Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


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mardi 29 avril 2025

Massimiliano Caiazzo, acteur craquant



Netflix diffuse actuellement les quatre saisons de Mare Fuori (The sea beyond), tournée essentiellement à Naples par la RAI, rencontrant un immense succès en Italie et désormais partie à la conquête du monde. La série se déroule en grande partie dans un centre de détention pour mineurs. Les voyous du centre ont commis des délits plus que hautement répréhensibles, dont une flopée de meurtres, volontaires ou involontaires. C'est une suite de films très "napolitains", avec des personnages que j'aurais pu croiser dans les rues de cette ville brûlée et brûlante, fascinante. On s'attache à ces "sauvageon(ne)s" au fil des épisodes et au personnel d'encadrement, humain, compatissant, un peu trop idéal. Mais les acteurs sont excellents, notamment ces jeunes, haïssables et touchants à la fois, acteurs et victimes d'un système mafieux dont peu d'entre eux voudraient trouver l'issue. Quatre saisons, c'est beaucoup, trop sans doute, la lassitude venant, si ce n'est l'attrait que j'éprouve pour Massimiliano Caiazzo,  28 ans (photos), qui interprète Carmine, un garçon que des aléas diaboliques ont conduit entre des murs que l'on franchit, un peu aisément selon moi, à l'occasion des permissions accordées qui permettent… d'autres délits.
Si les scénaristes ont parfois cousu de fil blanc leur intrigue, n'en reste pas moins que le contexte a de quoi me ravir, ne serait-ce que par le dialecte local et les images de la ville qui danse sur un volcan.
Il faudra attendre la troisième saison pour qu'apparaissent deux (beaux) garçons gay. Le peu que j'en ai vu est loin des situations torrides des séries espagnoles, mais l'intégration dans les feuilletons pour jeunes adultes de protagonistes homos est devenue monnaie courante. Ce n'est pas ici que l'on s'en plaindra.
Toujours est-il que le personnage de Carmine (pur et impur à la fois, mais "straight"), joué par ce Massimiliano en découverte, est admirablement mis en valeur. 
Craquant, vous dis-je !


Supplément.
Les "sauvageons" de Mare fuori
sont de la même eau (de mer) que
ces ragazzi que j'avais capturés lors
d'un séjour napolitain :




vendredi 14 mars 2025

"Ciao bambino" : le cinéma italien va mieux

 Après les années de vaches maigres de l'ère Berlusconi et malgré le peu d'intérêt pour la culture manifesté par l'extrême droite populiste au pouvoir (comme partout où elle le détient), le cinéma italien se relève peu à peu, que l'on croyait agonisant. Il faut fouiller dans ce que produisent nos voisins transalpins : il y a fréquemment des pépites. Lesquelles ne sont pas toujours projetées en France, ou, hélas, en catimini, comme ce fut le cas pour Stranizza d'Amuri (Fireworks), il y a deux ans (visible uniquement en VOD sur Univers Ciné !).

Ciao bambino, d'Edgardo Pistone, tourné en noir et blanc, 35 mm, a obtenu le prix du meilleur premier film à la Fête du Cinéma de Rome. Il a été projeté par la Cineteca de Bologne, haut lieu du 7ᵉ art s'il en est. Non, ce n'est pas un film traitant, comme le précédent, d'amours gays. Mais les ragazzi napolitains font partie intégrale de l'intrigue, comme le démontrent la photo ci-dessus et la première bande-annonce, en italien sous-titrée en anglais : c'est ce que l'on peut se mettre sous les yeux pour l'instant, mais ça laisse prévoir un excellent film. Patientons !

Projection-débat avec l'équipe du film au Modernissimo de Bologne

lundi 12 août 2024

Verona : i ragazzi della Piazza Erbe


 Belle rencontre nocturne sur cette place très touristique de Vérone, plus intimiste qu'en journée, où, à cette heure avancée d'une soirée magique — le Valpolicella et la grappa m'ayant désinhibé un tantinet -, je sympathisai avec ce groupe de garçons volubiles Le jeune homme en blanc, à gauche, était magnifique. Je trouvai "pasolinien" le petit frisé de droite : il ne savait rien de Pasolini. Après la consultation de Wikipédia, il ne semblait nullement contrarié d'avoir lu que le grand Pier Paolo était homosexuel. Sans nul doute aura-t-il compris l'intérêt que je lui manifestais. Un point culminant (et non d'orgue, c'était trop bref) de ce séjour enchanteur.    

dimanche 11 août 2024

samedi 3 octobre 2020

mercredi 2 septembre 2020

Torino... no

Saisi par Silvano, Turin, septembre 2017





Je n'irai pas à Turin cette année comme j'en avais pris l'habitude pour assister aux concerts du festival MiTo (Milano-Torino).
Dommage : comme le démontre cette photo prise en 2017, c'est une ville extrêmement sympathique.

dimanche 14 octobre 2018

Un peu d'Italie (13)


Il ragazzo del Parco Sempione (Milan/Milano, décembre 2016)
Photo Silvano


Je rejoignais  Paris dans l'après-midi.
J'ai eu l'impression que le garçon effectuait pour moi, et pour moi seul, ses figures acrobatiques.
On ne pouvait mieux conclure un séjour placé sous le signe de la "bellezza".

dimanche 16 septembre 2018

Vélos

Photos Silvano à Venaria Reale (Piemonte, It.)

Il suffisait juste de lever le nez de son plat de spaghettis inoubliables  (pomodorini, basilic, crème de burrata...) pour admirer le manège de ces grands enfants autour de la grande petite place (dans ce pays, même modestes, toutes les places sont grandes) de cette royale localité, proche de la grande cité où je m'étais arrimé, dernière respiration avant la reprise d'activités sous apnée.
Bon dimanche !

mardi 14 août 2018

À Trieste

Photo Silvano Mangana
Je retournerais bien à Trieste,
ville incomprise.
J'en garde le souvenir d'un étrange séjour.
Je croyais n'être pas satisfait, mais j'ai ressenti un pincement au cœur en la quittant.

lundi 14 mai 2018

Encore un peu, dites !


Il a plu à Paris ce dimanche, il neigeait chez les Ardéchois.
Deux semaines déjà que j'arrivai à Mantova (Mantoue), où le ciel de fin d'avril se parait de ce bleu d'Italie qu'on ne verra jamais ici.
Ces jardins du Palazzo des Ducs de Gonzague bruissaient seulement de la musique des oiseaux de passage.
Lors de la visite, des colonies de gamins des écoles, des classes de collégiens indifférents — c'est banal — à la beauté des lieux, se bousculaient, piaillant, s'ébrouant ensuite sur la Piazza, "gelati" en mains, heureux d'être enfin venus au terme du pensum.
Les plus âgés, émancipés déjà, se détachaient de leur groupe pour fumer des cigarettes roulées et échanger, sans doute, quelques secrets d'hommes à l'une de ces tables d'un Caffè du centre historique où la bouteille d'eau minérale coûte 1 euro cinquante, service compris.

... indifférents à la beauté des lieux...

... échanger, sans doute, quelques secrets d'hommes.

dimanche 6 mai 2018

Bergamasques


Dans le parc du Castello, à Bergamo.
J'ai pensé à Michelangelo Merisi.

Bon dimanche !


samedi 25 février 2017

dimanche 1 janvier 2017

Le ragazzo de l'an nouveau



Vendredi, dans le Parco Sempione (le plus grand de Milan(o), voyant que je voulais le photographier, l'ange a tenu à faire une démonstration de son aisance à la barre.
Son sourire a éclairé cette journée marquée par le dépit de devoir quitter l'Italie après un séjour une fois de plus exceptionnel.
Un peu troublé, je n'ai réussi que ces deux photos presque nettes.
Le zoom de mon smartphone a montré là ses limites.
Ce ragazzo ne quittera pas ma mémoire .


Amis fidèles,
connus et inconnus,
le monde a besoin de fraternité
d'amour, de solidarité, de paix.
Avec ce garçon simple et gentil qui ne sait pas
encore qu'il est beau, je souhaite à chacun de vous une Bonne Année 2017.
Silvano

dimanche 28 août 2016

Le "ragazzo" du Campo

Rome, août 2016 - Ph. Silvano
Aimable, souriant, attentif, sans s'efforcer aucunement de l'être , ce jeune "cameriere" ("garçon de café") a sublimé l'aperitivo que nous prîmes sur cette terrasse du centre historique.
Ce genre de petits bonheurs enchante la vie.

Buona domenica !
Bon dimanche !