Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


samedi 5 juillet 2025

Karol Niwinski, beau Polonais


Karol Niwinski et, à l'arrière-plan, Marcel Korusiewicz
vu en cotte de mailles, pas plus tard qu'hier.
Ce soir,
Karol tout nu.
Vous vous calmez !

Petit jeu





Qui est donc cet homme tout de blanc vêtu qui serre la main du pianiste Alexander Malofeev ?


Mondieu, des zizis mous !

(Billet ci-dessous)
Votre article intitulé "Cultissime" nous a été signalé pour être examiné.
 
Le monde des internautes est, on le sait, tout en bienveillance ; voir les réseaux dits "sociaux".
Signaler des images animées (gif) extraites d'un film visible à volonté par tous publics relève de la bêtise la plus crasse. D'autant que Gay Cultes affiche un "no porn" en intention dans la colonne de droite et qu'on y voit (et ne verra jamais) un pénis en érection.
On m'a déjà fait le coup pour un article présentant les dessins du cinéaste russe Eisenstein ! À quand un signalement pour Michel-Ange ?
Passez donc outre l'avertissement de Blogger/Google, et vous serez sans nul doute choqués au plus haut point.
Je me gausse.


Cultissime

Ce résumé n'est pas disponible. Veuillez cliquer ici pour afficher l'article.

Vive les vacances !

Sempé


vendredi 4 juillet 2025

Il n'y a que la maille qui m'aille





Marcel Korusiewicz est très joli.
Il tricote lui-même ses cottes de maille
dans sa maison de Varsovie.

Nager nu, volupté !

Je me souviens de la volupté ressentie lorsque je nageais, libre et nu, en compagnie de quelque beau camarade. Certains passages de Tombe, Victor ! sont, en la matière, autobiographiques. Aux États-Unis, la pratique de la natation dans le plus simple appareil fut, en des temps reculés, obligatoire ! C'était bien avant l'ère de l'autocrate à casquette actuel, qui brandit la vertu en étendard, malgré les frasques passées (ou présentes) que l'on connaît. L'hypocrisie au plus au sommet. 

L'équipe de natation du lycée de Charlotte en 1966.
L'école exigeait que les garçons nagent nus en cours de sport.  
(Via Democrat & Chronicles)
Dans cinq minutes, on tombe le maillot !

Une magnifique tirade qui nous venge


J'observe trop fréquemment ce type d'individu.
Merci au dialoguiste et à l'excellent Pierre Arditi.

mercredi 2 juillet 2025

Piano du matin : Sonatine d'été *


Premier mouvement de la Sonatine de Maurice Ravel
Par Jean-Yves Thibaudet
Cet excellent pianiste français partage son temps entre la France et les États-Unis.
Anecdote charmante : Thibaudet n'accepte les invitations qu'à la condition que Paul, son compagnon, soit également invité.

* Jouons !
À quoi fais-je allusion ?

Le diable s'habille en

 

Ce cher Fernando Lindez

Belle et entêtante

 Longtemps après la projection d'Emilia Pérez,
le très beau film de Jacques Audiard,
cette chanson revient bousculer ma mémoire :

Quelle horrrrrrreur !

 

Parle pour toi, ma chérie !

mardi 1 juillet 2025

À l'ombre, c'est mieux !


 Même jeune,
fais gaffe !

Longtemps après que le poète a disparu


De la chanson française, il reste le plus grand.
Ce film documentaire est une vraie réussite.
Sur l'histoire dite "de mœurs" qui lui valut l'ostracisme
de nombreuses personnalités du métier,
on sait aujourd'hui qu'il fut victime d'une injustice révoltante.
Heureusement, ils sont nombreux, parmi les jeunes chanteurs,
qui savent ce qu'ils doivent à cet artiste exceptionnel.
Charles Trenet mérite amplement sa place au Panthéon des poètes. 

Nous avons chaud. Et lui ?

Par Johann Sfar

lundi 30 juin 2025

Un peu de fraîcheur

Photo Yann Faucher

Na ! (2) Budapest, Paris, même combat

 

Revendication légitime à Paris
Les médias se sont légitimement polarisés sur la marche de Budapest qui a connu un succès en forme de pied-de-nez au pouvoir du sinistre Orban.
À Paris, une polémique bien de chez nous avait au préalable divisé l'opinion quant au bien fondé d'une affiche quelque peu maladroite, il est vrai.Au point qu'un collectif d'extrême droite, se faisant appeler "Éros" avait l'intention de se joindre à la marche. Les organisateurs ont fait en sorte que ces militants identitaires gays (ça existe ?!) ne puissent s'intégrer au cortège.

Paris, 28 juin 2025

Rue de Rivoli


Avoir le blues

Zeke Pierce Lindsey, danseur, par Eduardo Brassai

James Dean : une biographie filmée sans faux-semblants

 Brandon Flynn va incarner James Dean dans un "biopic" qui va surprendre.

Connu pour son rôle de Justin dans la série 13 Reasons Why, Brandon Flynn prêtera bientôt ses traits à James Dean, légende hollywoodienne disparue à seulement 24 ans. Le biopic, intitulé Willie and Jimmy Dean, s'intéressera à la vie privée de l'acteur, loin des projecteurs.

Basé sur le témoignage intime de William Bast, ami, colocataire puis amant de James Dean, le film reviendra sur leur relation secrète dans un Hollywood des années 50, encore fermé sur les questions de sexualité. Une romance restée cachée pour protéger la carrière naissante de l'acteur devenu icône tragique après sa mort en 1955. L'orientation sexuelle de James Dean a longtemps été sujette à de nombreuses rumeurs. Questionné sur sa prétendue homosexualité, la star aurait répondu : "Non, je ne suis pas homosexuel. Mais je ne vis pas non plus avec une main attachée dans le dos."
Dans les années 1950, à une époque où l’homosexualité était considérée comme une menace pour la carrière d’un acteur, James Dean a maintenu des relations publiques avec des femmes, tout en cachant sa liaison avec Bast. La pression de l’industrie du cinéma et le poids des conventions sociales poussaient souvent les stars à dissimuler des aspects de leur vie personnelle, de peur de compromettre leur succès. Ce film s’annonce donc comme une réhabilitation posthume d’une histoire d’amour occultée, reflet des défis auxquels étaient confrontés ceux qui devaient cacher leur orientation sexuelle.
Le projet est dirigé par Guy Guido, qui adapte les mémoires de William Bast, Surviving James Dean (2006). Une plongée sensible dans l’intimité d’un acteur culte, 70 ans après sa disparition.
Couple : Brandon Flynn est le compagnon du chanteur Sam Smith Une liaison beaucoup moins discrète que celle qui unissait Dean à William Bast :
Sources : Hollywood Reporter

Na !

 Ceci dit, des caméras jalonnaient le parcours pour un recours à la reconnaissance faciale.
Les régimes fascistes ou apparentés n'aiment pas qu'on marche... sur leur intolérance.

dimanche 29 juin 2025

Very Nice (Côte d'Azur)


Un étudiant anglais rencontré à Nice.
Dernière photo de la série consacrée
au photographe Igor Mattio.

Jumeaux


"Frères jumeaux - un duo dynamique sur fond de Kaolin. Ils se déplaçaient à travers des poses callisthéniques avec une fluidité synchronisée qui semblait à la fois puissante et hilarante, contrastant avec le terrain crayeux.
Igor Mattio, photographe

Bon dimanche !

Glikine, un écrivain en Tessin

 Grâce à Gay Cultes, j'ai noué avec l'écrivain helvétique Alexandre Glikine* des liens amicaux qui nous ont amenés à nous rencontrer à Paris. Nous correspondons régulièrement et Alexandre me fait part de ses travaux en cours et de ses découvertes artistiques. Ainsi m'a-t-il envoyé ces photographies prises lors d'un voyage à Lugano. "Ce sont, m'écrit-il, des détails d'une grande fresque peinte en 1529 par Bernardo Luini. D'abord, un St. Sébastien, un peu notre icône. Ensuite, un très beau jeune homme qui porte un bouclier sur lequel figure un scorpion. D'après les explications fournies sur place, il symboliserait le diable...
Diable qu'il est beau !
Ensuite, puisqu'on en est à ce chapitre, un autre détail, photographié dans l'église de S. Pellegrino à Giornico (TI) : c'est plutôt un gag – ils avaient déjà des drones, à l'époque... Détail d'un Jugement Dernier de Giovanni Battista Tarilli et Domenico Caresana , de 1589."



* Alexandre Glikine est l'auteur du roman très remarqué L'inconnu d'Aix qui ne pouvait que susciter mon enthousiasme. Vous en jugerez en lisant l'argument :
[Un homme confie à son journal intime les étranges phénomènes qui s’emparent de lui. En écoutant un morceau de musique de Jean-Baptiste Miroglio, compositeur italien obscur du XVIIIe siècle, il voit soudain avec intensité du jaune et du vert. Intrigué par la correspondance des notes et des couleurs, il enquête alors sur l’identité de ce Miroglio, pour percer le mystère. Le secret résiderait-il dans un traité de musique disparu ? Cette recherche l’emmène de la Provence à l’Italie, de Londres à Amsterdam, à la poursuite d’anciennes partitions. Au cours de ses périples, il est la proie de visions qui se superposent à ses perceptions colorées : le voici claveciniste du XVIIIe siècle, attiré et tétanisé par l’amour d’un chevalier qui l’introduit dans sa maison et dans sa vie. Au terme du voyage, l’homme se révèle à lui-même.]

Dans son œuvre, on s'intéressera aussi à Alypios, qui narre la relation amoureuse, au cours d'une cavale, entre un chevalier et son esclave en 267 après J.-C. et au recueil de nouvelles Richter 6.5, dans lequel il poursuit ses interrogations sur la quête de soi et l’indétermination du désir.


Bonus
qui me semble en phase avec L'inconnu d'Aix :


La fameuse Chaconne de Bach par Jean Rondeau
Précision :
L'inconnu d'Aix et Alypios ont été édités à La Différence : cette maison n'existant plus, ces deux ouvrages vont être réédités prochainement.
Richter 6.5 est édité par Éditions Presse Inverse

samedi 28 juin 2025

Qu'est-ce que ça fait d'être beau ?

"Quelqu'un m'a demandé un jour, en plaisantant, « Est-ce que les belles personnes sont excitées par leur propre reflet ? ” La question m'a fait rire, mais elle m'a aussi fait réfléchir. En tant que photographe qui a passé des années à travailler avec des hommes étonnamment attrayants, j'ai vu au premier regard comment la beauté opère dans la nature. Oui, il y a la confiance. Oui, il y a une grande conscience de son propre attrait. Mais le narcissisme est plus rare que vous ne le pensez. La vérité est que, malgré la caricature culturelle de la beauté égocentrique, la plupart de ces individus sont beaucoup plus détendus que leur apparence ne le suggère.
La beauté est un paradoxe. Elle attire l'attention – parfois l'admiration, parfois le ressentiment – mais elle ne vous inocule pas contre l'insécurité. Au contraire, cela amplifie certaines peurs. J'ai vu des mannequins s'inquiéter pour un seul bouton, agoniser pour le moindre soupçon d'adoucissement de leur mâchoire, ou avouer leur terreur de vieillir sans pertinence. Certaines des personnes les plus photogéniques que j'ai rencontrées sont aussi les plus hésitantes devant une lentille, se méfient de la façon dont leur image pourrait être tordue, modifiée ou réduite à un stéréotype plat.
La caméra ne ment pas, mais elle ne dit pas toute la vérité non plus.
Ce qui me fascine, ce n'est pas la façade polie, c'est ce qui s'infiltre quand la performance craque. Quand les épaules tombent, quand l'apparence s'estompe dès qu'ils cessent d'essayer d'être beaux. C'est là que la vraie personne émerge. C'est là que vous trouvez la vulnérabilité, le doute et la faim tranquille pour être reconnus comme plus qu'une simple collection d'angles agréables.

Alors, qu'est-ce que ça fait d'être beau ?
J'imagine que cela vient avec le même désir que nous avons tous : être appréciés non pas pour votre apparence, mais pour qui vous êtes lorsque les projecteurs s'éteignent.
Cela dit… ne réfléchissons pas trop. À la fin de la journée, oui — ils sont aussi vraiment beaux." 
Igor Mattio, photographe

Jeanne - Querelle


Immortelle Jeanne Moreau
sur les images de Querelle, de Rainer Werner Fassbinder

“Yet each man kills the thing he loves, By each let this be heard, Some do it with a bitter look, Some with a flattering word, The coward does it with a kiss, The brave man with a sword! Some kill their love when they are young, And some when they are old; Some strangle with the hands of Lust, Some with the hands of Gold: The kindest use a knife, because The dead so soon grow cold. Some love too little, some too long, Some sell, and others buy; Some do the deed with many tears, And some without a sigh: For each man kills the thing he loves, Yet each man does not die.”

Sans chercher sur gougueule ou ouikipédé,
savez-vous qui a écrit ce texte ?

Fiertés

Autrefois nommée "Gay Pride", la Marche des fiertés promènera aujourd'hui, dès 14 heures, quelque 500 000 participants annoncés, du métro Palais Royal à la Place de la Nation, en dépit de la controverse suscitée par une affiche que d'aucuns ont dénoncée comme significative de récupération politique.
On souhaite que les divisions nées de ce visuel, sujet à polémiques, soient oubliées.
Piètres chicaneries quand on sait dans quelles conditions se déroule l'évènement dans les pays qui subissent le poids de régimes politiques extrémistes.
C'est ainsi que nous observerons la marche de Budapest, interdite par le gouvernement si peu démocratique du sieur Orban et soutenue, néanmoins, par le Maire d'opposition de la cité hongroise.
C'est aux gays et lesbiennes de ce pays que j'exprime ma solidarité.

Orages sans désespoir

Ce beau gosse, un certain Reilly, fait fi des orages. J'aime bien les peaux toutes mouillées. Pas les poules mouillées, dont n'est pas ce garçon qui affronte les éléments déchaînés.