Dominik Sadoch et Hernán Cano par Leonardo Veloce
Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
"La gravité est le plaisir des sots"
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)
vendredi 31 mai 2019
jeudi 30 mai 2019
mercredi 29 mai 2019
La passion selon Matthew
Matthew Later est un modèle américain de 24 ans qui semble assumer des choix peu courants dans son domaine, et notamment une série de photographies résolument "glam-rock" qui rappelle l'époque de Paul Slade et la grande période déjantée de David Bowie.
Beau, oui, mais avec une vraie "tronche" qui le classe à part dans cette profession où les très jolis garçons passent comme des comètes, aussitôt appréciés et encensés, très vite oubliés.
De plus, Matthew a lu et apprécié L'homme sans qualités de Robert Musil.
Ce qui est déjà bien.
L'Opéra de Vienne fête ses 150 ans
GUO CHEN (CHINE NOUVELLE/SIPA) |
Au programme également, cette année, la France profonde du Morvan, et Turin pour le MITO.
mardi 28 mai 2019
Une bibliothèque...
bien
achalandée.
J'ai déjà publié
cette photographie
l'an dernier, mais je pense
qu'il faut tout faire pour encourager la lecture.
Sicile
lundi 27 mai 2019
Félix polyvalent
Félix Mallard, 21 ans,
est un acteur, musicien,
et modèle australien.
Il est également champion d'escrime.
Et puis c'est tout.
L' "incruste" de Banksy à Venise contre les "navi" : grandiose !
Hors Biennale, Banksy a exposé sur la place publique à Venise contre les "navi", ces grands bateaux-à-bestiaux qui polluent la lugune.
Comme un vulgaire faiseur de croûtes, il a été rapidement chassé par les pandores locaux.
Cette vidéo, rapidement devenue virale, devrait avoir quelques conséquences sur l'appréhension de ce problème par les internautes. Enfin !
Génial Banksy, merci !
Cette oeuvre de rue serait également due à Banksy :
Comme un vulgaire faiseur de croûtes, il a été rapidement chassé par les pandores locaux.
Cette vidéo, rapidement devenue virale, devrait avoir quelques conséquences sur l'appréhension de ce problème par les internautes. Enfin !
Génial Banksy, merci !
Cette oeuvre de rue serait également due à Banksy :
copyright @laposimeoni |
Quel lundi, mes amis !
Prix d'interprétation amplement mérité à Cannes pour
Antonio Banderas dans Douleur et Gloire, d'Almodovar.
Mais le chouchou de Gay Cultes, c'est César Vicente.
Pour le découvrir mieux, voyez le film !
J'ai rêvé cette nuit que j'étais une petite bassine rose.
dimanche 26 mai 2019
Cadeau joyeux : Camille, Arthur et André s'éclatent !
Concerto pour piano et orchestre No. 2 en sol mineur, Op. 22 de Camille Saint-Saëns
2è et 3è mouvements, Allegro scherzando-Presto
Pianiste: Arthur Rubinstein
London Symphony Orchestra-André Previn (HD video)
Allez, de bonne humeur pour toute la journée !
Merci Messieurs.
samedi 25 mai 2019
Quoi de neuf ? BACH !
Ce contrepoint est joué par Kimiko Ishizaka, dont Wikipédia nous dit :
Kimiko Douglass-Ishizaka est une pianiste et haltérophile germano-japonaise née le 4 décembre 1976 à Bonn. Elle a également pratiqué la force athlétique.
Comme quoi, pour s'attaquer au titan J.S Bach, faut du muscle !
vendredi 24 mai 2019
jeudi 23 mai 2019
Reconstitution
C'est à Crema (Lombardie, Italie).
Et ainsi naissent les mythes.
Je ne vous fais pas l'injure de vous demander de quoi il s'agit.
Prora
Un film de Stéphane Riethauser (Suisse 2012)
avec Tom Gramenz and Swen Gippa.
Dans l'ancien ancien de vacances nazi de Prora, sur la Baltique, abandonné, Jan et Matthieu, adolescents allemands et français, se lancent dans une aventure qui confronte leur identité et met en danger leur amitié. Un voyage d'exploration de soi, une odyssée de l'adolescence masculine, Prora est une histoire passionnante et tendre d'amour et d'amitié.
Beau film.
En HD qui plus est.
mercredi 22 mai 2019
"Agostino", dans "l'enfer" des cinémathèques
Inceste, homosexualité, pédérastie (et aujourd'hui, on emploierait plutôt le terme "pédophilie" !)...
On ne manquait pas d'air dans l'Italie des années 60.
Témoin ce film de Mauro Bolognini, d'après Alberto Moravia, où l'on assiste au passage de l'enfance à l'adolescence du jeune Agostino qui donne son titre au film.
La production et la diffusion de ce genre de film serait impossible de nos jours, ou, tout au plus, vouée aux circuits parallèles.
On sent d'ailleurs que Bolognini, qui n'était pas un "petit" cinéaste, est mal à l'aise avec son scénario. Évoquer la sexualité adolescente est très casse-gueule, et il faut l'adresse d'un Téchiné, chez nous, pour éviter les embûches inhérentes à l'exercice : à quel âge commence la sexualité, et à quel âge est-il acceptable de la montrer sur un écran ? Ces questions habitent l'auteur d'Agostino, auxquelles il est bien incapable de répondre ; en toute logique.
On appréciera le lieu de tournage, Venise et son Lido, admirablement photographiés en noir et blanc, que Visconti magnifiera quelques années plus tard.
Dans le rôle de la mère, Ingrid Thulin, que l'on retrouvera dans Les damnés, chez Visconti également.
Curieux film, en tout cas, où l'on oscille entre Luchino V. (le Palace où résident le garçon et sa mère, le Florian de San Marco) et Pier Paolo Pasolini pour la peinture des ragazzi perdus de la lagune, le tout sur la première Gymnopédie de Satie allègrement pompée par Rustichelli, et sans mention du compositeur original au générique.
Un ofni (objet filmé non identifié), donc, donné ici en version originale d'après une cassette VHS, d'où la qualité relative : le film n'est pas disponible sur un autre support.
Si l'on comprend quelque peu la langue de Dante, et si l'on n'est pas rebuté par le sujet, on passera 82 minutes pas inintéressantes :
Synopsis :
Agostino, jeune garçon de 12 ans, éprouve une passion à la limite de
l'inceste envers sa mère. Ils passent ensemble un mois de vacances à Venise.
Renzo, l'amant de circonstance de sa mère, bouleverse la vie affective
du jeune garçon qui la pensait inaccessible au désir et toute à lui. Le
garçon, par défi, se lie avec une bande de ragazzi, gamins de la
lagune, livrés à eux-mêmes, et qui ont pour chef Saro, un homme qui est attiré
par Agostino. Cela provoque une forte jalousie du jeune amant de
l'homme et entraîne les moqueries des garçons de la bande. Cet été sera
pour Agostino un passage de l'enfance à l'adolescence et une perte de
ses illusions.
Recrutement
Engagez-vous, rengagez-vous, qu'ils disaient !
Il est vrai que s'ils arrêtent tous les barbus, nos rues seront bientôt un "no man's land".
mardi 21 mai 2019
Douleur et gloire (Dolor y gloria) : Pedro de nos amours
Faut-il vous recommander, lecteurs et visiteurs, d'aller découvrir le nouvel opus de
Pedro Almodovar ?
Je suis sûr que beaucoup d'entre vous, déjà, s'y sont précipités ; à raison.
Outre les deux scènes "homo" bouleversantes, cette simili-autobiographie où Antonio Banderas assume parfaitement de n'être plus l'objet contondant de la Loi du désir, le cinéaste espagnol le plus important depuis que Luis Bunuel a quitté ce monde trop réaliste pour lui, nous offre une nouvelle tranche de comédie humaine traitée cinématographiquement avec l'immense talent qu'on lui connaît, qui nous le rend depuis longtemps déjà indispensable.
Cet enfant confondant d'intelligence, de lucidité, d'un talent précoce en domaines artistiques, prenant conscience si tôt, comme toi, comme moi, nous, de ce qu'il est, de la nature de son désir, c'est aussi lui, Pedro Almodovar, qui, plus tard, sera l'enfant terrible d'un cinéma espagnol ravivé à la faveur de la "movida".
Une vie balayée du regard - et quel regard ! - en quelques 2 heures - même pas, pas assez ? -, au terme desquelles on a tant de mal à s'arracher à cet univers dont on se sent une nouvelle fois si proche.
Après le très réussi Julieta, le grand Pedro signe un chef-d’œuvre.
"Son" chef d’œuvre ?
Pedro, Penelope, Antonio : trio gagnant. |
... prenant conscience de la nature de son désir... De dos (et quel dos !), César Vicente |
Argument :
Une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L’impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à tourner.
lundi 20 mai 2019
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