 |
| Walks in walks out : illusion en 3D |
Je suis de ceux qui pensent que la vocation de l'art est de nous bousculer.
Doit-on "comprendre" les artistes contemporains ?
Laissons-nous déranger.
Les œuvres de Beethoven et notamment ses dernières sonates, résolument d'avant-garde, ont été fort mal accueillies par le public de l'époque. Alexandre Tharaud le disait fort justement dans l'émission d'intelligente vulgarisation
Fauteuils d'orchestre animée sur France 5 par Anne Sinclair.
Des premières représentations du
Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy avec Nijinsky à l'implantation des
Colonnes de Buren au Palais Royal en passant par la peinture de Picasso ou le
Chien andalou de Buñuel et Dali, on peut citer des milliers d'œuvres vilipendées, conspuées par un public enferré dans un classicisme "de bon aloi", que plus personne, ou si peu, ne conteste de nos jours.
Puis-je dire que les installations vidéographiques (au fil des périodes, du film Super 8 à la 3D) de Bruce Nauman à la "Punta della dogana" m'ont procuré du plaisir ?
Peut-être pas - ce n'est pas le but, bon sang ! - mais j'ai aimé être dérangé, désarçonné par ces images animées destinées justement à interpeller, à dérouter des chemins balisés de la culture bourgeoise.
Si vous passez par là, c'est jusqu'au 9 janvier 2022.
Lien Palazzo Grassi (belle expo photos sur une Venise déserte en noir et blanc) et Punta della Dogana ici :
clic
J'ai fait ces deux mauvaises photos, pardon !
Je n'aime pas faire de photos dans les musées.
Il faut que j'aille à la Bourse de Commerce (Paris), autre lieu investi par François Pinault, absout pour ces circonstances de son affiliation Cac40.