Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


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mardi 11 mai 2021

La Scala retrouvée : bravissimo !

 


Milan a un temps d'avance sur Paris.
La prestigieuse Scala a rouvert ses portes hier soir,
dans les conditions sanitaires adaptées :
Afin de respecter les normes de distanciation entre les musiciens, le parterre a été recouvert d'un plancher où a pris place l'orchestre, le public est cantonné aux balcons, l'entracte supprimé et les bars fermés : finis, pour le moment, les habituels tintements des flûtes à champagne et petits fours.


lundi 12 avril 2021

Rome, bien avant l'épreuve

Il est pratique de se donner rendez-vous sur la Piazza del Popolo au pied de la Scalinata del Pincio (escalier du Pincio) avant de monter jusqu'à la Villa Borghese, lieu privilégié de nos flâneries mais aussi de nos délires sur les Rosalies, t'en souviens-tu ?
La photo, prise par un touriste, date de juin 2006.

Nos délires sur les Rosalies

Ce sont mes premières "vacances" de printemps sans séjour italien.
L'Ami prodigieux est parti rejoindre les siens pour cette trop longue période.
Paris m'ennuie. Alors, pour fuir, j'écris.

samedi 6 février 2021

Je me souviens de ce matin d'hiver

Presley Gerber, réparateur de bicyclettes

Hier matin, le jeune homme-Ami qui m'a régénéré, et parcourt Paris à vélo pour se rendre en ses multiples lieux d'activités, m'envoie un message sibyllin qui démontre qu'il a entièrement assimilé, l'humour Silvanesque : " Mauvaise journée : j'ai cassé mon frein."
Le soir, à l'heure de l'aperitivo, nous nous livrons à ces joutes verbales que permet la langue française, riche de termes à double-sens.
Et nous faisons des concours... de Twist (si !).
Régénéré, vous dis-je.
Merci la vie.

 

dimanche 26 juillet 2020

Le bel hirsute


La vocation principale de ce journal étant de nous faire rêver, voici le genre de garçon, nature, que j'aimerais trouver au salon par un dimanche d'été qu'il embellirait.
Combien de sucres, l'ami ?

Je vous souhaite un bon dimanche.

vendredi 22 mai 2020

Top Chef-Pâtissier GC : le grand vainqueur

The baker's fight par Frank, on Flickr

À l'unanimité, j'ai décerné le grand prix
à ce jeune chef particulièrement doué,
notamment pour le dressage.

mardi 5 mai 2020

Merveilles confinées



Notre cher Jakub Józef Orliński   en réclusion, Eva Zaïchik et l'ensemble The Consort nous offrent ici cette aria Ah mia cara extraite de Floridante de Haendel.
C'est un véritable cadeau, ah ça, oui !



Pour ses vidéos en geôle, on prendrait presque Jakub dans ses bras.
Suis-je le seul à en rêver ?


lundi 17 février 2020

Impressions d'hiver ; diverses, aussi

J. par mr.finkFlickr. 

SPQR


Étrange mois de février encore balbutiant, où les vacances scolaires ont fait le vide dans le quartier : il faut dire que ma rue est bordée d'un lycée professionnel, d'une école élémentaire, et d'une maternelle, tout ceci favorisant, en temps ordinaires, une joyeuse - ou vociférante, dans l'un des cas -  animation qui justifie les double-vitrages du salon-bureau-salle à manger où je passe le plus clair (j'habite en hauteur) de mon temps quand je ne suis pas dans mes locaux professionnels.
C'est ouaté comme s'il avait neigé, comme dans les anciens mois de février où il neigeait, avant que tout ne se réchauffe, et plus vite que prévu, comme on peut le constater.
Mon dernier séjour à Rome - vous savez, la ville où tous les Parisiens rêvent d'habiter ! - m'a laissé en mémoire des trottoirs verglacés, et une neige devenue bouillasse ; un Paris d'après flocons, quoi.
Cette année, il y fera beau et presque chaud, selon la météo : une tenue tee-shirt-chemise-veste suffira dans la journée pour battre le pavé, à laquelle j'ajouterai un pull léger de bonne confection pour les soirées grappa dans mes ombres rousses d'observation (les initiés sauront) où l'on a inscrit à la carte une salade "Pasolini". 
C'est cette semaine.
La dernière fois, pérégrinant, j'avisai un hôtel dans le Trastevere où, sans mettre à jour mes intentions, j'ai envoyé des amis aoûtiens en repérages l'été dernier : bien m'en a pris, le test s'avérant plus que positif. Les tarifs n'ayant rien à voir avec ceux pratiqués en pleine saison, je flaire la bonne affaire.
Pas de programme établi, puisque Rome n'a plus aucun secret pour moi. Je plaisante, bien sûr : qui peut le prétendre, même après cent séjours ?
Peut-être finirai-je par voir un pape, cette fois ?

Ce Julien Green, quel gros pédé !


J'ai commencé la lecture du pavé (1376 pages pour ce premier tome !) : le Journal intégral de Julien Green, que la commère Peyrefitte (Roger, pas Alain, le ministre abhorré de De Gaulle) avait "outé", comme on dit au jour d'aujourd'hui (parce qu'on dit aussi "au jour d'aujourd'hui, si !).
C'est très intéressant : on apprend plein de choses sur les contemporains de l'écrivain franco-américain, qui fréquenta tous les gens de lettre du siècle dernier, étant donnée sa notoriété qui n'était pas des moindres, son entregent et, le journal étant de ceux que l'on dit intimes, son entrejambes, lequel ne chôma guère, à une époque où l'on draguait dans les bus, en faisant du lèche-vitrines avant de passer à d'autres plaisirs des papilles... bref, bien avant qu'on programme ses coups ou ses amours par l'entremise des "applis" pour smartphones, c'étaient des pérégrinations dans Paris que l'écrivain appelait à juste titre "aventures", car cette quête, effrénée en ce qui le concernait, relevait de la chasse aux trésors ; et quel trésors leva-t-il si l'on en croit !
Je suis pour l'heure au cœur de ses années 30, où l'auteur confie à ce confessionnal (il était hyper-catho !) tous les plaisirs auxquels il s'adonnait, et ce avec force détails, au point que j'en suffoque, moi qui eus tant de scrupules quand je couchai (!) sur le papier virtuel les scènes érotiques de mon roman : mais de nos jours, où le pilori est de retour, on peut imaginer Green tenant blog et se retrouvant à la merci de la vindicte populaire, et enfin lynché à mort sous les vivats de la foule déchaînée.
Ce journal, outre qu'il est bien écrit, est suffisamment bandant pour faire couler beaucoup de sperme, mais dans le secret des chambres d'ados qui s'aventureraient - tiens, encore et heureusement l'aventure ! - à le lire sous la couette à la lueur de la torche de leur smartphone, comme nous le fîmes des Amitiés particulières, lesquelles étaient beaucoup moins évocatrices, un simple baiser sur la bouche suffisant à faire naître, entre les draps, ce que je nommerai pudiquement... des flots d'exaltation !
C'est bien rigolo, et, de page en page, entre deux rencontres avec Gide, Cocteau, et autres éminents pédés de l'époque, on est pris à témoins de joutes agréables avec des jeunes gens peu farouches, ce qui permet de mesurer à quel point notre époque, si elle a ses avantages, est tout de même celle d'un gigantesque pas en arrière en matière de mœurs, qui "permet" des avancées sociétales de mes deux, genre "ouais, c'est cool, now on peut se marier" juste avant de se faire casser la gueule au coin de la rue parce qu'on a tenu un mec par la main.
Bref, vu qu'il n'est pas l'oeuvre du premier écrivaillon venu, et que ça nous révèle beaucoup de choses sur le temps passé et, finalement, le temps présent, ce bouquin dont je viens d'entreprendre l'escalade par la face nord, me semble indispensable à tout vieux nostalgique et, surtout, à tout jeune mec doté d'une qualité essentielle : la curiosité.

Une vision trop fugitive


J'ai souvent dénoncé ici la négligence vestimentaire qui fait l'ordinaire - c'est le cas de l'écrire - de nos concitoyens, jeunes et moins jeunes. J'avais relevé l'extrême élégance des Milanais de tous âges lors de mon dernier séjour dans la cité des Sforza (ou du risotto, c'est selon).
J'y notai que, même si l'on y croisait des modèles professionnels vêtus haute-couture, le quidam mettait un soin particulier à sa mise, sans pour cela se ruiner en marques de luxe (quoique...), mais qu'une tenue en prêt-à-porter choisie avec goût indiquait un respect de soi et des autres qui le distinguait du touriste de base, français notamment.
Arpentant l'autre après-midi la rue commerçante de mon quartier, j'avisai un jeune mec de seize ou dix-sept ans y cheminant au bras d'une jolie maman, un garçon pas plus beau qu'un autre, peut-être, mais vêtu de telle façon que j'en restai interdit : habillé "jeune", certes, mais avec recherche, et coiffé d'un feutre d'un coloris parfaitement assorti à sa tenue du moment.
Ça ne laisse pas de surprendre en ces temps uniformes, d'autant que, personnellement, je n'ai pas "une tête à chapeau" comme on dit.
Pour cette allure qui le sublimait, j'eus envie de dire merci à ce garçon.

De la tête aux pieds, tant qu'à faire.

Vie violente


Sur l'affaire Griveaux, pour lequel je n'avais nulle intention de voter, au demeurant, c'est, en quelques mots, Raphaël Glucksmann qui, dans fesses book, traduit le mieux ma pensée.
Je le cite donc : " Peu importe ce qu’on pense de Benjamin Griveaux, cette histoire est profondément dégueulasse, et inquiétante pour la suite. On s’en fiche de la vie sexuelle (totalement légale) de nos adversaires, on doit combattre sur le terrain des idées et des projets.
La politique, cela ne doit pas, cela ne peut pas être ça. Ressaisissons-nous collectivement ou nous allons tous nous noyer dans la fange. "

Si vous commentez*, merci de citer le paragraphe de référence.
Détendons-nous un peu, après tout ça, avec ce long jeune homme nommé Joland Novaj.


* Je m'efforcerai de publier les commentaires pendant mon court séjour romain, mais ne vous impatientez pas si j'ai quelque retard.


   

vendredi 17 janvier 2020

Faisons le tour...

Gabriel Leão par Pedro Pedreira
du propriétaire.

Ne trouvez-vous pas qu'il  y a trop
de fesses-à-l'air le vendredi dans ce blog ?
Vous pouvez répondre, mais contrairement 
aux politiciens, je ne tiendrai aucun compte
des résultats de ce sondage purement gratuit.

lundi 13 janvier 2020

D'hiver ( 2020 /1)

Le monde d'aujourd'hui


Je m'évertue, jour après jour, à distribuer ici un peu de bienveillance, d'y souffler quelques bulles de savon, je m'y repose avec vous du climat délétère qui nous asphyxie crescendo, de ce mouvement que rien ne semble pouvoir arrêter. Alors, comme beaucoup sans doute, je freine comme je peux, des deux pieds, je trouve de-ci de-là un beau visage, une attitude, une oeuvre d'art, voire une paire de fesses rebondie à souhait. Je nous offre quelques petits bonheurs qui permettent d'estomper un moment ce qui nous agresse, j'écoute quelque musique céleste née de l'un de ces trop rares bienfaiteurs de l'humanité que l'on appelle génies pour oublier le fracas, les fantoches qui gouvernent et jouent à se faire peur jusqu'au moment où tout peut s'effondrer.
Stefan Zweig
Je m'accorde aujourd'hui d'être plus sombre qu'à l'accoutumée, tant l'entassement des problèmes de toutes sortes que nous vivons atteint à présent des sommets qu'on n'aurait pu imaginer à l'époque bénie où ceux de ma génération d'entre-deux vivaient une période en parenthèse enchantée - et l'expression revêt en l'occurrence toute sa signification.
Mais nous n'avons pas fait grand chose, voyez-vous : on regardait ailleurs, comme l'avait dit tel dont on peut douter des convictions en la matière, et quand on lit le mépris et les haussements d'épaules de nombre de ceux qui portent la parole médiatique devant la colère de cette gamine venue du froid - et l'on dira demain "du tiède" -, ça résume très exactement où nous en sommes.
On lira et relira Le monde d'hier de Stefan Zweig, qui parle tout d'abord des temps heureux pour nous faire assister au glissement progressif vers l'horreur.
Jamais écrits n'ont été autant d'actualité.

Un café, avant de retourner chez les fous ?


Vienne : le Café Central de nos jours
Le même au temps de S.Zweig . Très masculin, non ?


Il est peut-être une institution du monde de Zweig qui n'a pas changé : les cafés de Vienne. S''ils sont rafraîchis périodiquement, le temps semble s'y être arrêté, si ce n'étaient les smartphones des touristes qui traînent sur les tables quand ils ne sont pas rivés tels des prothèses à l’œil de leurs propriétaires.
Les Viennois s'en distinguent, qui les gardent dans leur poche intérieure en mode silencieux ou vibreur et sortent pour prendre un appel important : la politesse, quoi ; encore une notion disparue.
On sourira tristement, pensant à nos cafés d'ici où "faut consommer !", de leur description par l'écrivain dans le livre évoqué plus haut :
« Le Kaffeehaus représente une institution d'un genre particulier, qui ne peut être comparée à aucune autre au monde. C’est en fait une sorte de club démocratique ouvert à tous pour le prix abordable d’une tasse de café où chacun peut s’asseoir pendant des heures, discuter, écrire, jouer aux cartes, s’occuper de son courrier et surtout consulter un nombre illimité de journaux et de magazines. Chaque jour, nous étions assis pendant des heures, et rien ne nous échappait. »


L'homme est un loup pour l'homme


À l'assaut ! 
Et c'est peu de le dire !
Comme on le sait, ce sont les "parisiens-têtes-de-chiens, parigots-têtes-de-veaux" qui ont le plus à souffrir des grèves dans leur vie quotidienne.
Hormis les inconvénients subis par les usagers (qu'ils soutiennent ou non le mouvement actuel), ce sont les incivilités les plus crasses qu'ont à endurer ceux qui tentent d'emprunter un bus ou un métro, lesquels circulent rarement quand le trafic n'est pas carrément suspendu.
C'est la jungle, qui me fait penser à la catastrophe historique du "Bazar de la charité" dont on sait que la majeure partie des survivants furent des hommes qui piétinèrent sans vergogne femmes et enfants lors de l'embrasement.
Ces événements  permettent de constater le piteux état de notre société, dont cette "médiocratisation" galopante (le vocabulaire, par exemple, c'est effrayant !), en contrepoids malheureux  à l'extraordinaire progrès que devait permettre la révolution numérique et ce que l'on nomma autrefois "autoroutes de l'information" devenues pistes d'assaut en mode Mad Max virtuel tout aussi violent et néfaste... C'est à des pugilats qu'assistent à longueur de parcours les personnes qui ont choisi de se déplacer dans Paris à deux ou quatre roues (certains amis en font le compte quand ils me rejoignent à Vespa), c'est d'une mini-guerre civile que fut le spectateur cet ami devant absolument prendre un bus le jour de Noël, qui m'adressa en bout de parcours ces quelques mots clavés :  "je suis en larmes de ce que j'ai vu". 
Ainsi est, aujourd'hui, la "douce France" du poète, lequel, aujourd'hui, aurait droit au lynchage des réseaux "sociaux" pour cette affaire de prétendu mineur détourné qui lui valut quelques ennuis dans les années soixante...
Mais ce sera l'objet du prochain articulet.
Pour nous consoler quelque peu (tout n'est donc pas perdu ?), cet homme auquel on tendait un micro en région : "Non, ça va, les plus à plaindre, ce sont les Parisiens."
Sans ajouter "têtes de chiens".


Les moins de 16 ans



Je me souviens très bien de cette édition  d'Apostrophe où Denise Bombardier dit son fait à Gabriel Matzneff. Nous étions ce soir-là réunis chez un ami où nous avions l'habitude de regarder l'émission de Pivot-le-prescripteur grâce à laquelle nous pouvions établir nos listes de lectures à venir sans grand risque d'être déçus.
Je me rappelle notre réaction de jeunes gens modernes et libérés devant la colère teintée de stupéfaction de la Québécoise, qui pourrait se résumer à un "mais qui c'est, cette connasse ?".
Le temps a fait son oeuvre qui m'a rendu peut-être un peu moins con, un peu moins enclin à l'indulgence vers ce qui, étant transgressif, devrait mériter louanges ou, au pire, indifférence. 
Non, le comportement de Matzneff, prédateur s'affichant comme tel, n'est pas le moins du monde excusable et oui, on tombe des nues en découvrant que l'homme a encore aujourd'hui chronique ouverte dans un magazine à grande diffusion et reçoive encore des prix et les honneurs, sous forme de subsides, de la république.
Une couverture des années 30. Inconcevable aujourd'hui.
J'ai lu par ailleurs - mais je répugne à "balancer", comme le veut la mode du temps -, des lignes pour défendre cette "paroisse" des ogres, proclamant qu'un Tony Duvert, grand consommateur de chair fraîche était un grand écrivain, tout le reste n'étant, bien sûr, que... littérature.
Certes, l'attirance éprouvée jusqu'à consommation envers les mineur(e)s par de grands noms (Gide et Montherlant ne sont pas les moins illustres) et par d'autres de moindre importance (Peyrefitte et son enfant de "cœur" célébré dans Notre amour) n'est pas une révélation de nature à les mettre au ban de la littérature... du moins jusqu'à présent. Si le simple fait d'imaginer un homme mûr copulant avec un enfant me donne la nausée, je trouve toute forme de lynchage indigne d'une société civilisée. D'autre part, le retrait de la vente d'ouvrages sulfureux sans aucune forme de procès par des éditeurs qui les ont autrefois reçus, lus, publiés et promus et, soudainement, ces autodafés virtuels où l'on jette une oeuvre, si indigne soit-elle, sont (encore) un signe des plus inquiétants sur la tournure que prend l'esprit du temps. 



Lu hier dimanche

Les thèmes des "romans-jeunesse" évoluent de manière appréciable : ainsi, je suis le point de terminer Romance (!) d'Arnaud Cathrine (Robert Laffont), sorte de journal intime d'un adolescent gay de notre temps. C'est à la fois touchant, sincère, moderne. 
Une sorte de Tombe, Victor ! d'aujourd'hui... qui ne me rajeunit pas. 
Mais c'est grave passionnant !
Attention aux résumés sur les sites, qui divulgâchent à mort ! Cela dit,on se doute, à mi-parcours de ce qui va se produire. Le bouquin donne envie de mieux écouter et d'échanger avec de jeunes gays pour combattre "âgisme" et "jeunisme" (on peut combattre les barbarismes, aussi).
De plus, jolie couverture, objet agréable au toucher.

Note vers 14h45, lundi 
J'ai fini ma lecture pour le dessert.
Je m'attendais quelque peu à cette fin.
Elle n'a rien cependant de convenu, et
confirme que Romance est un roman 
exaltant, excitant voire, sur l'adolescence.



Si vous voulez commenter,
merci de citer le titre
du paragraphe concerné.




dimanche 24 novembre 2019

Cacio e pepe* ?

Spaghetti. Köln, Deutschland. ph argentique (c) Fabien J.R Raclet 1967
* Spaghetti "cacio e pepe" :
simplissime spécialité à base de 
pecorino romano et de poivre. 
Je crois en avoir déjà donné la recette
ici-même.

samedi 12 octobre 2019

Navigli : les bonnes surprises de Milan(o)

Navigli, Milan(o)

C'est le quartier animé de Milan(o), à la fois populaire et "bobo" (qu'est-ce qui ne l'est pas ?) où l'on peut profiter des terrasses pour des aperitivi consistants à prix modique, manger une pizza garnies de vraies tomates et non d'un coulis industriel, se promener au crépuscule, en saison, et croiser de jolis garçons qui ne font pas la gueule.
On peut, comme à Paris, mais en bien moins cher, faire une balade sur les canaux et même des "croisières" (j'adore l'emphase italienne ! ).

dimanche 15 septembre 2019

Vu à Pavia (Pavie)






Une ruelle de Pavie.
Dommage que son étroitesse
n'ait pas permis à mon objectif
d'embrasser l'intégralité de ce mur.


mercredi 7 août 2019

Peut-on manger italien à Vienne ? Oui !


De mon séjour à Vienne, je n'ai pas encore dit que je n'avais guère apprécié la gastronomie locale (hormis la fameuse Sacher torte, à se damner !) ; affaire de goût. Certes, les saucisses que l'on engloutit à la volée sont très goûteuses, et le goulash de juillet, même d'excellente facture, n'est certes pas de saison. De même, les escalopes viennoises ("wiener schnitzel" sont des "stoufa gari"* comme on dit du côté de Nice, et j'ose préférer une bonne milanaise, on ne se refait pas.
Après avoir fait le tour de la cuisine locale, j'ai eu la surprise de découvrir un"vero" ristorante italiano qui s'étend sur une jolie place devant une belle église. Et, vous avouerai-je, ce fut un plaisir, de retrouver la langue italienne "à la fraîche" en dégustant des mets absolument respectueux des recettes transalpines.


* À Nice, on ne dit pas étouffe-chrétien, mais, en l'occurrence, "étouffe-rat".

Poste d'observation

« Ensemble magnifique; au coucher du soleil, nous apercevions sept lacs. 
Croyez-moi, mon ami, on peut courir la France et l'Allemagne sans avoir de ces sensations-là. »
Stendhal
In Rome, Naples et Florence

Varese, Lombardie, It.

mardi 6 août 2019

Péché d'été


L'ouzo est la boisson nationale grecque.
On le boit en apéritif allongé d'eau glacée, ou sur des glaçons après le repas, en digestif.
Un ami, originaire du Pirée, prétend qu'il s'agit de l'universelle panacée : oui, ça guérit tout !
En ouser modérément toutefois.

lundi 29 juillet 2019

La fin est proche


La disparition des "frites-maison" dans la plupart des restaurants et brasseries français est le signe évident que nous sommes entrés dans une terrible période de décadence.

dimanche 28 juillet 2019

Indispensable Bialetti

Monsieur sait faire un bon café (X)

Je viens de lire des énormités dans un article d'un hebdomadaire bien connu consacré au café, et, précisément, comment en faire un qui soit de qualité.
Pour les cafetières italiennes, dont la célèbre Bialetti, les journalistes citent l'auteur d'un "Livre du café" qui prétend que l'utilisation de cet objet relèverait d'un véritable parcours du combattant et nécessiterait un bac + 3. Je connais peu de foyers italiens qui ne possèdent cet instrument d'une facilité de manipulation enfantine, pour peu que l'on dispose d'une gazinière (il y a aussi, à présent, des modèles pour induction) et de sept à huit minutes d'un temps, qui, je le concède, est fort précieux par les temps qui vrombissent. On remplit la chaudière (élément du bas) d'eau jusqu'à la buse, on met du café jusqu'à emplir le filtre sans tasser le moins du monde, on pose sur le feu (le brûleur doit être plus petit que la base), on attend que ça chante Rigoletto (on peut vérifier en soulevant le couvercle que la partie haute est pleine), on remue (c'est important !) et on se sert un café au vrai goût italien : on ne s'est pas ruiné en capsules polluantes ; on a simplement vérifié sur le paquet de café qu'il est compatible ou, mieux, on moud soi-même son café en grains pour une mouture moyenne. 
La marque citée plus haut est la référence en la matière, la plus fiable. Et inusable, pour peu qu'on en prenne soin : pas de produits vaisselle (l'eau claire suffit) et vérifier le joint de temps à autre.


lundi 22 juillet 2019

Vienne : garçons sur toiles

Egon Schiele
“Portrait d'Herbert Reiner (Reiner Boy)” (1910), Belvédère, Vienne

Il faut évidemment s'attarder dans les salles du Belvédère, y admirer de nombreuses œuvres d'Egon Schiele pendant que  les troupes touristiques s'agglutinent autour du célèbre Baiser de son maître Gustav Klimt, que je révère tout autant, croyez-le bien, mais au calme, de préférence.
Il y a beaucoup d'autres œuvres de Schiele au Musée Leopold, que je visiterai la prochaine fois.

Depuis le palais du Belvédère, vue sur les jardins (Silvano)


Le Männer am meer d'Edvard Munch est également exposé au Belvédère. Comme pour le Reiner boy de Schiele, là-haut,  j'ai préféré insérer des reproductions trouvées sur la toile, bien meilleures que les photos que l'on peut faire sur place, sauf à disposer d'un trépied, du matériel adéquat et à mettre tout le monde dehors. 
Je trouve très con l'attitude des visiteurs qui ne peuvent se séparer de leur "téléphone intelligent" ("smartphone" pour les anglophones) scotché à l’œil tout au long de la visite. Je l'ai déjà fait, mea culpé-je, mais j'avais l'impression de ne pas regarder, de ne pas m'imprégner. L'idéal est de prendre son temps, de s'asseoir face aux œuvres, de tenter de percer leur mystère, de les savourer... J'ai l'impression de dérouler des banalités, mais tellement de gens ne savent plus jouir, n'est-ce-pas ?