Charlie Besso ph David Altobelli |
Le même en plein strip-tease sur parquet |
En rêverie |
Charlie Besso, 20 ans à l'automne prochain et
Charlie Besso ph David Altobelli |
Le même en plein strip-tease sur parquet |
En rêverie |
Un aimable correspondant, ayant lu mon billet sur le bel Ilian Bergala dans Le premier été, m'a signalé que des photos plus "détaillées" étaient à disposition "en cherchant mieux". Dans le souci permanent de faire plaisir à mes lecteurs, je leur offre celles-ci :
C'est une belle histoire d'amour en 3 parties. Les deux acteurs italiens sont magnifiques. Ne sont disponibles, hélas, que des sous-titres en anglais. Même si vous ne maîtrisez pas l'italien, c'est très accessible. L'idée de mettre à l'image un (beau) flic gay, partagé entre l'amour et le devoir, ajoute une touche originale à l'intrigue.
À visionner de haut en bas :
Je m'autorise un message personnel.
Ne commentez pas, sauf pour saluer ce chef-d'œuvre intemporel de la chanson françoise.
Je crois que Pour Elise
est la seule œuvre du génie Beethoven
que je ne supporte pas.
Même par Kempff, c'est dire !
Il est vrai, cependant, que je prends
un plaisir quelque peu sadique à observer
la tête de l'élève qui découvre ce qui suit
le thème principal.
Voici néanmoins ma version préférée (merci qui ?) :
Au moment où j'écris, la colonne de droite de ce blog se retrouve en pied de page.
Chez vous aussi ?
(...) je vivais un amour majuscule... |
1937
Personnages et lieux multiples : partie de Saint-Jean, Aveyron, où deux adolescents vivent une intense relation amoureuse, l'histoire nous a menés ensuite à Neuf-Brisach (Alsace) où nous avons fait la connaissance de Roland Sieffert, un garçon de seize ans qui découvre sa sexualité et veut s'efforcer de dissimuler ses penchants. À Montpellier sont entrés en scène deux amants qui ont fait la connaissance, en flash-back, d'Etienne Jacob, un retraité qui habite Saint-Jean, le destin de nos personnages finit par s'entremêler dans ce qui n'est qu'un début.
Saint-Jean, septembre 1937
Les feuilletons français ne sont guère ma tasse de cappuccino, Tf1 encore moins. Il faut s'intéresser néanmoins à la série Ici tout commence dont l'histoire se déroule dans le prestigieux institut de gastronomie Auguste Armand, en Camargue. L'intrigue tourne autour des élèves de l'institut, ainsi que des professeurs et du personnel, et traite de la rude compétition de l'école, des problèmes, de la vie et des relations de chacun.
La série fait une large place à la diversité et reflète fort bien l'attitude des jeunes gens de la génération actuelle dont beaucoup ne veulent se définir par rapport à la sexualité. J'en connais pour lesquels les étiquettes "homo" ou "hétéro" sont obsolètes.
Dans l'épisode que j'ai vu récemment, j'ai eu le plaisir de retrouver Khaled Alouach, 24 ans, remarqué dans le film De toutes mes forces de Chad Chenouga en 2018.
Dans la série, Khaled est Théo Teyssier, fils aîné du grand chef pâtissier Emmanuel Teyssier, interprété par l'excellent Benjamin Baroche, avec lequel il entretient une relation conflictuelle, voire toxique.
Défini par ses partenaires comme "animal et intuitif", Khaled Alouach semble promis à une belle carrière.
De dos, l'excellent Benjamin Baroche |
La mort de Jacques Perrin me touche énormément.
D'une longue et belle carrière d'acteur, de réalisateur et de producteur (Microcosmos, Les choristes...), je retiens, entre autres, la chanson de Maxence dans Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy et la sublime scène finale de Nuovo cinema Paradiso de Giuseppe Tornatore.
Photo Paul Stoakes |
Giuseppe Cacace - Getty |
"On n'est pas les seuls !" |
En famille, quand on
évoquait le frère de ma mère, on prenait des airs entendus et quand ma
curiosité se faisait insistante, on me répondait que le tonton était un peu « drôle ». On sous-entendait que ce « vieux
garçon » était en quelque sorte un « demeuré ». Louis Rochs était coiffeur
pour hommes et parcourait la région à moto pour couper les cheveux des
villageois selon un calendrier préétabli. À Saint-Jean, il exerçait le matin,
tous les premiers vendredis du mois. Il en profitait pour prendre avec nous le repas de midi, m’apportant à chaque
visite ces bâtons de chocolat fourrés d'une substance sucrée indéfinissable
qu’il achetait à l'entrée du village chez Verdeille, l'épicier. Mon oncle était un homme de
petite taille, malingre, aux cheveux blonds coupés courts, d'une bienveillance
à toute épreuve, qui, à mes yeux, ne méritait aucunement l’attitude navrée qu’affichaient
mes parents quand ils parlaient de lui. Maman, malgré tout, lui vouait une
véritable affection et se liquéfia en ruisseaux de larmes quand elle apprit par
une lettre hâtivement rédigée que Louis était parti rejoindre les brigades
internationales en Espagne.
« Alors ça,
j’aurais jamais cru qu’il en soit capable ! » siffla mon père, aussi
admiratif que stupéfait. Quand j’informai Jeannot de cet événement considérable, sa première réaction
fut de s’exclamer « Eh bien, qui va nous couper les cheveux
maintenant ? Si c’est ma mère, ça va être un massacre ! », pour
déclarer aussitôt que s’il était plus vieux, il ferait comme lui, et
« Chapeau, le Loulou ! ».
Enregistrées en Italie par notre cher Alexander Malofeev alors âgé de seize ans, les 24 Variations sur un thème de Paganini de Rachmaninov recèlent ces quelques pages qui démontrent à quel point le compositeur russe exilé aux États-Unis a pu inspirer les auteurs de musiques de films.
Rachmaninov n'est pas le premier à avoir exploité le thème du prodigieux violoniste italien : Brahms, avant lui, l'avait développé en variations pour piano solo que vous pouvez écouter dans leur intégralité par la merveilleuse Yuja Wang ici : clic
Mes pensées vont aujourd'hui vers Alexander, victime collatérale artistique de la guerre déclenchée par le dictateur russe en Ukraine.
Chaude, la nouvelle saison d'Elite, série "bling bling" (Netflix) où Patrick (le bouillant Manu Rios) tombe amoureux du bel Ivan, interprété par le Brésilien André Lamoglia.
Ivan n'est pas gay, ou, sans divulgâcher... presque pas.
Les Espagnols ne se cachent pas derrière leur petit doigt, ce qui nous vaut une scène d'amour torride qui m'a littéralement stupéfié !
Patrick (Manu Rios) et Ivan (André Lamoglia) |