Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


jeudi 1 juin 2023

Sanitaires

Tout oublier

Photo Hedi Slimane

Histoire courte


16 h 30

17 heures

Joe Dalessandro, icône gay absolue


Affiche italienne de Flesh

"Le temps des assassins"

"San Diego surf" (P.Morrissey et A.Warhol)

"Je t'aime moi non plus" avec son amant, interprété par Hugues Quester.
"Je t'aime moi non plus", avec Jane Birkin.
Photo ultra-célèbre d'Andy Warhol.
Photo Jack Robinson
Chez Morrissey (avec Pat Ast)



Découvert à 18 ans par Andy Warhol, séduit par l’extraordinaire puissance érotique qui émane de l’éphèbe absolu (il l'avait repéré dans... un film porno gay !), Joe Dalessandro deviendra l’icône gay par excellence, grâce, notamment, à la fameuse trilogie de Paul Morrissey constituée des films Flesh, Trash et Heat.
En prostitué bisexuel, doté d’atouts précieux, une gueule d’ange, un corps de jeune dieu, un déhanchement à faire tourner toutes les têtes, Dallesandro conquiert le monde en ébullition de la fin des années 60 et suivantes.
On exploitera son physique par la suite dans une succession de films pseudo-érotiques ou d’horreur sans grand intérêt cinématographique.
Seul émergera le formidable Je t’aime moi non plus du français Serge Gainsbourg qui est, selon ses dires, son film préféré.
Dalessandro y est au sommet de sa beauté en homosexuel amoureux d’une fille androgyne interprétée par Jane Birkin, dans un climat très « américain ».
La scène d’amour violent dans le camion est toujours présente dans la mémoire de nombreux cinéphiles.
Gainsbourg, bien qu’hétérosexuel (de son propre aveu, son expérience homosexuelle fut un flop !), retrouve la manière de Morrissey pour filmer le garçon en majesté et jamais plus Little Joe ne retrouvera pareille veine.
Quelques navets tournés en Italie plus tard, le comédien aura toutefois la possibilité de tourner avec Coppola (Cotton Club), Malle ou Rivette (pas à leur meilleur) pour, respectivement, Black moon et Merry go round.
Pour l’anecdote, on retiendra que Lou Reed fait référence à « Little Joe » dans son succès universel  Walk on the wild side.



Se libérer

mercredi 31 mai 2023

Cous(s)inage

Là,
on est bien.

Jace Cameron, très "nature"







Pas "bodybuildé", non tatoué,
Jace Cameron (vu ici même en tenue de soirée : cliquez donc !) est avant tout musicien.
On peut l'écouter ici : clic
C'est inabouti, mais il y a quelques belles idées.
Instagram

Quelle voix !

mardi 30 mai 2023

Prom'nons-nous dans les bois

Cosima, "fille de" et "femme de"


Cosima Liszt-Von Bülow-Wagner
   Je ne sais si nous vivons une époque de "décivilisation". Encore que... Je constate seulement que nos années 20 sont celles de la polémique permanente et de l'insulte. Ainsi fut mise récemment au pilori virtuel la fille d'un acteur, chanteur et compositeur célèbre, cette pauvre jeune femme subissant, avec la douleur qu'on peut aisément supposer, le déferlement de violence de plusieurs centaines d'internautes, à l'abri, bien sûr, d'un confortable anonymat. De même que mon boulanger a cédé la place à son fils (qui le couvrirait de honte pour ça ?), il y eut de tout temps des "enfants de la balle". Jusqu'à notre temps de haine, personne n'eut l'idée de déféquer ainsi sur, à titre d'exemple, les Brasseur, Gainsbourg, Fonda, Barrymore et tant d'autres.
   Dans le Ludwig de Luchino Visconti, revu, magnifiquement restauré, sur la nécessaire Arte tout dernièrement, la divine Silvana Mangano (nous n'avons aucun lien de parenté, dois-je préciser) incarne Cosima Wagner, fille de Franz Liszt et de Marie d'Agoult. Cosima, qui devait son prénom au lac de Côme - elle naquit à Bellagio, où se déroule chaque année un Festival Liszt -, épousa tout d'abord le pianiste et chef d'orchestre Hans von Bülow, élève et ami de son père, qui lui présenta Richard Wagner sans se douter que celui-ci allait rapidement le pourvoir en cornes de belle taille. C'est Cosima qui entretint la flamme du défunt Wagner en tenant fermement la barre du Festival de Bayreuth, devenu lieu de culte pour les "wagnériens". Le festival perdura donc entre les mains d'une véritable dynastie (des " épouses, fils, petits-fils ou filles de (Twitter, au secours !) dont l'une des membres, Winifred, soutint avec conviction le parti nazi, au point, que très amie avec Hitler, coururent des rumeurs de mariage avec le Führer !
Après la guerre, interdiction fut signifiée à Winifred de diriger le festival. Elle en transmit la destinée à deux de ses fils.
Drôle de lignée, non ?

Silvano Mangana, "fils de" personne sans la moindre rancœur.

Louis II d Bavière (Helmut Berger) et Cosima Wagner (Silvana Mangano) dans le Ludwig de Visconti

À mon humble avis...

ce garçon a des
tendances homosexuelles.

lundi 29 mai 2023

C'est le printemps, l'avez-vous remarqué ?

Jeanne du Barry, vite fait

La Comtesse et the king of France

La Du Barry par Drouais, cherchez l'erreur !




Les couleurs sont très belles.
Versailles, c'est chouette !
La musique est super.
Louis XV a l'accent américain.
Maïwenn joue bien, mais rien
à voir avec le portrait de la Du Barry.
Pierre Richard : on n'y croit pas, mais
Benjamin Lavernhe est là : heureusement !
J'ai bâillé plusieurs fois. Voilà voilà.








Pour plus de saveur(s) :


Et nous voici sans amant !

Niks Gerbasevskis



M'étant arrogé le droit (et le plaisir) de profiter pleinement de ce "pont" de Pentecôte, je n'ai pas écrit mon épisode hebdomadaire de Mon amant de Saint-Jean. Vous retrouverez votre feuilleton lundi prochain.
Vous m'en voyez contrit, pardon !


Lu au soleil

In Voyage en Italie 2 Hippolyte Taine 1866 

" Bologne est une ville d'arcades " - Photo Silvano Mangana

Une pensée attristée pour les victimes des inondations en Émilie-Romagne

dimanche 28 mai 2023

Il est indispensable...


de fréquenter les
bibliothèques.

Helmut Berger, l'ange pervers

Ces photos sont extraites du livre Helmut Berger Ein Leben in Bildern de Paola-Ludovika Coriando (2012)*. Les photos en couleurs ci-dessus ont vraisemblablement été prises dans la propriété de Luchino Visconti à Ischia. La villa du grand cinéaste, dont il était prévu de faire un musée, était malheureusement fermée lors de ma dernière visite sur l'île.

Ce soir, l'indispensable Arte diffuse Ludwig dans sa version intégrale (en 2 parties) :

À voir sur Arte.tv le précieux document Helmut Berger - Ma vie (2005)
Cliquer là-dessus !





* Il existe également un livre de 2015 :
Helmut Berger, Autoportrait (Séguier éd.), plus facile à trouver, à la Fnac, entre autres. 



Bon dimanche !

Murat

 

Jean-Louis Murat est mort jeudi dernier à l'âge de 71 ans.
Artiste discret, hors système, il détestait le compromis.
Cet Ange déchu hante encore les adolescents des années 90.
Ceux d'aujourd'hui n'auront aucun mal à s'y retrouver.

Je jette une orange Vers l'astre mort Quand s'éveille l'ange Dans mon pauvre corps J'arrache les pierres Au mur épais Du tombeau de terre Où tu m'as jeté Et je monte à grand-peine Par les chemins Que prennent les reines Les assassins Dans cet univers de cendres Où aimer n'existe pas Parfois, je prie mon ange Eh, ne m'oublie pas ! Chaque jour les nostalgies Nous rongent Sans retour nous dérivons Privés de tout retour Je crains tant le souffle Du temps sur moi J'ai connu sa bouche Dans l'au-delà Fais de mon âme une branche De mon corps un talus Mais Dieu apaise l'ange L'ange déchu.

samedi 27 mai 2023

Vert paradis

La solitude du blogueur de fond

Ce blog a déjà quinze ans et des poussières d'anges. J'ai procédé dernièrement à un tour d'horizon des billets publiés depuis 2017. Depuis, de nombreux "collègues" ont cessé d'émettre, souvent par lassitude, car l'exercice demande une constance certaine. Certains commentateurs ont cessé de se manifester. Je le déplore, car il fut un temps où le niveau était au plus haut et permettait l'évolution. Aujourd'hui, reconnaissons-le, les blogs sont quelque peu obsolètes : les internautes sont pressés, dont les plus jeunes préfèrent l'immédiateté d'Instagram ou de TikTok. Bref, mon lectorat n'a pas rajeuni, c'est le moins qu'on puisse dire, à de rares exceptions près. Récemment, le mode d'accès a changé : pour accéder à Gay Cultes, il faut avoir un compte Google. L'inconvénient pour certains est de se sentir fichés. Par courriel, un fidèle d'entre les fidèles, se disait très malheureux, mais ne voulait pas passer sous ces fourches caudines virtuelles. Mais n'est-ce pas général dès lors qu'on "surfe" sur Internet ? Il y a un avantage à cette baisse de fréquentation : les visiteurs alléchés uniquement par une photo suggestive disparaissent. Du fait de cette procédure, je ne regarde plus les statistiques et publierai dorénavant à une fréquence moindre, mais, je l'espère, plus affutée. Quant aux commentaires, ce journal étant strictement bénévole (certains, aujourd'hui même, semblent l'avoir oublié et réclament leur dû en matière de publication ou de retrait de photo, un comble !), rien ne m'oblige à publier ceux qui, pour moi, ne présentent qu'un intérêt relatif, ou qui contiennent des propos égrillards. 

Vieux jeunes : j'aime !

Comparaison n'est pas raison

 

Comment s'habiller pour sortir ce soir

Jace Cameron par Elys Berroteran pour Vanity Teen

vendredi 26 mai 2023

Louis Partridge au Cap d'Antibes

Le jeune acteur britannique aura vingt ans en juin.
On a pu le voir, notamment dans la troisième saison de la série internationale Les Médicis, maîtres de Florence où il incarnait Piero, fils de Laurent le magnifique.

Craquant, non ?

 Un extrait, en anglais, des Médicis...





Le Grand Hôtel du Cap et la partie Eden Roc vue de la mer.
J'y ai officié artistiquement dans mes jeunes années.
On peut m'y inviter.