Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


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lundi 5 novembre 2018

Guy Gilles, encore

Le DVD des éditions Montparnasse (autour de 20 €)
Les deux billets sur Guy Gilles ont suscité des commentaires très intéressants. Le court métrage ci-après nous transporte dans le Paris de la fin des années soixante ; il réveillera sans nul doute des nostalgies sonores ou olfactives (le métro, la salle des pas perdus de la gare Saint Lazare...) ou provoquera peut-être l'intérêt des plus jeunes pour cette époque que leur génération dit souvent envier à ses aînés. Ce sont des images simples, prises comme à la volée, avec un beau regard sur les gens et les lieux. Ce en quoi Guy Gilles semblait exceller. Je le découvre, comme beaucoup d'entre vous supposé-je, et vais me procurer le DVD ci-contre. Nous pouvons donc prévoir que ceci n'est pas le dernier billet sur ce cinéaste attachant.

jeudi 1 novembre 2018

Ciné Bijou

J'évoquais hier Guy Gilles, cinéaste méconnu qu'il ne faut pas oublier.
YouTube soit sanctifié (c'est Toussaint, aujourd'hui !) qui nous permet de découvrir ce court-métrage consacré en 1965 déjà à la disparition des cinémas de quartier, sujet qui m'a toujours tenu à cœur.
La promenade se déroule en compagnie de Patrick Jouané qui fut le comédien-fétiche du cinéaste.
Et qui n'était pas vilain, loin s'en faut :

mercredi 31 octobre 2018

Le regard de Guy Gilles


Ce sont deux photos de Guy Gilles (1938-1996), cinéaste "maudit" qui ne connut jamais le succès (à l'exception de Le clair de terre en 1970) mais auquel beaucoup rendent un véritable culte. Il réalisa en 1974 un documentaire sur Jean Genet, Saint, poète et martyr, dont la première projection fut perturbée par des fachos qui frappèrent le cinéaste.
Guy Gilles eut une liaison avec Jeanne Moreau, et mourut du Sida.
Les deux photos ici, permettent d'apprécier, à mon sens, la qualité du regard qu'il porta sur les garçons.
La caméra du Pan coupé, dans le court extrait ci-dessous caresse Patrick Jouané, qui jouera dans tous les films de Guy Gilles