Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


Affichage des articles dont le libellé est Chaud. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Chaud. Afficher tous les articles

dimanche 28 septembre 2025

mercredi 6 août 2025

Les Philippines, c'est chaud


Justine, ou les infortunes de la vertu

L'oisiveté étant la mère de tous les vices, comme je parcourais nonchalamment YouTube, je tombai sur une série philippine intitulée Hermoso. Quand les Thaïlandais considèrent le bisou sur la bouche comme étant le summum de l'érotisme, les Philippins dépassent le suggestif ; vous le verrez dans cet extrait vidéo de la série. Certes, le scénario frise souvent le ridicule et il y a du surjeu. Mais le feuilleton se laisse regarder d'un œil amusé et l'un des deux acteurs principaux, Justine Kelly Sese, — l'endormi de la vidéo —pourrait entrer dans la catégorie "Fouloulou !" de ce blogue. 

Évidemment, on n'entre jamais dans les détails, évitant la pornographie et tant mieux, mais je sais que votre imagination enfiévrée fera le reste. 

Patience : la vidéo démarre après l'image fixe.

La série se regarde ici : clic
Sous-titres français très aléatoires, quand on peut les activer.
Mais vu l'intrigue, qui se résume à l'amour naissant entre un fils de PDG et un garçon issu du prolétariat, on peut visionner à cru.

samedi 16 décembre 2023

..., c'est ne rien dévoiler du tout*

* Vous avez le début ?

J'aurais pu intituler : 
GC Déco : les poutres apparentes,
c'est très tendance.

lundi 6 novembre 2023

Chaudes, les séries !

Joel (Fernando Lindez) et Ivan (André Lamoglia) dans Elite (saison 7) : chaud devant (et pas que !) !

La représentation de l'amour charnel homosexuel fait florès dans les séries proposées ces temps derniers à un public ciblé "jeune". Les producteurs n'hésitent plus à insérer dans les épisodes des scènes à la limite de la pornographie.

Elite, septième du nom

Dans une précédente saison (laquelle, on s'y perd ?) Manu Rios donnait, en chair et en os, si je puis dire, à André Lamoglia le mode d'emploi des pratiques gays intimes. Dans la nouvelle, les étreintes les plus torrides abondent entre Ivan, fils de footballeur fraîchement "converti", et Joel, joué par l'aimable Fernando Lindez, qui délaisse, ce faisant (c'est le cas de le dire), son mec officiel, Omar, et subit, par le même coup (oh, ça va !) un dilemme insoutenable. L'ensemble du contenu caresse dans le sens du poil (!) la jeunesse actuelle adepte des réseaux sociaux avec leur lot de harcèlements divers : ça balance pas mal à Madrid ! Nos charmants lycéens et leurs copines se retrouvent dans des fêtes extatiques et/ou tragiques où l'alcool coule à flot et où l'on gobe maintes substances illicites. Ce n'est pas nouveau dans la série espagnole, et d'aucuns pourront trouver ça redondant. La télévision française en est très loin. Notre cinéma itou, à l'exception des films d'Ozon (Été 85) ou de Christophe Honoré (Le Lycéen) qui n'hésitent pas, dans certaines de leurs réalisations, à offrir quelques chevauchements de nature à offusquer nos mamies. 

Tore

("Mini-série en 6 épisodes de 30 minutes)
En Suède, le sang est certes moins bouillonnant que chez les Ibères ! La série Tore, tout en dépeignant l'existence du personnage gay qui donne son titre à la série, nous mène sous d'autres latitudes, c'est peu de le dire. 
Ici, sur un ton plus dramatique, on suit le parcours initiatique d’un jeune homme gay de 27 ans. Après la mort atroce de la personne la plus chère à ses yeux, écrasée par un camion poubelle, il décide d’explorer le monde de la nuit et ses plaisirs pour fuir la triste réalité de son deuil.
Le jour, il continue de travailler dans un salon funéraire sans rien montrer de sa dérive, mais le soir, il multiplie les rencontres, découvre l’alcool, la drogue et divers excès. Cependant, ses amis proches et ses collègues vont rapidement s’inquiéter de ce nouveau mode de vie. Le refus d'accepter la mort du père conduit le jeune homme (William Spetz, touchant et charismatique) au "n'importe quoi, n'importe comment" et parvient à nous bouleverser autant qu'il nous irrite. Au centre de cette vie disloquée demeure la recherche de l'amour, le seul, le véritable amour. Côté sexualité, la seule scène qui s'annonce presque aussi "caliente" que chez les Madrilènes tourne court. Comme tourne court cette saison 1, dont le concepteur (le jeune Spetz lui-même) nous frustre par une fin quelque peu bâclée, d'autant qu'il faudra attendre la fin de l'année prochaine pour connaître la suite. Mis à part cette réserve, on s'attache infiniment à ce garçon dévasté en quête de tendresse.

Bonus

Polar Park, série française de haut vol

C'est la divine surprise du moment, qu'un fidèle lecteur m'avait chaleureusement recommandée, m'incitant à regarder plus tôt que prévu ce cadeau distillé actuellement par l'indispensable Arte.
Synopsis : 
Après avoir reçu un mystérieux message, David Rousseau, auteur de polars en panne d'inspiration, se rend à Mouthe, le village le plus froid de France. Le même jour, un meurtre survient, mis en scène de manière aussi artistique que déroutante. Y voyant le point de départ inespéré d'un roman, Rousseau entame une enquête qui empiète sur celle de l'Adjudant Louvetot. Le trouble s'installe définitivement lorsque les meurtres s'additionnent. Il y aurait un tueur en série… à Mouthe ! 

C'est drôle et tragique, parfois tendre, palpitant. Dans le cadre de ce Park jurassien (et non jurassique), se déroulent des événements qui atteignent parfois au loufoque sanglant, dans le style propre au Fargo des frères Cohen, émaillé de multiples références (Umberto Ecco, sors de ce corps !). Évitant le Grand Guignol, Gérald Hustache-Mathieu nous met au cœur d'un climat qui oscille entre épouvante et comédie avec brio, sans jamais se prendre au sérieux. Le rôle principal est tenu par un Jean-Paul Rouve dont on constate qu'il se bonifie en vieillissant, atteignant de plus en plus la qualité d'un grand cru. L'acteur désormais célèbre est au centre d'une distribution (un "casting", pour les anglophones émérites qui pullulent sur la toile) parfaite. Son co-enquêteur est joué finement par Guillaume Gouix, lequel, cerise sur le gâteau, interprète un adjudant de gendarmerie… homo, en couple avec le joli Lyes, médecin-légiste joué par Adel Djemai. Contrairement à Elite, on ne nous dévoile quasiment rien de leur intimité, mais on s'en fout.
La surprise vient aussi d'India Hair qui joue une sémillante (je sais, ça ne se dit plus : gougueulisez !) professeure de français qui épice l'intrigue avec bonheur. Quant aux "seconds rôles", que du très bon : un joli bibliothécaire joué par Gaspard Meier-Chaurand (25 ans, le pauvre !), Olivier Rabourdin, Feodor Aknine et le grand Jean-Claude Drouot, entre autres. Photo superbe, musique angoissante à souhait, chansons bien venues : un must, comme disaient nos parents branchés !
(Arte en Ripley replay ou via Arte.tv) 

Guillaume Gouix et Jean-Paul Rouve, quel tandem !

Vive les vacances d'automne qui m'ont permis de butiner !

lundi 28 août 2023

Chaleurs

Elite, saison 5/5 | De gauche bas en haut, Manu Rios et André Lamoglia

Ah, ce Lancelot là !

 

Nicholas Clay
Arte diffuse ce soir Excalibur, le beau film de John Boorman (1981) : on n'a pas fait mieux, depuis, autour de la légende arthurienne, sauf, peut-être, le Sacré Graal des Monthy Piton sur le mode parodique. À la fois film-spectacle et film d'auteur épique, dramatique, sombre, flamboyant, Excalibur me laisse également le souvenir du plus beau Lancelot de l'histoire du cinéma, incarné par Nicholas Clay (1946-2000), acteur britannique qui fit ses débuts au théâtre (Shakespeare, of course, mais aussi Molière) sous la férule de Laurence Olivier, tourna (peu) pour le cinéma qui tenta d'exploiter maladroitement sa beauté, le distribuant, moustachu, dans un Amant de Lady Chatterley, navet destiné à surfer sur la vague d'érotisme déclenchée par Emmanuelle, avec la même Sylvia Kristel. Après ce film, sorti la même année qu'Excalibur, Clay tourna surtout pour la télévision.
Du film de Boormann, on retiendra, outre ses qualités intrinsèques, la beauté de cet acteur, dévoilée dans toute sa splendeur dans une scène d'amour filmée en extérieurs, où l'admirable plastique de l'acteur est de nature à troubler plus d'un garçon sensible malgré le caractère banalement hétérosexuel de la situation. J'en garde, quant à moi, un souvenir ému.

Ah, ce Lancelot là !

jeudi 15 décembre 2022

Moiteur








Bruno Banfi photographié par Jordan Ferreira
Il est rejoint (ça se comprend) par Nico Escoda.

vendredi 5 août 2022

Uoluoluof !

 Faisant un petit tour dans le grenier de ce blog, je suis, redécouvrant cette image, sur le point de défaillir.


J'ai fait une photo d'un garçon
prénommé D. presque identique
à celle-ci.
Il tourne la tête vers l'objectif
et s'esclaffe de se voir surpris 
en sa méticuleuse toilette.