Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


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mercredi 27 août 2025

Pauvre River, pour toujours dans nos cœurs



River Phoenix est né en 1970 et est mort tragiquement d'une overdose de cocaïne et de morphine en 1993. Il avait 23 ans, un an de moins que l'âge auquel James Dean est mort, auquel il avait été comparé. En 1973, sa famille, dont son frère Joaquin, rejoint le culte religieux connu sous le nom d'"Enfants de Dieu". Ils s'installent à Caracas, au Venezuela, où les "Enfants de Dieu" les avaient envoyés pour travailler comme missionnaires et cueilleurs de fruits. Un de ses jeunes amis du culte a plus tard déclaré que " les enfants appartenaient à la communauté et nous avons été élevés pour être soumis. Nous avons été battus et mis en isolement. ” River a dit qu'il avait perdu sa virginité quand il avait quatre ans (il a été violé). Il a affirmé que, depuis, il avait tout tenté pour occulter ces souvenirs, car il craignait qu'ils le rendent pervers quand il serait plus vieux. Plus tard, à Hollywood, il a fait une entrée remarquable dans "Stand By Me" de Rob Reiner en 1986. Il a sans doute donné sa meilleure performance dans My Own Private Idaho de Gus Van Sant (1991) qui mettait également en vedette Keanu Reeves. 

Stand by me
Pianiste doué dans l'excellent À bout de course, de Sidney Lumet | 1988


Quatre espoirs des années 80.
Aux côtés de Leo, Johnny et Brad.
River, hélas...

À bout de course

mardi 6 mai 2025

"Les indomptés" : tout juste maîtrisé, mais Elordiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

"Une romance à grand spectacle comme Hollywood n'en fait plus" proclame le slogan publicitaire des Indomptés. C'est trompeur, mais si c'est de nature à attirer le chaland, pourquoi pas ? Daniel Minahan met en scène très (trop) proprement cette histoire d'amours plurielles et l'on ne peut en dire plus de sa réalisation. Belles images, certes, auxquelles il manque ce grain particulier et ces teintes qui faisaient tout le charme de Loin du paradis , le très beau film de Todd Haynes (2002)  qui se déroule aussi dans l'Amérique profonde et bourgeoise à la fois des années cinquante. Ici, les bagnoles et les fringues ne suffisent pas à nous faire entrer dans la période : il manque ce je-ne-sais-quoi, cette référence en hommage au cinéma de Douglas Sirk que Haynes maîtrisait admirablement, comme il le fit ensuite dans Carol 14 ans après. Dans le film de Minahan, les intrigues s'enchevêtrent. Les protagonistes en font autant et l'on est ravi d'admirer ces deux beaux mecs (Elordi et Calva) s'encmbrasser à la vue de spectateurs (très nombreux, dimanche), dont certain(e)s venu(e)s se pâmer, à raison, devant la plastique du beau Jacob, admiré, dans le passé, dans la série Euphoria, dans laquelle notre acteur se laissait aller brièvement à des épanchements avec son meilleur pote au cours d'une soirée très arrosée, ceci excusant cela, c'est bien connu !
Interprètes impeccables, dont les femmes, Daisy Edgar-Jones en particulier et un Diego Calva qui a gagné en beauté depuis Babylon où il excellait déjà. Film de désirs, inavouables, inavoués ou assumés, mais sans la moindre fulgurance, Les Indomptés vaut tout de même que vous fassiez le détour.
Et puis Elordi, qui allumait déjà le feu de son partenaire de Saltburn en 2023, ce n'est pas du tout venant !

Jacob Elordi et Diego Calva (santé ! même pas honte)
Et puis Elordi, ce n'est pas du tout venant !

Cadeau

Le même, dans Euphoria

samedi 25 janvier 2025