris pas.

 N'écris pas, je suis triste et je voudrais m'éteindre

Les beaux étés, sans toi, c'est l'amour sans flambeauJ'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindreEt frapper à mon cœur, c'est frapper au tombeau
N'écris pas, n'apprenons qu'à mourir à nous-mêmesNe demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimaisAu fond de ton silence, écouter que tu m'aimesC'est entendre le ciel sans y monter jamais
N'écris pas, je te crains, j'ai peur de ma mémoireElle a gardé ta voix qui m'appelle souventNe montre pas l'eau vive à qui ne peut la boireUne chère écriture est un portrait vivant
N'écris pas ces deux mots que je n'ose plus lireIl semble que ta voix les répand sur mon cœurQue je les vois briller à travers ton sourireIl semble qu'un baiser les empreint sur mon cœur
N'écris pas, n'apprenons qu'à mourir à nous-mêmesNe demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimaisAu fond de ton silence, écouter que tu m'aimesC'est entendre le ciel sans y monter jamais
N'écris pas

Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859)

Bonus :
Julien Clerc
a composé une très belle mélodie sur ce poème :