Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


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mercredi 3 décembre 2025

Cabo Negro : en salles (trop peu) aujourd'hui


Un beau film solaire, âpre et elliptique. (Télérama)

Le cinéaste marocain Abdellah Taïa décrit une jeunesse perdue, vidée de tout affect, fataliste.
Des adultes un peu terrifiants aussi, qui aiment abuser du corps des jeunes gens, homme ou femme, sans y voir aucun problème. Et des étrangers égoïstes, honteux de leur sexualité...
(Les Inrocks)

J'y reviendrai.

Saint Narcisse, de Bruce La Bruce


Images extraites du long-métrage et montées pour une durée de 7 minutes et 53 secondes.
Le film dans son intégralité n'a pas très bonne réputation.
Pour mémoire, La Bruce est l'auteur de Gerontophilia qui reçut en 2014
un excellent accueil critique et public.

samedi 29 novembre 2025

Choses de la vie, ou "De si de la (bémol)"

Sièges sociaux

Je lui aurais bien offert...
Est-ce mon nouveau statut de retraité, imprimé peut-être sur mon auguste front, ou, malgré un visage de choupinou à faire baver Chalamet, mon abondante (vrai !) chevelure immenaculée ? Toujours est-il que, de plus en plus souvent, il y a toujours une bonne âme pour me laisser sa place dans le Métropolitain. Les premières fois, tout en remerciant d'un sourire forcé, j'étais vexé et effrayé face à l'inexorable fuite du temps. J'ai noté que, pour la plupart d'entre elles, ces marques de courtoisies proviennent de la gent féminine ; le signe, sans doute, que les femmes ont à subir, encore de nos jours, l'absence de galanterie des butors ordinaires. Pour être juste, l'autre après-midi, un beau jeune gars m'a abandonné son siège. Je lui aurais bien offert Lettres à un jeune poète ou Corps et âme, qui sont les deux ouvrages dont je fais cadeau à mes élèves pour leurs dix-huit ans.

L'Arque de triomphe

Exercice de diction
Les voix qui s'expriment professionnellement dans les médias devraient être soumises à des tests de diction.
Arque de triomphe, parque de Sceaux, matche de foot, mois de marse précédent, font florès sur les ondes.
Ça fait partie de ces agacements qui me font bondir comme un adepte du trampoline.
Les "du coup", "de base", "au final", et cet "en vrai" dont use et abuse Macron pour faire jeune, ont le don de me donner des envies de coups de pieds dans les tibias.
Je précise que mes râleries n'ont d'autre finalité que la pédagogie.
Nota : il y a aussi "Géralde Darmanin", mais ça, c'est beaucoup moins grave.

Préférer le train

Comme beaucoup d'entre nous, j'ai renoncé aux voyages en avion. Dans la mesure du possible, je privilégie le train. C'est le cas si je dois me rendre n'importe où en Europe. Ainsi, j'avais opté pour ce mode de transport pour mon dernier séjour en Italie. Un TGV de notre compagnie nationale (c'était moins onéreux que la "Freccia Rossa") m'a mené à Turin dans le même temps qu'il faut pour rallier Nice.
Et contrairement à nombre de nos contemporains, j'aime prendre mon temps, livre en mains, écouteurs (dernier cri : sans fil, s'il vous plaît !) branchés sur Spotify. Dans le pays, j'use énormément de rails : j'emprunte les trains régionaux. À Milan, on peut se procurer un billet qui donne droit, pendant trois jours, à tous les modes de déplacements : les vieux tramways milanais, très "belle" époque, mais aussi le métro, les bus et le chemin de fer dans toute la Lombardie !
En fin de compte, la seule chose qui pourrait me réconcilier avec l'aérien, serait que les compagnies procèdent à des castings et engagent des stewards semblables à ce jeune homme, en plein travail dans ce "réel" :

J'aurais alors une soif inextinguible.

Benjamin Voisin : le corps des délices

Ne mentez pas : je suis sûr que vous avez vu deux fois, ou beaucoup plus, L'Étranger, vu et revu Illusions Perdues et Été 85 et que vous avez frôlé l'indigestion avec la série Carême.
Benjamin Voisin est un excellent acteur, en passe de venir un "grand" du cinéma et du théâtre.
Le jeune comédien possède une qualité indéniable : un très beau corps et, surtout, les plus belles fesses du cinéma français !
À tel point que lors de son passage-promo dans l'émission Quotidien (TMC), Maïa Mazaurette a consacré sa chronique au fort joli séant de l'artiste, lequel prend la chose avec humour et se révèle très intelligent. Tout pour plaire, vous dis-je !

Maïa décrypte les fesses
de
Benjamin Voisin

jeudi 27 novembre 2025

Udo Kier a eu un jour 20 ans

 


Udo Kier, mort d'un acteur prolifique

L'acteur allemand Udo Kier est mort dimanche dernier à l'âge de 81 ans. Udo, l'un des hommes les plus travailleurs du show business, avec 282 crédits d'acteur sur IMDB, a travaillé avec tout le monde, de Paul Morrissey à Fassbinder (il est apparu dans « The Stationmaster’s Wife » (1977), « The Third Generation » (1979), « Lulu » (1980), « Berlin Alexanderplatz » (1980) et « Lili Marleen » (1981) à Gus Van Sant (il est inoubliable dans "My Own Private Idaho" (1991) à Lars Von Trier, ayant apparu dans tous les films, sauf quatre jamais réalisés par ce dernier ! Il a également travaillé avec le réalisateur culte allemand Christoph Schlingensif et le maestro italien d'horreur Dario Argento (dont le classique « Suspiria » (1977). Il a par ailleurs joué des rôles dans les films traditionnels hollywoodiens comme "Ace Ventura, Pet Detective" de Tom Shadyac (1994). De plus, il est apparu dans les clips musicaux des chansons de Madonna « Erotica » et « Deeper and Deeper », toutes deux tirées de son album Erotica de 1992, et il est apparu dans son fameux Sex Book, avec des photos de Steven Meisel, jouant son mari sur l'une des décors de photos. 

On regardera le documentaire d'Arte (bénie soit-elle) intitulé Udo Kier, Dracula trash et dandy magnétique en se donnant la peine de cliquer ICI.

Avec River Phoenix dans My own private Idaho

En "mari" de Madonna
Filmographie sur IMDB, ICI

Photo de tournage

 

My own private Idaho, avec, entre autres,
River Phoenix, Keanu Reeves et Udo Kier
Photo d'Abigayle Tarsches

Les billets du jour sont consacrés à Udo Kier. 

dimanche 23 novembre 2025

Il était une fois Ennio


Les très beaux thèmes d'Ennio Morricone pour le somptueux 
Il était une fois en Amérique, de Sergio Leone
sont interprétés ici par le Mannheimer Philharmoniker
dirigé par Boian Videnoff en 2019.
La musique de film est un art à part entière.

vendredi 21 novembre 2025

Edouard Dermit et Jean Cocteau


Edouard Dermit, peintre et acteur, fut l'amant de Jean Cocteau.
Cocteau l'adopta et en fit son légataire universel.

Edouard et Jean


mardi 18 novembre 2025

Flesh : Joe Dallesandro sublime !

 


Si vous avez plus de 18 ans, vous pouvez regarder le film de Warhol & Morrissey sur YouTube, ici : clic
C'est un film devenu iconique, où sidère la beauté de Joe Dallesandro, filmé ici sous toutes les coutures, une scène y compris, dans laquelle sa virilité se dresse sans complexe.
Le film avait pour seul but de nous dévoiler la splendeur de l'égérie d'un Andy Warhol subjugué par un Joe qui débuta dans le film porno gay.
L'argument, en effet, est bien mince : un beau jeune mec se prostitue pour subvenir aux besoins de sa petite famille. 
Prétexte, bien sûr. En attendant, enjoy, comme on dit là-bas !

Sonate en Fouloulou ! Majeur


lundi 17 novembre 2025

Franz Schubert. So crazy in love ? *

Article paru dans Gay Cultes le 20 novembre 2007, légèrement modifié.


Génie musical fauché par le typhus à l'âge de 31 ans, Franz Schubert ( 1797-1828) fut l'émule de Haydn et surtout de Mozart, qu'il vénérait.
Contemporain de Beethoven (1770-1827), il vouait au compositeur allemand une admiration sans limite.
Après des études musicales poussées, notamment avec Salieri, son cher professeur, victime d'une réputation injustifiée selon les meilleurs historiens, Franz Schubert composa ses premières œuvres pour piano à l'âge de 13 ans et sa première symphonie à 16 ans.
Ce sont particulièrement ses "lieder" ("Marguerite au rouet", "Le roi des aulnes" ou "La belle meunière") qui lui vaudront la notoriété.
En sa courte vie, le musicien autrichien produira une œuvre très importante, abordant tous les genres musicaux avec un égal bonheur : opéras, symphonies, musique de chambre, chant, piano, musique sacrée et chorale...
Sa "Sérénade", son "Ave Maria", sa "8ᵉ symphonie dite "inachevée", son "trio avec piano" ressuscité par Kubrick pour son "Barry Lyndon" et le quintette "La truite" traversent le temps et la mémoire de l'humanité.

Schubert jeune, sans lunettes.
Mignon, non ?

On a beaucoup glosé sur la sexualité du musicien viennois.
Aujourd'hui demeurent peu de doutes à ce sujet : amoureux passionné d'une seule femme, Thérèse Grob qu'une loi incongrue l'empêcha d'épouser, Schubert n'en était pas moins attiré par les garçons. Selon certaines sources, les soirées appelées "Schubertiades" permettaient à de jeunes hommes de faire connaissance.
Certaines lettres de Franz, en "langage crypté", tendent à corroborer ces assertions, mais l'on imagine combien l'affirmation de la différence était difficile à assumer en ce début de 19ᵉ siècle.
Mais peu importe que l'immense compositeur ait préféré les "jeunes paons" aux "corneilles" selon le langage codé de Benvenuto Cellini si cela nous vaut la mélancolie et les sourdes colères contenues que laissent poindre les impromptus magnifiés par le grand "schubertien" Alfred Brendel. La Sonate D960 par Richter est à découvrir ou redécouvrir absolument.
Ci-après, un extrait du fameux trio avec piano emprunté par Kubrick pour l'un des plus beaux films de l'histoire du cinéma :

 
* "So crazy in love" : cette phrase figure sur un autocollant que j'acquis à la "maison de la musique" de Vienne.

samedi 15 novembre 2025

Le meilleur ami

Très joli court métrage signé Art Bezrukavenko et Stanchris :

Tomber amoureux de son meilleur ami atteint d'hétérosexualité,
ça n'arrive jamais, n'est-ce pas ?

mercredi 12 novembre 2025

"Cabo Negro" : le retour au cinéma d'Abdellah Taia

Le film sort le 03.12 dans les salles en France. La jeunesse LGBTQ+ marocaine d’aujourd’hui est le sujet de ce film. L’histoire de deux étudiants de Casablanca : la lesbienne Soundouss (Oumaima Barid) et le gay Jaâfar (Youness Beyej). Ils vont dans la villa louée par l’Américain Jonathan à Cabo Negro. Jonathan, qui est aussi l’amant de Jaafar, ne viendra jamais. Ils décident de rester dans la villa et de réinventer le monde, l’amour… C’est un film pour célébrer la beauté de la jeunesse gay du Maroc. Sa volonté à exister fort, à résister fort, malgré les lois extrêmement injustes et la violence sans cesse renouvelée du pouvoir… L’avant-première de CABO NEGRO aura lieu le 2 décembre, à 20 h, en présence de l’équipe du film, au cinéma parisien MK2 BEAUBOURG. Vous pouvez réserver vos places (cartes UGC / MK2 acceptées) dès maintenant ici: https://www.mk2.com/ile-de-france/evenement/cabo-negro …. Merci fort de votre soutien… Salam tendre à vous tou.te.s… Abdellah Taia

samedi 8 novembre 2025

L'étranger, de François Ozon, en peu de mots

Mise en scène magistrale et
photo en noir et blanc exceptionnelle.
Adaptation plus que réussie, montage
et musique (jamais trop) parfaits.
Benjamin Voisin crève l'écran plus que jamais,
offrant une performance d'acteur extraordinaire.

 En conclusion :

Camus n'est aucunement trahi :
L'étranger d'Ozon est un très grand film.
Merci Albert, merci François.

vendredi 31 octobre 2025

lundi 27 octobre 2025

La mort de Tadzio

 


L'acteur suédois Björn Andrésen est décédé à l'âge de soixante-dix ans. Il était surtout connu pour son rôle dans le film culte de Luchino Visconti, « Mort à Venise » (1971).
Son combat pour la célébrité, dès son jeune âge, a été exploré dans le documentaire fascinant « Le plus beau garçon du monde » (2021).
(Visible sur YouTube avec sous-titres anglais : cliquez !)*
Totalement à rebours des portraits lisses et élogieux que l'on peut voir habituellement, le résultat déconcerte, intrigue, au point que l'on se demande presque par moments s'il était vraiment justifié de faire cette œuvre de cet étrange parcours, mais démontre en tout cas une facette plus sombre du cinéma et des enfants stars, pouvant être facilement broyés s'ils ne sont pas bien protégés. Saisissant.

Visconti et Björn à Cannes en 1971
NOTA
* Retiré depuis peu (le décès n'y est pas pour rien) pour atteinte aux droits d'auteur : on peut en déduire qu'une nouvelle exploitation ne saurait tarder.
En Russie, on est moins scrupuleux : on peut regarder le documentaire ici : clic
Merci à Eric D.

samedi 18 octobre 2025

Gary Cooper et les gaytés d'Hollywood

 

Un petit rôle dans Wings pour le jeune Gary Cooper

L'excellent film Babylon de Damien Chazelle s'inspirait peu ou prou de l'ouvrage gayment culte Hollywood Babylon du cinéaste Kenneth Anger. La période "folle" de la Mecque du cinéma y est retracée avec maints détails. Une rumeur persiste sur les débuts de la future star Gary Cooper, acteur beau comme un dieu dont les débuts à l'écran doivent beaucoup à des relations "hors-norme", notamment avec un certain producteur que Scorsese a "biopiqué" dans Aviator, sans la moindre allusion à une supposée bisexualité. Je me fais l'écho, aujourd'hui, de rumeurs de plus en plus persistantes (avec le temps, va, tout revient) sur ces "écarts" que la personnalité d'Howard Hughes ne permet guère de mettre en doute.

Je retranscris ci-après le texte d'un blog US qui a été repris en divers supports, plutôt crédibles. Mes excuses pour les éventuelles erreurs de traduction.

[Pendant trois ans, à la fin des années 1920, le richissime Howard Hughes entretint une relation sexuelle avec un jeune acteur inconnu, mais prometteur, Gary Cooper , lui offrant voitures, montres, vêtements et autres cadeaux somptueux. À l'époque, Cooper, qui ne jouait que de petits rôles dans des films muets, était soutenu financièrement par le bel acteur Rod La Rocque , qui refusait de lui acheter une voiture. Hughes compensa ! 
La Rocque contracta plus tard un mariage de convenance avec l'actrice hongroise Vilma Banky, qui avait de fortes tendances lesbiennes. Durant leur mariage, La Rocque et Banky continuèrent tous deux à fréquenter des personnes du même sexe. Fraîchement arrivé d'Helena, dans le Montana, Cooper était grand (1,90 m), d'une beauté ravageuse et doté d'un don légendaire, utilisant ses atouts physiques pour acquérir des biens matériels auprès d'hommes et de femmes plus âgés et beaucoup plus riches. Hughes était également bisexuel, bien doté, et possédait une obsession pour les personnes les plus belles et le plus glamour, quel que soit leur sexe. Pour Cooper (né en 1901), son arrangement avec Hughes était inhabituel, car Hughes (né en 1904) était en réalité plus jeune que lui de quelques années.
Le beau Gary en 1934, sur la route du succès
À l'âge de 26 ans, l'apparition de deux minutes de Cooper dans le rôle de Cadet White (ci-dessus) dans le chef-d'œuvre du cinéma muet Wings (1927) est devenue son rôle décisif, menant à son rôle de star dans le film parlant The Virginian (1929).
Cependant, la capacité d'attention de Hughes était notoirement limitée, et son engouement pour Cooper s'est refroidi lorsqu'il a jeté son dévolu sur le séduisant William Boyd , plus tard connu sous le nom de Hopalong Cassidy. Louis Wolheim, partenaire de Boyd à l'écran, a un jour mentionné que le séduisant Boyd, bien que fondamentalement hétérosexuel, n'était pas opposé à se laisser séduire par un homme s'il estimait que cela pouvait faire avancer sa carrière. Sur ce point, Boyd et Cooper avaient beaucoup en commun. Tous deux participaient aux fêtes masculines nues (!) sur la plage de l'île Catalina, organisées par l'acteur bisexuel Richard Arlen , et un paparazzi hollywoodien a un jour pris une photo de Hughes et Boyd nus, partageant un baiser intime dans une crique isolée de l'île. Hughes a dû payer 10 000 dollars pour obtenir les négatifs, empêchant ainsi leur publication. L'homme avait assez d'argent pour faire disparaître les ennuis. Une somme considérable. Il recevait 10 000 dollars par jour d'un fonds fiduciaire.
Cooper en 1932 par un Cecil Beaton pas hétéro
Le beau Gary avait fait ses débuts à Hollywood comme figurant affamé en 1925. Plus tard, à l'aube de la célébrité en 1929, Cooper rencontra l'acteur sous contrat avec la Paramount, Andy Lawler , un homosexuel populaire et flamboyant qui devint son ami le plus proche. Ils vécurent même ensemble jusqu'au milieu des années 1930. Lawler, né en Alabama, apprit à Cooper son accent du sud pour le film Le Virginien . Il lui présenta également un cercle social plus large et plus sophistiqué, comprenant l'acteur ouvertement gay Billy Haines et le réalisateur gay George Cukor , que Lawler avait suivi à Hollywood.
Cependant, après que Cooper soit devenu une icône du cinéma américain, les références à ses relations avec Hughes et Lawler furent effacées de son histoire personnelle, une pratique courante chez les acteurs et actrices à une époque dominée par les contraintes morales du Code Hays des années 1930. Joan Crawford en est un parfait exemple. Plus aucune photo de Cooper et Lawler « en ville » ne parut dans la presse, et Cooper cessa d'assister aux soirées mondaines notoirement gays de Cukor.
Les rues de la ville, 1932
Selon le chroniqueur hollywoodien William J. Mann, Gary Cooper a connu une dépression nerveuse après sa séparation orchestrée par le studio avec Lawler. Néanmoins, après une première distanciation, Cooper et Lawler se sont retrouvés amis pour la vie. Leur relation privilégiée est évoquée dans la biographie de Jeffrey Meyer , « Gary Cooper : American Hero » , et dans « The Last Hero : A Biography of Gary Cooper » de Larry Sidwell. ]

La carrière ultérieure de Cooper comme grande star de cinéma est bien documentée ; je recommande donc aux jeunes lecteurs de consulter sa page Wikipédia, pour commencer.

vendredi 17 octobre 2025

Ben Wishaw, gay et fier de l'être

 Avant tout acteur de théâtre — il fut plébiscité et reçut un" Award" pour le rôle titre de Hamlet —, Ben Wishaw, 45 ans cette année, est aussi connu pour ses rôles au cinéma (plusieurs James Bond, Brigh Star, London Spy, The Hour...) et divers rôles dans des séries télé (Fargo, A very english scandal...).
Il n'a jamais fait mystère de son homosexualité.
On peut l'apprécier, dans un rôle gay, dans le film Passages d'Ira Sachs (2023). Méfiance : les Cahiers du Cinéma ont beaucoup aimé.
On peut voir ce film en VOD sur diverses plateformes.