Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


samedi 30 avril 2022

Charmant Charlie

Charlie Besso ph David Altobelli
Le même en plein strip-tease sur parquet
En rêverie


Potinons un peu :
Charlie Besso, 20 ans à l'automne prochain et
tik-tokeur de profession (ça existe !) est
actuellement en couple avec l'acteur (paraît-il)
Christian Weissmann, un vieux de 22 ans, lequel convolait auparavant avec une starlette déjà botoxée nommée Brenna D'Amico.
Charlie est beaucoup mieux : ce n'est que mon avis.


Ahlalalalala, y'a des gays partout, ma bonne dame !

Comment bats-tu ?

Heartstopper est la nouvelle série "avec garçons qui s'aiment" de Netflix.
On peut regarder à partir de 7 ans, indique la plateforme.
C'est moins chaud qu'Elite, supposé-je.

Délivrou

Le livreur Jean Rommier (1952)*. On en mangerait !

 *Le livreur Jean Rommier affiche un bouton "I Like Ike" sur le panier de son vélo lors de la campagne de 1952 de Dwight Eisenhower à la présidence des États-Unis.

vendredi 29 avril 2022

L'heureuse surprise

Ilian Bergala bis

 Un aimable correspondant, ayant lu mon billet sur le bel Ilian Bergala dans Le premier été, m'a signalé que des photos plus "détaillées" étaient à disposition "en cherchant mieux". Dans le souci permanent de faire plaisir à mes lecteurs, je leur offre celles-ci :






Je
vous
en
prie.


jeudi 28 avril 2022

Les joies saines de la lecture

Boccadoro, 2021, ph. Alessandro Pollio

Dessin de Voutch

"CI VEDIAMO A CASA", un amour gay à l'italienne

 C'est une belle histoire d'amour en 3 parties. Les deux acteurs italiens sont magnifiques. Ne sont disponibles, hélas, que des sous-titres en anglais. Même si vous ne maîtrisez pas l'italien, c'est très accessible. L'idée de mettre à l'image un (beau) flic gay, partagé entre l'amour et le devoir, ajoute une touche originale à l'intrigue.
À visionner de haut en bas : 



mercredi 27 avril 2022

Peux-tu me le prêter juste un instant ?


Bon anniversaire, G. !

Je m'autorise un message personnel.
Ne commentez pas, sauf pour saluer ce chef-d'œuvre intemporel de la chanson françoise.

Cette chambre n'est pas la mienne

 Je crois que Pour Elise
est la seule œuvre du génie Beethoven
que je ne supporte pas.
Même par Kempff, c'est dire !
Il est vrai, cependant, que je prends
un plaisir quelque peu sadique à observer
la tête de l'élève qui découvre ce qui suit
le thème principal.

Voici néanmoins ma version préférée (merci qui ?) :

mardi 26 avril 2022

L'angelo romano

Piazza Venezia, Roma | Photo Silvano

Mes pauvres tympans !




Figurez-vous qu'il s'est mis en 
devoir de jouer de la cornemuse !
Je lui ai dit
-- Sais-tu comment on accorde deux cornemuses ?
-- Euh, non...
-- En jetant l'une des deux !

Je le hais tendrement.
Ce n'est pas lui sur cette photo.
Il est bien plus beau.

lundi 25 avril 2022

Les caprices de Blogger

 Au moment où j'écris, la colonne de droite de ce blog se retrouve en pied de page.
Chez vous aussi ?


"Mon amant de Saint-Jean" | Chapitre II | Épisode 8 : Un parfum de scandale

(...) je vivais un amour majuscule...
Résumé

1937
Personnages et lieux multiples : partie de Saint-Jean, Aveyron, où deux adolescents vivent une intense relation amoureuse, l'histoire nous a menés ensuite à Neuf-Brisach (Alsace) où nous avons fait la connaissance de Roland Sieffert, un garçon de seize ans qui découvre sa sexualité et veut s'efforcer de dissimuler ses penchants. À Montpellier sont entrés en scène deux amants qui ont fait la connaissance, en flash-back, d'Etienne Jacob, un retraité qui habite Saint-Jean, le destin de nos personnages finit par s'entremêler dans ce qui n'est qu'un début.



Saint-Jean, septembre 1937

  Un "parfum" de scandale. C'est n’importe quoi, cette expression : un scandale, ça pue ; nettement plus qu’une odeur de sainteté. Celui-là s’est répandu comme coulée de lave sur tout le pays. On ne parlait plus que de ça chez Pichon où, ce matin-là, j’étais allé échanger les bouteilles consignées. Les conversations sur le front popu’ qui, déjà, s’essoufflait, les ricanements des résignés de naissance sur mon oncle Louis et les quatre ou cinq rouges partis pour l’Espagne, furent occultés par cette nouvelle parvenue en un clin d’œil du gros bourg voisin. Au Vigan, l’épouse du boulanger avait surpris au fournil, lors d’une nuit d’insomnie, son jeune frère en posture plus qu’équivoque avec son propre mari ! La femme, en proie à une incontrôlable crise de nerfs, avait ameuté toute la petite ville, hurlant sa rage et son dégoût sur la place publique, ce qui eut pour effet de mettre aux fenêtres des maisons bourgeoises tout ce que la bourgade comptait d’honorables bonnets de nuit.
En termes grossiers, la boulangère, trompée comme il était inconcevable de l’être, décrivait à qui voulait l’entendre la scène abominable à laquelle elle venait d’assister : son cher et doux époux besognant entre deux fournées de miches son sien petit frère ! Le brouhaha fut tel que les deux gendarmes de service durent faire moult tours de pédales pour tenter de calmer la population. Hagarde, la pauvresse trouva refuge chez une vieille tante avec laquelle elle entra en prières jusqu’au petit matin. Quant aux coupables, ils durent subir les assauts d’une populace déterminée à leur faire payer l’intolérable. La boulangerie fut placée sous la protection de la maréchaussée jusqu’à nouvel ordre. La situation, inédite, mit les autorités de la ville dans le plus grand embarras, car les adultères, ici, se réglaient toujours sans procès, entre concitoyens désireux de préserver leurs petites vies faites de joies minuscules. La nouveauté, ici, était d’une taille abyssale. On décortiqua le code pénal : attentat à la pudeur, incitation de mineur à la débauche, il fallait étudier tout l’arsenal législatif et définir l’acte. Pour commencer, on enferma le boulanger et le gamin fut conduit chez ses parents où il eut droit à une cuisante correction en attendant que l’objet du scandale soit exilé chez de lointains cousins.
  En ce premier samedi d’un septembre généreusement ensoleillé, une horde de Huns, à laquelle Clément Chaumard et Solange Gleize s'étaient joints sans vergogne, encore plus belliqueux que les plus hargneux de leurs pays, monta aux Aspres jusqu’à maison de l’amour, jusqu’au refuge douillet où, par malchance, cet après-midi-là, je me trouvais avec mon Jeannot, pelotonné contre lui à demi nu dans le lit de nos félicités, pendant que Jacob, en bas, préparait un goûter qui s’annonçait plantureux.  Cette cohorte, au cœur de laquelle certains brandissaient pelles et râteaux en guise d’armes de guerre, hurlait sa volonté de débarrasser Saint-Jean de cette saloperie qui jetait l’opprobre sur toute la contrée. Ils forcèrent la porte d’entrée alors que nous nous terrions, terrorisés, dans le cellier dont le vieil Etienne avait bloqué la porte avec quelques-unes des bûches destinées à mourir à petit feu dans l’âtre quand seraient venus les premiers frimas.
Au moment où cédait ce dérisoire rempart, où le visage de Chaumard déformé par la haine apparaissait, je poussai un cri à faire trembler sur ses fondations toute une maisonnée. Ce fut la voix de ma mère qui me ramena au réel. Elle m’avait trouvé en sueur, rivé à la tête du lit, hagard. La douce musique de sa voix, où je retrouvais la sonorité des berceuses de ma plus tendre enfance, parvint à calmer l’atroce bouffée d’effroi qui m’avait arraché ce hurlement. Dans les jours qui suivirent, rien ne vint dissiper le souvenir de ce mauvais rêve, confortant ma détermination à quitter au plus tôt et quel qu’en soit le prix cette contrée où je vivais un amour majuscule qui, le songe malsain le prophétisait, pouvait être à l’origine d’une flambée de haine qui le briserait bien malgré nous.
(À suivre) 
©  Louis Arjaillès - Gay Cultes 2022 

dimanche 24 avril 2022

Jeune acteur prometteur

Les feuilletons français ne sont guère ma tasse de cappuccino, Tf1 encore moins. Il faut s'intéresser néanmoins à la série Ici tout commence dont l'histoire se déroule dans le prestigieux institut de gastronomie Auguste Armand, en Camargue. L'intrigue tourne autour des élèves de l'institut, ainsi que des professeurs et du personnel, et traite de la rude compétition de l'école, des problèmes, de la vie et des relations de chacun.
La série fait une large place à la diversité et reflète fort bien l'attitude des jeunes gens de la génération actuelle dont beaucoup ne veulent se définir par rapport à la sexualité. J'en connais pour lesquels les étiquettes "homo" ou "hétéro" sont obsolètes.
Dans l'épisode que j'ai vu récemment, j'ai eu le plaisir de retrouver Khaled Alouach, 24 ans, remarqué dans le film De toutes mes forces de Chad Chenouga en 2018.
Dans la série, Khaled est Théo Teyssier, fils aîné du grand chef pâtissier Emmanuel Teyssier, interprété par l'excellent Benjamin Baroche, avec lequel il entretient une relation conflictuelle, voire toxique.
Défini par ses partenaires comme "animal et intuitif", Khaled Alouach semble promis à une belle carrière.

De dos, l'excellent Benjamin Baroche



Et puis, sur ce beau sourire...
Bon dimanche !
Votons !

Torride !


On peut passer la pub.

C'était en juin 2015.
Le très avenant Ilian Bergala (La famille bélier) se dévoilait à une heure de grande écoute, sur France 3 !
La légende affirme : "le beau gosse qui fait craquer les filles..."
Pas seulement, pas seulement...
Ça valait bien une rediffusion, non ?


Votons !

Un jour peut-être ou peut-être jamais (rediffusion)

Le dépit nous meurtrissait de ne pouvoir crier notre amour à la face du monde. Pour échanger un baiser, il fallait s'assurer, d'un regard circulaire, que personne ne nous observait. Nous entrions dans les immeubles, et aurions pu décrire précisément la taille, l'emplacement et la marque de tous les ascenseurs du quartier qui abritaient nos fugitives étreintes. Tu disais : " Tu verras qu'un jour pas si éloigné, les garçons qui s'aiment pourront aller de par les rues se tenant par la main. Ils pourront se bécoter sur les bancs publics comme dans la chanson. Comme tout le monde. "
Je pleure aujourd'hui, car je sais que je ne verrai jamais ce jour.
 
Silvano-Août 2016

Petit déjeuner dominical

Il n'attend que vous.
Votons !

samedi 23 avril 2022

Un accident est si vite arrivé


Ni l'un ni l'autre, et puis tant pis ?
Cela dit, les jeunes "insoumis" qui m'entourent, sans exception,
ne joueront pas avec le feu demain, même si c'est à contrecœur.
Tout le monde n'a pas les mêmes capacités de réflexion, hélas.

Elite




Extraits de la quatrième saison
 


  

Jacques Perrin : inoubliable

 La mort de Jacques Perrin me touche énormément.
D'une longue et belle carrière d'acteur, de réalisateur et de producteur (Microcosmos, Les choristes...), je retiens, entre autres, la chanson de Maxence dans Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy et la sublime scène finale de Nuovo cinema Paradiso de Giuseppe Tornatore.


jeudi 21 avril 2022

À poils !

Déluge à San Marco

Photo Paul Stoakes
Je me souviens
de la première fois
où je me trouvais à 
Venise sous une pluie
battante.
C'était en décembre 2003.
On venait de célébrer
la renaissance du Phénix :
La Fenice, restaurée à l'identique,
après l'incendie qui la ravagea en 1996,
venait de renaître de ses cendres.

Giuseppe Cacace - Getty

mercredi 20 avril 2022

Tellement élégant

L'acteur Cillian Murphy

Le piano pleure

 Triste week-end pascal pour la musique : deux très grands pianistes ont quitté ce monde.
Nicolas Angelich (décédé lundi à l'âge de 51 ans) et Radu Lupu, 76 ans, parti dimanche 17 avril, resteront dans nos cœurs comme deux artistes exceptionnels.

Radu Lupu

Nicolas Angelich



mardi 19 avril 2022

Battements de cœur




Ce couple en totale nudité se trouve au nouveau cimetière de Neuilly. Il est l'œuvre d'Auguste Maillard (1864-1944) et figure sans explication dans nombre de blogs gays. Il s'agirait en fait d'une sculpture où l'homme de gauche consolerait l'autre du deuil qui l'afflige. Je préfère l'interpréter tout autrement. En laissant vagabonder mon imagination cinéphile, je pense à la scène finale des Visiteurs du soir de Marcel Carné (1942) et je choisis de transposer en illustration de l'amour, sentiment universel.

Chat alors !


lundi 18 avril 2022

"Mon amant de Saint-Jean" | Chapitre II | Épisode 7 : Louis Rochs

"On n'est pas les seuls !"
Résumé
À Montpellier, au printemps de l'année 1937, le jeune couple que forment André Foulques et Marcel Fabre a fait la connaissance d'Etienne Jacob, universitaire retraité qui vit à Saint-Jean. Le lecteur retrouvera, par un retour en arrière, ces trois personnages que l'on a vus parcourir la contrée à bicyclettes dans le premier chapitre. Ce sont les deux garçons que Claude, le narrateur, a surpris un soir partageant un long baiser passionné à travers la fenêtre de la chambre mansardée de la maison du vieux Jacob. L'image des deux amants avait bouleversé le jeune Claude : "on n'est pas les seuls !", avait-il déclaré à son ami Jean Goupil, avec lequel il vivait une liaison hors norme.

  En famille, quand on évoquait le frère de ma mère, on prenait des airs entendus et quand ma curiosité se faisait insistante, on me répondait que le tonton était un peu « drôle ». On sous-entendait que ce « vieux garçon » était en quelque sorte un « demeuré ». Louis Rochs était coiffeur pour hommes et parcourait la région à moto pour couper les cheveux des villageois selon un calendrier préétabli. À Saint-Jean, il exerçait le matin, tous les premiers vendredis du mois. Il en profitait pour prendre avec nous le repas de midi, m’apportant à chaque visite ces bâtons de chocolat fourrés d'une substance sucrée indéfinissable qu’il achetait à l'entrée du village chez Verdeille, l'épicier. Mon oncle était un homme de petite taille, malingre, aux cheveux blonds coupés courts, d'une bienveillance à toute épreuve, qui, à mes yeux, ne méritait aucunement l’attitude navrée qu’affichaient mes parents quand ils parlaient de lui. Maman, malgré tout, lui vouait une véritable affection et se liquéfia en ruisseaux de larmes quand elle apprit par une lettre hâtivement rédigée que Louis était parti rejoindre les brigades internationales en Espagne.
« Alors ça, j’aurais jamais cru qu’il en soit capable ! » siffla mon père, aussi admiratif que stupéfait. Quand j’informai Jeannot de cet événement considérable, sa première réaction fut de s’exclamer « Eh bien, qui va nous couper les cheveux maintenant ? Si c’est ma mère, ça va être un massacre ! », pour déclarer aussitôt que s’il était plus vieux, il ferait comme lui, et « Chapeau, le Loulou ! ».

L’ostracisme dont mon oncle Louis fut la victime au sein de la famille fut tel qu’un jour de 1947, peu de temps avant sa mort, je décidai de lui rendre visite à Montpellier, où il s’était retiré, exténué, brisé par ce qu’il avait subi, torturé et laissé pour mort en Catalogne, sauvé miraculeusement par des compatriotes avant de regagner la France en trente-neuf, désespéré par la suite de ne pouvoir rejoindre la résistance tant les séquelles des supplices infligés l’avaient handicapé. Il avait néanmoins rendu quelques services en faisant passer des messages ou – on pourrait aujourd’hui s’en amuser – en sabotant les coupes de cheveux des Allemands qui fréquentaient le salon de la Grand-Rue où il était employé. Nous nous sommes rencontrés au « Riche », à la terrasse duquel, dix ans auparavant, Marcel Fabre et André Foulques s’étaient liés d’une belle amitié à Etienne Jacob. Je ne sus ce jour-là trouver les mots justes, incapable de lui dire combien j’avais conscience de ce qui nous unissait, de ces inclinations qui l'avaient mis au ban de la famille. Avant de le quitter, je lui ai dit mon admiration dont il a sans doute compris qu’elle saluait son engagement. Le regret d’avoir été si peu loquace me hantera jusqu’à la fin de mes jours.
(À suivre) 
©  Louis Arjaillès - Gay Cultes 2022 

dimanche 17 avril 2022

Et joyeux pecs*

Enzo Carini, chocolatier

* Tout à mes écrits pour demain, 
j'ai failli oublier.
Les cloches à la volée m'ont rappelé
que je devais aller cacher des œufs pour
mon gentil voisin et ami.

Bienveillance

Je trouve
qu'une heureuse bienveillance
émane de ce beau gosse.

Bon dimanche !
 

Pensées pour Sacha

 

Enregistrées en Italie par notre cher Alexander Malofeev alors âgé de seize ans, les 24 Variations sur un thème de Paganini de Rachmaninov recèlent ces quelques pages qui démontrent à quel point le compositeur russe exilé aux États-Unis a pu inspirer les auteurs de musiques de films.
Rachmaninov n'est pas le premier à avoir exploité le thème du prodigieux violoniste italien : Brahms, avant lui, l'avait développé en variations pour piano solo que vous pouvez écouter dans leur intégralité par la merveilleuse Yuja Wang ici : clic

Mes pensées vont aujourd'hui vers Alexander, victime collatérale artistique de la guerre déclenchée par le dictateur russe en Ukraine.

Un petit déjeuner de rêve

Jonathan Skeesick

samedi 16 avril 2022

ElitE saison 5 : muy caliente !

 
Chaude, la nouvelle saison d'Elite, série "bling bling" (Netflix) où Patrick (le bouillant Manu Rios) tombe amoureux du bel Ivan, interprété par le Brésilien André Lamoglia.
Ivan n'est pas gay, ou, sans divulgâcher... presque pas.
Les Espagnols ne se cachent pas derrière leur petit doigt, ce qui nous vaut une scène d'amour torride qui m'a littéralement stupéfié !


Patrick (Manu Rios) et Ivan (André Lamoglia)