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Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
"La gravité est le plaisir des sots"
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)
dimanche 30 septembre 2012
Le concert du dimanche : Rachmaninov | Horowitz - Metha -New York Philarmonic
Leçon de "grand Piano".
samedi 29 septembre 2012
vendredi 28 septembre 2012
Aujourd'hui, c'est "cinéma" !
Depuis la création de Gay Cultes,
j'ai posté plus 500 billets consacrés
ou faisant allusion au cinéma.
Films résolument gay,
ou orientés
(fantasmés ?)
gay,
la rubrique est ici : clic
j'ai posté plus 500 billets consacrés
ou faisant allusion au cinéma.
Films résolument gay,
ou orientés
(fantasmés ?)
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The Music Lovers (La symphonie Pathétique) : enfin !
Le film de Ken Russel (1970), biographie quasi-psychédélique de Piotr Ilyitch Tchaïkovsky fera l'objet d'une sortie DVD française en novembre.
Jusqu'ici, on ne pouvait se procurer qu'une "import" sans sous-titres français.
L'acteur Richard Chamberlain, habité (pour de multiples raisons...) par le personnage, incarne un Tchaïkovski tourmenté par son homosexualité, allant jusqu'à contracter un mariage qui s'avèrera catastrophique (belle création de Glenda Jackson en épouse délaissée (et pour cause !) qui finira par sombrer dans la folie).
La version donnée dans le film de la mort de l'immense compositeur est, bien évidemment, sujette à caution, ses causes réelles n'ayant jamais été élucidées.
J'insère ci-dessous un extrait du film relatant la création du fameux Concerto n°1 : extrait somme toute assez "sage", comparé aux "délires" qui émaillent le film de Ken Russel.
En tout cas, précipitez vous sur le DVD (22 novembre, si tout va bien) !
Jusqu'ici, on ne pouvait se procurer qu'une "import" sans sous-titres français.
L'acteur Richard Chamberlain, habité (pour de multiples raisons...) par le personnage, incarne un Tchaïkovski tourmenté par son homosexualité, allant jusqu'à contracter un mariage qui s'avèrera catastrophique (belle création de Glenda Jackson en épouse délaissée (et pour cause !) qui finira par sombrer dans la folie).
La version donnée dans le film de la mort de l'immense compositeur est, bien évidemment, sujette à caution, ses causes réelles n'ayant jamais été élucidées.
J'insère ci-dessous un extrait du film relatant la création du fameux Concerto n°1 : extrait somme toute assez "sage", comparé aux "délires" qui émaillent le film de Ken Russel.
En tout cas, précipitez vous sur le DVD (22 novembre, si tout va bien) !
Richard Chamberlain : habité ! |
CloClo : eh bien, non, et même tout le contraire !
Le public de l'idole des années 60-70, ces jeunes personnes qui se pressaient à ses "show" endiablés, était composé essentiellement de minettes sans cesse au bord de l'évanouissement et de garçons sensibles en pâmoison.
Le chanteur sautillant "à la voix de canard et aux jambes arquées" -c'est lui qui le disait !- était un "métrosexuel" avant l'heure, cheveux blonds entretenus à coups de shampoing sec et autres poudres magiques, nez refait, et tenues vestimentaires des meilleurs faiseurs à la ville comme à la scène.
Les fans de son grand rival, Johnny Hallyday, et les tenants d'une certaine presse, lui firent une jolie réputation d'homosexuel : nos amis hétéros qui revendiquent leur part de féminité apprécieront.
Or, voilà, l'homme -certains le regretteront ici ?!- était straight, et même très porté sur la gent féminine.
Ceux d'entre nous qui ont passé de doux moments entre les bras de garçons hyper-virils savent combien on ne peut se fier aux apparences.
Le film de Florent-Emilio Siri narre la carrière du chanteur, stoppée en pleine gloire ce jour de mars 1978 où l'homme décède par électrocution après avoir tenté de redresser une applique défectueuse dans sa salle de bains. Les rumeurs les plus imbéciles ont circulé à l'époque malgré le rapport de police et les nombreux témoignages confirmant la véracité des faits : il est vrai qu'une cause de décès aussi "banale" n'est guère faite pour enflammer les imaginations.
On craignait que le film consacré à l'idole ne verse par trop dans l'hagiographie. Même si l'on pouvait dénoncer encore plus le caractère -exécrable, selon certains- de cet homme hanté par la peur de la déchéance, on ne nous cache pas ses comportements pour le moins odieux avec sa fiancée France Gall ou ses efforts désespérés pour cacher son deuxième fils, dans le but, prétendit-il, de préserver sa vie privée quand il s'agissait plutôt de ne pas apparaître en "père de famille rangé" aux yeux de la foule de ses fans.
Le film fait également une allusion (pudique, il est vrai) à la mystification montée avec la complicité de son agent de l'époque, Paul Lederman, pour enrayer la baisse des ventes de disques de la star : un malaise sur scène, à Marseille, qui plongea ses admirateurs en émoi et fit la une de la presse et des journaux télévisés. Or, réfugié dans une clinique luxueuse, la vedette se portait comme un charme...
Personnage complexe, donc, animé par une volonté farouche de réussir, puis de se maintenir en haut de l'affiche, Claude François était donc sujet idéal pour un "biopic" qui échappe miraculeusement aux pièges du genre, recèle de très bonnes idées de mise en scène -un fort beau plan-séquence, notamment, ou telle scène de nuit dans Paris, où l'idole aux pieds d'argile tente de séduire celle qui deviendra la mère de ses deux fils d'une manière fort peu convenue...
Le film rend aussi justice à "My Way", tube planétaire, qui est une création 100% française, créée sous le titre "Comme d'habitude", l'une des rares bonnes chansons de l'artiste, au demeurant.
La scène où Claude apprend que Frank Sinatra vient d'enregistrer le titre est d'ailleurs l'une des plus fortes du film de F.E Siri.
On retiendra bien sûr l'interprétation de Jérémie Rénier dans le rôle-titre qui s'investit totalement, et dont on peut dire qu'il accomplit une vraie performance, même si, d'évidence, le style chorégraphique de Claude François est difficilement assimilable, même aux prix d'efforts respectables. Benoît Magimel incarne, lui, un Paul Lederman impérial : il y a longtemps que cet acteur n'avait pu trouver l'occasion de prouver son talent. C'est fait.
Côté féminin, on appréciera la création de Monica Scattini qui est une "mamma" de Claude stupéfiante, selon ceux qui l'ont approchée.
Guère de fautes, donc, dans cette biographie filmée que l'on aimera, même si le répertoire du chanteur-showman n'est pas de nos tasses de thé.
Ce n'est pas son moindre mérite.
DVD et Blu-ray chez TF1 Vidéo.
Version longue sur le DVD du combiné DVD+Blu-ray.
Le chanteur sautillant "à la voix de canard et aux jambes arquées" -c'est lui qui le disait !- était un "métrosexuel" avant l'heure, cheveux blonds entretenus à coups de shampoing sec et autres poudres magiques, nez refait, et tenues vestimentaires des meilleurs faiseurs à la ville comme à la scène.
Les fans de son grand rival, Johnny Hallyday, et les tenants d'une certaine presse, lui firent une jolie réputation d'homosexuel : nos amis hétéros qui revendiquent leur part de féminité apprécieront.
Or, voilà, l'homme -certains le regretteront ici ?!- était straight, et même très porté sur la gent féminine.
Ceux d'entre nous qui ont passé de doux moments entre les bras de garçons hyper-virils savent combien on ne peut se fier aux apparences.
Le film de Florent-Emilio Siri narre la carrière du chanteur, stoppée en pleine gloire ce jour de mars 1978 où l'homme décède par électrocution après avoir tenté de redresser une applique défectueuse dans sa salle de bains. Les rumeurs les plus imbéciles ont circulé à l'époque malgré le rapport de police et les nombreux témoignages confirmant la véracité des faits : il est vrai qu'une cause de décès aussi "banale" n'est guère faite pour enflammer les imaginations.
On craignait que le film consacré à l'idole ne verse par trop dans l'hagiographie. Même si l'on pouvait dénoncer encore plus le caractère -exécrable, selon certains- de cet homme hanté par la peur de la déchéance, on ne nous cache pas ses comportements pour le moins odieux avec sa fiancée France Gall ou ses efforts désespérés pour cacher son deuxième fils, dans le but, prétendit-il, de préserver sa vie privée quand il s'agissait plutôt de ne pas apparaître en "père de famille rangé" aux yeux de la foule de ses fans.
Le film fait également une allusion (pudique, il est vrai) à la mystification montée avec la complicité de son agent de l'époque, Paul Lederman, pour enrayer la baisse des ventes de disques de la star : un malaise sur scène, à Marseille, qui plongea ses admirateurs en émoi et fit la une de la presse et des journaux télévisés. Or, réfugié dans une clinique luxueuse, la vedette se portait comme un charme...
Personnage complexe, donc, animé par une volonté farouche de réussir, puis de se maintenir en haut de l'affiche, Claude François était donc sujet idéal pour un "biopic" qui échappe miraculeusement aux pièges du genre, recèle de très bonnes idées de mise en scène -un fort beau plan-séquence, notamment, ou telle scène de nuit dans Paris, où l'idole aux pieds d'argile tente de séduire celle qui deviendra la mère de ses deux fils d'une manière fort peu convenue...
Le film rend aussi justice à "My Way", tube planétaire, qui est une création 100% française, créée sous le titre "Comme d'habitude", l'une des rares bonnes chansons de l'artiste, au demeurant.
La scène où Claude apprend que Frank Sinatra vient d'enregistrer le titre est d'ailleurs l'une des plus fortes du film de F.E Siri.
On retiendra bien sûr l'interprétation de Jérémie Rénier dans le rôle-titre qui s'investit totalement, et dont on peut dire qu'il accomplit une vraie performance, même si, d'évidence, le style chorégraphique de Claude François est difficilement assimilable, même aux prix d'efforts respectables. Benoît Magimel incarne, lui, un Paul Lederman impérial : il y a longtemps que cet acteur n'avait pu trouver l'occasion de prouver son talent. C'est fait.
Côté féminin, on appréciera la création de Monica Scattini qui est une "mamma" de Claude stupéfiante, selon ceux qui l'ont approchée.
Guère de fautes, donc, dans cette biographie filmée que l'on aimera, même si le répertoire du chanteur-showman n'est pas de nos tasses de thé.
Ce n'est pas son moindre mérite.
Le vrai Claude, photographié par Jean-Marie Périer |
Jérémie Rénier, pas moins séduisant |
Version longue sur le DVD du combiné DVD+Blu-ray.
Quel métier ! |
WK-W
Sortie annoncée en Blu-ray (haute définition)
du beau film triste de
Wong Kar-Wai "Happy Together" (1997) .
L'édition DVD ne rendait pas justice
à la belle photographie du chef-opérateur
Christopher Doyle. Les captures d'écran
ci-dessous donnent à penser que c'est désormais
chose faite.
Chroniqué dans Gay Cultes ici : clic
Chroniqué dans Gay Cultes ici : clic
jeudi 27 septembre 2012
Arc-bouté
On appréciera plusieurs choses dans cette image :
l'environnement naturel qui incite à la promenade en forêt,
la souplesse du sujet,
l'ivresse que lui procure visiblement cette bouffée d'oxygène,
la réhabilitation d'un sous-vêtement que l'on dit désuet.
Et à part ça ?
mercredi 26 septembre 2012
De Pablo à Jean
Carte postale envoyée à J.Cocteau par Picasso depuis St Raphaël (Var) en 1919 - Via artnet |
mardi 25 septembre 2012
lundi 24 septembre 2012
Arrêtons-nous pendant 20 minutes
Une chorégraphie de Roland Petit
dansée par Nicolas Le Riche
et Marie-Agnès Gillot
Palais Omnisport de Bercy, Paris 2005 :
dansée par Nicolas Le Riche
et Marie-Agnès Gillot
Palais Omnisport de Bercy, Paris 2005 :
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