Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


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samedi 21 septembre 2024

Alvin Ailey à Paris

 Sept ans déjà : l'American Dance Theater d'Alvin Ailey en liberté à Paris :

mercredi 19 juin 2024

À Nissa la Bella


 La pissaladière, création niçoise, (voir billet précédent) m'a ramené à mes années azuréennes. Je détestais les galets de la plage de Nice, ville où je me rendais deux fois par semaine pour mes cours de piano, à l'âge du garçon de la photo ci-dessus. Je faisais toujours une halte dans le magasin-atelier bric-à-brac de Ben, lequel vient de mourir, choisissant le suicide quelques heures après la mort de son épouse avec laquelle il avait vécu une relation fusionnelle.
Les artistes locaux ont créé la fresque ci-dessous pour rendre hommage à l'artiste franco-suisse qui aura laissé une empreinte indélébile dans la grande ville méditerranéenne.

Photo France 3
Je faisais toujours une halte dans le magasin-atelier bric-à-brac de Ben...

jeudi 25 avril 2024

Entre les pierres

 

Photo de Jack Moulin
À Antibes,
l'artiste Ho Lui
sème ses œuvres
au gré des rues et
de ses envies. 
Si vous parcourez la vieille ville, ouvrez l'œil !

 © ERIC JACQUET / France Télévisions

vendredi 18 octobre 2019

S'élever

Projet Uso dei libri, Brad Downey, Rome 2015

ou
non

Aussi. Toute la série : clic


lundi 7 octobre 2019

Art de rue

Charlotte Corday, Rennes, France, 2011 - Par Žilda,
Les jeunes rennais passant devant cette oeuvre de Zilda en 2011 savaient-ils que les observait cette Charlotte Corday célèbre pour avoir assassiné le citoyen Marat, un fait marquant de la révolution française rapporté dans leurs livres d'histoire ?

mardi 17 septembre 2019

Un été 2019 (patchwork)

Un café à Vienne
Un "aperitivo" à Vista Darsena, Milano
Mariaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Au musée de la Scala, Milan(o)
Un trottinetteur s'appliquant sur son application, à Vienne.
Une amie très gracieuse en Morvan
Un gracieux "cameriere", à Pavie
Petit morceau d'un balcon : le mien, Paris
Gustav M. par Auguste R. à Vienne
2 jolis garçons à Vienne
Une ville amie des gays
Mecs à poils, par un certain Munch à Vienne (faudra que j'y revienne.)
Cékissuila ?
Chartreuse de Pavie jolie
La Scala n'a pas perdu son lustre au fil des années (mdr !)
Original du Requiem de la main de Giuseppe Verdi, fichtre !
Lui (Vienne)

dimanche 15 septembre 2019

Vu à Pavia (Pavie)






Une ruelle de Pavie.
Dommage que son étroitesse
n'ait pas permis à mon objectif
d'embrasser l'intégralité de ce mur.


mardi 3 septembre 2019

Arte milanese

L'art nous sauve, art de rue, Milan.
En me rendant pédestrement aux "Navigli" (au bord des canaux, secteur qu'il faut éviter les vendredi et samedi tant la foule et le bruit le rendent infréquentable) j'ai apprécié ces deux œuvres intéressantes.
J'aime bien l'expression artistique libre quand elle est de cette qualité, quand elle bouscule le passant.
Les tags, c'est autre chose : une agression.



jeudi 20 juin 2019

Mains tendues

Instagram @saype_artiste
C'est aujourd'hui la journée mondiale des réfugiés.
Avec pour partenaires SOS Méditerranée et la Mairie de Paris, l'artiste Saype a réalisé une immense fresque de 600 mètre de mains s'entrelaçant au pied de le Tour Eiffel.
Cette fresque géante a été réalisée avec de la peinture biodégradable dont le pigment est composé de craie, de charbon, et de caséine.
Ce n'est que la première étape du projet Beyond Walls qui enverra l'artiste aux quatre coins du monde pour y réaliser des fresques de même type.

Instagram @saype_artiste

jeudi 13 juillet 2017

Rome, Villa Fournaise

Il était une fois à Rome



Fin d'après midi : on accorde le Steinway de concert.
Ennio Morricone, 89 ans aux prochaines châtaignes, se produisait au Foro Italico vendredi dernier, devant une foule de mélophiles, ou de cinémanes, comme on voudra, public italien fidèle et dévoué au Maestro, lequel, désormais, dirige assis le grand orchestre symphonique et des chœurs dignes de la 9ème de Beethoven.
C'était une raison suffisante pour prendre l'un des chemins qui mènent à Rome : la voie des airs, en l'occurrence.
La tournée européenne du compositeur a pour titre 60 ans de cinéma. Elle permet de dérouler en musique une carrière bien remplie, où le cinéma politique (La bataille d'Alger ou Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçon, par exemple) alterne avec un cinéma-spectacle de haute volée (Il était une fois en Amérique et tous les Sergio Leone). Le concert de deux heures ne peut offrir la totalité d'une œuvre pléthorique, engendrant quelques frustrations : quelques mesures de "l'Amérique" qui compte pourtant cinq thèmes magnifiques, quand on se passerait du Professionnel, scie qui m'évoque une publicité pour aliments destinés aux toutous. Mais, enfin restituées telles qu'elles furent orchestrées pour les films (l'harmonica de Bronson, lancinant, ou les chœurs latino de Mission) les œuvres de ce musicien auquel le cinéma doit tant sont à la fois "classiques" et d'une inventivité sonore prodigieuse.

Rome à bout de nerfs


Pour le concert, la nuit s'était faite toute douce autour de ce Foro Italico si difficile à atteindre par transports en commun quand on réside à l'autre bout de la ville.
J'ai noté avec bonne humeur - pour les Italiens, je suis toute indulgence - que, malgré les annonces prohibant la prise de photos ou de vidéos, des centaines de smartphones captaient la soirée sans vergogne. Je suis évidemment contre ces captations sauvages qui abondent sur YouTube, qui transforment de purs moments de bonheur musical en cauchemar acoustique et visuel. C'est ainsi de nos jours : chaque possesseur de machins à X pixels, se prend pour Kubrick et répand sa daube sur Internet, dévalorisant le talent qu'il veut faire partager : tu parles d'un partage, ce n'est que de l'ego "eh, t'as vu, j'y étais, Moi !".

Qui me suit de plus ou moins près sait mon amour pour Rome.
Juillet n'est pas la meilleure période pour y séjourner : la chaleur accablante rend toute démarche digne des travaux d'Hercule.


De plus, l'ambiance n'est pas au beau fixe chez nos amis les Romains, lesquels semblent se mordre les doigts d'avoir porté à la tête de la commune une avocate issue du parti "populiste" 5 Stelle.
Il semblerait que ces gens fassent preuve en matière de gestion de la capitale de l'Italie d'une incompétence crasse.
Il suffit pour s'en aviser de se rendre dans l'autrefois si pittoresque Trastevere, dorénavant envahi par des hordes de touristes, un enfer ! La piazza Santa Maria in Trastevere est désormais la proie de margoulins qui exécutent de hideux tableaux à l'aide de bombes hautement polluantes (finition au chalumeau, s'il vous plaît), pendant que se succèdent dans les ruelles des troupes d'ados (même pas envie de les regarder, tiens !) de cinquante à soixante têtes de bétail par troupeau.
Par ailleurs, les lieux, dès l'arrivée par le tram, sont jonchés d'immondices divers, de matières plastiques accumulées le long des édifices. J'y vois, médusé, un quidam laver sa chemise dans la fontaine sous l’œil indifférent de touristes lobotomisés tout à leur perches-à-selfies.
J'en parle au charmant réceptionniste de l'hôtel, qui lève les yeux au ciel et me dit que depuis l'arrivée des nouveaux édiles, c'est de pire en pire, et que la police municipale fait mine d'ignorer ces flagrantes agressions à l'hygiène la plus élémentaire.
De nombreuses associations se sont liguées pour organiser une manifestation qui a eu lieu le mois dernier et a réuni une foule impressionnante sur la place du Capitole.
Il subsiste quelques affiches appelant à cette protestation. Les photos peu ragoutantes (agrandir l'image) donnent une idée de l'ampleur des dégâts.
Le thème de la manifestation était "Dalle stelle alle stalle !" en référence au mouvement "5 stelle" qui gère (si l'on peut dire) la ville.

Ballets bleus vaticanesques

 

San Giovanni in Laterano
Évidemment, vous n'ignorez pas le nouveau scandale qui éclabousse le Vatican : le secrétaire d'un cardinal des mieux placés dans la hiérarchie organisait des petites sauteries réservées aux hommes, que des voisins, alertés par les allées et venues et par le bruit, ont signalées à la police qui a découvert une scène d'orgie... romaine, tiens !
Un site d'informations précisait que les orgies entre hommes ne sont point interdites mais que c'est la quantité de drogues diverses découvertes sur les lieux qui engendrera des poursuites pénales.
Quant aux sanctions papales, ça n'a pas traîné : curé-secrétaire viré, et cardinal prié de prendre une retraite anticipée.
On attend, chez nous, la réaction de Crétine Boutin à ces "abominations".


Gourmandises d'origine

 

C'est chez Pompi que l'on trouve le meilleur Tiramisù de Rome, si !
C'est Via Albalonga 7, tout près de San Giovanni, et encore plus près de la Piazza Re di Roma. On peut s'y attabler (glaces délicieuses également, tavola calda, panini...) ou emporter son précieux gâteau (4 euros mérités !).
Je crois qu'il y a d'autres adresses à Rome.




Pas de chance : vous ne les voyez pas dans leur intégrité, tels que je les vis, déambulant dans le Palazzo delle Esposizioni qui présente une très belle exposition de photos des "Icônes de Hollywood". Mais ces deux garçons ni barbus ni tatoués étaient beaux à en chavirer. J'en ai cassé mon éventail.



Audrey, bien sûr !

Un peu de tout 


Vous avez cassé le talon de l'un de vos escarpins Louboutin ?
Dans sa roulotte bien équipée, ce gentil cordonnier effectuera une réparation express et vous pourrez aller danser sur A far l'amore comincia tu de Raffaela Carrà, comme dans La grande bellezza.







Ici, même les poubelles font dans le mystique..
 




Ce musicien, vraisemblablement Roumain, accorde son cymbalum après un magnifique Libertango d'Astor Piazzola.
Ce petit ensemble de musiciens anime la Via del Corso non loin de la Galleria Alberto Sordi (le vrai Roi de Rome !).
D'ailleurs, c'est dans un trattoria toute proche, que je retrouve la photo du grand acteur romain aux côtés de Lea Massari, dans Una vita difficile de Dino Risi, qui est sans doute l'un des dix plus beaux films du monde à mes yeux.
Il en faut parfois peu pour être comblé.
Ciao !
De plus, c'est l'une des plus belles scènes de ce chef-d’œuvre.