Le patron du Parti communiste, Fabien Roussel, annonce saisir l'Arcom après une séquence homophobe ce matin sur CNews, dans l'émission "L'Heure des pros". En plateau, l'écrivain Richard Millet a décrit Lucie Castets comme "sexuellement incorrecte", alors que la candidate du NFP pour Matignon est ouvertement homosexuelle. "Face à la haine homophobe, le régulateur doit agir avec la plus grande fermeté", dénonce Fabien Roussel sur X. Voir ici : https://x.com/IanBrossat/status/1829469703716123089
L'homme dont les travaux permirent de sauver des millions de vies, l'homme qui permit aux alliés d'entrer dans une phase décisive pour la victoire finale, connut une destinée pitoyable : les lois qui avaient permis, à l'époque victorienne, de condamner Oscar Wilde au cachot, étaient toujours en vigueur après la Seconde Guerre mondiale. Alan Turing, le génial mathématicien qui perça le mystère du code Enigma mis au point par les nazis, fut victime de cette législation rétrograde : condamné à la castration chimique après "actes indécents" (!), il finit par se suicider.
À ce niveau-là, on est loin du compte en parlant d'ingratitude.
Sa mémoire fut finalement honorée par la reine Elizabeth II, puis, plus récemment, par le premier ministre en exercice, Gordon Brown.
On lui devait bien ça.
Quant au film, vu en salle lors de sa sortie, il relève de la très bonne cinématographie "made in U.K", même si l'équipe de tournage est constituée de ressortissants de multiples nations.
On ne pourra s'empêcher de penser au Discours d'un roi : The Imitation Game (2014) fait partie, en effet, de ces cadeaux que nous offrent régulièrement nos voisins d'outre-Manche : efficaces, bien construits, bien filmés, dotés d'une distribution impeccable.
Ici, l'acteur Benedict Cumberbatch, qui put se réjouir du désistement de Leonardo DiCaprio, initialement pressenti pour le rôle de Turing, livre une belle performance.
Quant à Keira Knightley, elle est formidable dans ce film : la maturité venant, elle n'est plus seulement très jolie, elle est belle !
Tous les rôles dits "secondaires" sont fort bien tenus, qu'on ne peut citer tous. Une mention toutefois pour Matthew Goode, Mark Strong et Matthew Beard, sans oublier les deux garçons des séquences se rapportant à la jeunesse de Turing, l'excellent Alex Lawther et le beau Jack Bannon (photos).
Alan Turing (Benedict Cumberbatch) devant "Christopher" (la machine)
The Imitation Game
SUR ARTE DIMANCHE 1ᵉʳ SEPTEMBRE à 13 H 30. (Après cette diffusion, le film ne sera visible qu'en vidéo à la demande ou DVD.)
Il nous a conquis, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques, en interprétant cette chanson, sortie en 2022, pour révéler ensuite, d'un geste, son handicap dans les dernières mesures. La vidéo est bouleversante. Grand est le talent de Lucky Love, au pseudonyme bien choisi, qui déclarait à France 3 : "Certains disent que je prends une revanche sur la vie. Mais c'est un terme négatif. En réalité, tout ça, j'en ai fait une force". "Je suis fier de mon corps et j'ai envie d'envoyer un message positif au sujet des corps différents. J'ai une urgence de vivre". Son clip précédent ne laisse aucun doute sur sa sexualité, intitulé simplement... Love. En novembre sortira son premier album. Lucky se produira à la Gaîté Lyrique (Paris) le 21 de ce même mois.
Un long baiser très appuyé justifie-t-il la mise en garde ci-dessus, quand, à tout âge, on peut voir bien plus chaud sur les plateformes ?
La réponse (ce mercredi à 15 h 45) Il s'agissait de la socca niçoise, préparation à base de farine de pois chiche, d'eau et d'huile d'olive. La préparation est versée sur des plaques spéciales et dorée dans un four très chaud, au feu de bois, de préférence. On la découpe en parts
"au petit bonheur" et on la déguste brûlante avec un bon tour de poivre du moulin
Marc André, jeune contrebassiste franco-autrichien, a remporté, l'an dernier,
le premier Prix ICMA (International Classic Music Awards).
Filmé, ici, à Lucerne (CH), Marc André, outre son physique plus qu'agréable,
fait preuve d'une technique et d'une musicalité étonnantes, qui permettent
de redécouvrir un instrument moins répandu médiatiquement que le violoncelle, son cadet. (Dans l'Ave Maria d'Astor Piazzola, il est accompagné par le pianiste Federico Pulina.)
C'est à la boulangerie, où l'on m'avait envoyé chercher un "restaurant"(1), que j'ai vu Rémi pour la première fois.
On n'était pas dimanche, mais il a acheté quatre croissants, ce qui m'impressionna fort, et je me dis que c'était un "riche", de ceux que, chez nous, on appelait "gros richards".
Peu de temps après, je sus que je l'impressionnais tout autant, et qu'au bourg, nous inspirions le respect : nous étions la famille du garde-mobile.
J'avais obtenu l'autorisation d'aller, quand je le voulais, jouer de l'harmonium dans la petite église où je répétais inlassablement la même Invention de Bach, la seule pièce de mon répertoire qui sonnât agréablement sur cet instrument.
Le dimanche, en contrepartie, je participais à la messe et accompagnais les cantiques. Je m'amusais intérieurement, sans plus de respect pour le caractère sacré de la cérémonie, des voix aigrelettes et chevrotantes des vieilles qui tentaient de faire parvenir jusqu'au ciel leurs naïves incantations : "Tu es mon berger, ô Seigneur", "Chez nous, soyez reine", ou "Terre entière, chante ta joie au Seigneur".
Un harmonium
Le soir, "à la fraîche" devant la maison, quand, armés d'un gros caillou, on ouvrait la coque des amandes sur la table de pierre, je les imitais, provoquant les rires de la grand-mère qui, elle, avait gardé une voix de jouvencelle sans aspérités qui résonnait dans la maison dès le petit matin, quand elle brossait sa longue chevelure grise, reprenant les bluettes à succès de la radio.
Un jour que, dans l'église habituellement déserte à cette heure, je labourais le clavier de mes doigts frustrés de n'avoir pas à parcourir un vrai piano, j'eus conscience subitement que je n'étais pas seul. Je me retournai et vis Rémi remonter l'allée jusqu'à l'autel sans s'être signé, sans la génuflexion de rigueur en ces endroits.
Sa voix puissante, un peu rauque, de presque adolescent, résonna sans la précaution d'usage en pareil lieu :
- Hé, tu sais jouer du Cloclo ? (1) Un gros pain, utilisé autrefois dans les restaurants. (c) Louis Arjaillès - Gay Cultes 2015
Bonus :
J'aime particulièrement cette version de la Petite Messe solennelle de Gioachino Rossini, au plus près de l'original, le terme "petite" n'ayant pas été choisi au hasard par le compositeur selon moi.
On est très éloigné de la majestueuse (pompeuse ?) version de Chailly que vous trouverez aisément si le cœur vous en dit.
Et puis, selon la partition originale, on entend ici… un harmonium.
Contrairement à d'autres, Austin Butler, le bel acteur d'Elvis, Once upon a time in Hollywood et Dune II, ne s'affadit pas avec les années. De plus, Austin semble conduire sa carrière avec sagacité : ses choix le prouvent.
Je poursuis mon hommage à Samson François, honorant le centième anniversaire de sa naissance. Grand interprète de Chopin, le célèbre pianiste excellait également dans la musique française de la fin du XIXᵉ et du début du XXᵉ siècles. Il joue mieux que personne cette œuvre de César Franck. Un commentateur italien de YouTube résume en une phrase : " Bellissimo suono. Originale interpretazione. Grande musica misteriosa. "
Avec Manu Rios | Première réplique dans Elite : "I'm not gay." Moi non plus.
Quand on pense qu'André Lamoglia, acteur brésilien de 27 ans a partagé des scènes très chaudes avec, tour à tour, Manu Rios et Fernando Lindez, ça laisse rêveur.