Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


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mercredi 9 octobre 2024

Monstres

 


Cadeau : quatre jolies images qui bougent extraites de la série Monsters (Netflix)

mardi 19 septembre 2023

Aber, wie schön er ist !

 


Je ne sais de quelle époque date la photo de ce garçon en culotte de peau.
Si ça se trouve, par la suite, il est devenu tortionnaire dans la SS.
J'ai cassé l'ambiance, non ?

vendredi 19 mai 2023

Helmut Berger : mort d'un beau monstre



"Les damnés" (1969)

"Les damnés"

Sur le tournage de "Ludwig", avec Luchino Visconti et Romy Schneider. (1972)


"Violence et passion" ("Gruppo di famiglia in un interno") avec Burt Lancaster (1974)

Luchino Visconti l'a tant aimé : il lui offrit de grands rôles, des Damnés à Violence et passion, en passant par l'inoubliable Ludwig. Le plus beau garçon de l'époque n'atteint son meilleur niveau que dirigé par son Pygmalion.  
Après la disparition du Maître, on ne le vit plus que dans des nanars : on sauvera Un beau monstre, de Sergio Gobbi, et la série télé Fantomas
Bertrand Bonello eut l'idée de l'intégrer à la distribution de son magnifique Saint Laurent, où il incarna YSL en fin de vie.
Helmut Berger est mort, hier, jeudi, à l'âge de 78 ans.

Louis II de Bavière pour Ludwig, chef-d'œuvre viscontien.

mardi 4 octobre 2022

Belle perspective


Image extraite du film La scuola cattolica (Netflix)
Le film n'est pas gay. Pas gai non plus.
Mais il est bon.


samedi 23 juillet 2022

Ils sont partout !

Dans Control Z, Patricio Gallardo est Gerry, garçon "compliqué".

 " Ils ne se reproduisent pas, mais ils se multiplient ! " Je ne sais plus qui a formulé, il y a déjà longtemps, cette spirituelle constatation sur la population gay. L'évolution des mœurs aidant, il n'est plus de série mettant en scène des lycéens qui ne compte dans sa distribution un ou plusieurs garçons homos. De Sex Education à Elite, maintes séries à succès intègrent des garçons à garçons dans leurs différents épisodes, quand ce n'est pas à la base même de l'argument principal (Young Royals ou Heartstopper). Et je mets de côté les séries LGBT à proprement parler. On notera que les personnages sont fort éloignés des caricatures qui sévissaient autrefois. Les scénaristes ont trouvé dans le comportement de nombreux garçons de quoi moudre leur grain : très souvent, l'homophobe primaire s'avère gay refoulé et finit par s'assumer pleinement. C'est le cas dans la saison 5 d'Elite où le personnage gay "libéré" interprété par l'aimable Manu Rios met dans son lit un parangon de virilité dans une scène torride qui est un véritable mode d'emploi des pratiques homosexuelles ! Ce n'est pas le moindre mérite de ces sagas que de banaliser l'orientation sexuelle de leurs jeunes gens. Elles doivent très certainement aider une multitude de garçons (et de filles, car elles ne sont pas ignorées) à se reconnaître comme tels et à s'assumer. La France reste frileuse en la matière, l'exemple venant des pays latins ou de la Scandinavie. Dernière trouvaille, Control Z (Netflix) provient du Mexique. Cette série relève du "n'importe quoi", certes, au scénario ridicule aboutissant à des situations grotesques (que d'hémoglobine, que de violence gratuite, de bassesses, de jeunes humains sans humanité !) où les réseaux sociaux semblent raison d'être pour les protagonistes, mais, là encore, la prise de conscience progressive de ce qu'il est, rachète Gerardo/Gerry de son comportement odieux du début de l'histoire. On finit donc par s'attacher à celui que l'on croyait être un salaud de la pire espèce. Dispensable, mais révélateur d'un nouvel état d'esprit que l'on ne désapprouvera certainement pas. 

Le même Gerry, attachant, finalement

Il y a plus hétéro.

jeudi 7 avril 2022

Voyou

Photo Matt Lambert
Après l'amour,
pendant qu'il dormait,
saisi d'un doute, je me
suis levé.
J'ai ouvert le sac de sport
qu'il avait laissé dans l'entrée.
Il contenait tout l'attirail du parfait cambrioleur.
P. est mort peu de temps après à cyclomoteur, lors
d'une course poursuite avec la police.
Cette photo me fait penser à ce beau voyou qui m'a aimé.

S.
 

samedi 26 mars 2022

Joe fois 4 = divine beauté du diable

Maintes fois célébré dans ces pages, Joe Dallesandro, qui débuta dans le porno gay, devint l'égérie d'Andy Warhol. Les cinéphiles se souviennent de ses prestations chez Morrisey et ce même Warhol. En France, le beau Joe tourna pour Gainsbourg dans Je t'aime, moi non plus. Ces quatre images proviennent du film de Morrisey Lonesome cowboys (1968).



mercredi 22 septembre 2021

En vrac

Z comme zob


Je n'appelle plus ce type qui occupe écrans et papiers que par ce sobriquet.
Espérons que cette baudruche malfaisante va se dégonfler.
On n'attaque pas sur le physique - c'est presque aussi bas que lui - mais il me fait penser au Nosferatu de Murnau.



Tailleur

J'aime que l'ami magnifique vienne converser avec moi de bon matin quand je m'estime tout juste présentable, ce dont il se contrefiche.
Il s'assied en Indien - ce pourrait en être un, il a cette grâce d'Apache -  dans son fauteuil ou dans le canapé.
Depuis combien de temps n'ai-je plus pratiqué cette pose en tailleur ?
C'est à ce genre de détail qu'on voit la différence d'âge.


Cinoche

Lorenzo Lefebvre


Le film Délicieux est comme son nom l'indique.
Grégory Gadebois est excellent, Isabelle Carré également.
Quant au jeune Lorenzo Lefebvre, il est craquant-fondant comme dit l'autre.
Superbe photo.
Quelques facilités dans les dialogues ("un jour les hommes voleront" quand une gazette se fait l'écho des premières ascensions des Montgolfières, par exemple...) et une référence (voulue ?) au superbe Ridicule de Patrice Leconte...
Quand on sort du cinéma, on a faim !




Isabelle Carré et Grégory Gadebois, excellents !


Résurrection


Les jeunes gens de l'association "Piccolo America"*, créée pour la défense du cinéma à Rome et qui s'est illustrée jusqu'ici par divers événements, a réussi un véritable exploit en ces temps de disette culturelle : avec le soutien de divers sponsors et du Ministère italien de la Culture, ils ont emporté, après appel d'offres, la gestion d'un cinéma désaffecté du Trastevere et l'ont rénové entièrement, en faisant du lieu un espace polyvalent (grande salle, café, salle d'expositions, salle d'étude, terrasse) ouvert toute l'année 24 heures sur 24.
Le cinéma Troisi renaît donc de ses cendres ; il a été inauguré hier, mardi 21 septembre, avec la Palme d'Or du Festival de Cannes 2021, le film Titane, en présence de sa réalisatrice, Julia Decournau et de son acteur principal Vincent Lindon.



Photos de Flavia Rossi
Le site du CINEMA TROISI : clic

*En 2012, un groupe d'amis de vingt ans a sauvé le Cinema America de Trastevere de la démolition, a fondé l'association Piccolo America et commencé à enchanter Rome avec de superbes projections estivales gratuites de San Cosimato à Ostie et Cervelletta.


Et pour terminer plus sérieusement, le joli Kline


Kline Barfield (Photographe : Gerardo Vizmanos)

mardi 13 juillet 2021

Ah, tes lèvres, Mick !*


* Il est hélas trop tard pour demander à Bowie ce qu'il en pensait.
Oh, me voilà colportant d'excitantes rumeurs !

lundi 26 octobre 2020

dimanche 1 septembre 2019

Cadeau : diabolique !

Ne
vous fiez
pas au visage
angélique de Lucas Debargue :
dans la périlleuse Mephisto Waltz N°1
du grand Ferenc (Franz) Liszt, il fait preuve
d'une virtuosité et d'une sensibilité proprement démoniaques :