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Via @BoyzandFlowers |
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
"La gravité est le plaisir des sots"
samedi 4 février 2023
vendredi 3 février 2023
Quel beau bassin !
Aucun lien de parenté avec Anne Boleyn, épouse malheureuse d'Henri VIII.
jeudi 2 février 2023
Panique à bord !
Dysfonctionnement : certains lecteurs m'ont fait part, via ma messagerie, de problèmes lors de leur connexion à Gay Cultes. J'espère que Blogger, qui dépend de Google, va rapidement y remédier. La fréquentation de GC est très affectée par ce dysfonctionnement. Je n'y peux rien, n'étant qu'hébergé.
Commentaires : Je rappelle que je rédige ce journal sans aucune rémunération et me donne le droit de publier ou non les commentaires. Quand le texte du commentaire me semble dévier le sens d'un billet ou le surligne, je ne publie pas. De même, quand le nom du commentateur est en surbrillance et dirige le lecteur vers un blog ou un site, je ne publie pas : cette "ruse" est parfois utilisée pour diriger vers des blogs qui ne figurent pas dans la liste de blogs "amis" de la colonne de droite. Et c'est moi qui décide d'y intégrer ou non certains blogs. Si vous avez un blog qui a fait ses preuves (pas nouveau, donc), vous pouvez me demander son intégration en m'adressant un courriel.
mercredi 1 février 2023
mardi 31 janvier 2023
lundi 30 janvier 2023
Mon amant de Saint-Jean : quelques repères
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Claude et Jules, un premier amour |
Un lecteur et commentateur fort avisé me faisait remarquer, dans un courrier envoyé à mon adresse de messagerie silvanomangana@gmail.com, que certains épisodes de mon roman "choral" pouvaient être source de confusion pour qui le prend en cours de route, ou, tout bonnement, pour le lecteur qui a occulté de sa mémoire certains événements, lieux et personnages. En plus de soixante épisodes, dont le premier fut présenté ici le 8 novembre 2021 (quelques-uns, de plus, sont tombés dans les limbes de Blogger !), ont été contés des itinéraires de vie en divers lieux lors de l'année 1937 et, actuellement, début 38, dont seul, l'auteur sait - et encore pas tout à fait ! - qu'ils convergeront... un jour.
Pour le moment, voici quelques repères (lieux et personnages principaux) :
Claude Bertrand (le narrateur) et Jules Goupil sont deux adolescents vivant à Saint-Jean, village de l'Aveyron, qu'unit une amitié qui se mue en premier amour. Vivre son homosexualité en France profonde en cette période, on peut rêver plus serein ! Ils bénéficient de la protection d'un vieil excentrique, Etienne Jacob, d'un adolescent marginalisé à cause d'une disgrâce physique nommé Clément Chaumard et d'une "pocharde", Solange Gleize, nouvellement mariée au berger Auguste Delmas.
Septembre 37 : Claude quitte Saint-Jean pour poursuivre ses études au lycée de garçons de Montpellier. Jules, son amant, est "bloqué" au village par un père désireux de le voir travailler au sein de l'entreprise familiale.
À Montpellier, Claude est hébergé par Octave, son grand-oncle, propriétaire viticole et conseiller général radical-socialiste (le gouvernement de la France est, depuis 36, celui du Front Populaire). Dans la grande ville de l'Hérault, il est l'ami de deux "invertis", Marcel et André, que lui a présentés Etienne Jacob et qu'il associe en unité sous l'appellation "Les Nathanaël" (il a lu Gide "sous le manteau").
Au cours d'une grande réunion de scouts en Alsace, Marcel a pris sous sa protection le jeune Roland Siefert qui vit à Neuf-Brisach, et suivrait un itinéraire de vie parallèle à celui du narrateur, si ce n'était qu'il s'est résolu à dissimuler sa différence. L'aîné et le plus jeune entretiennent une correspondance, au cours de laquelle le cadet fait part à Marcel des affres dans lesquelles l'ont plongé la découverte de son identité.
1938 : Roland est à présent lycéen à Colmar et vit dans une pension tenue par la famille Bauer.
Si les "sudistes" (Claude, Marcel et André) sont des "sans-dieu", ardents défenseurs du "Front Popu'", le petit alsacien, fils d'instituteur, est protestant.
Au lycée de Montpellier, Claude a rencontré Émile Boisselier, issu de la bourgeoisie locale, avec lequel il a une relation charnelle passionnée. Son "amant de Saint-Jean" le sait, l'accepte, affirmant que son amour est si ardent qu'il retrouvera toute sa force dès lors qu'il pourra retrouver Claude. Pour le moment, il fait contre mauvaise fortune bon cœur en attendant de pouvoir s'envoler du nid familial.
Mon amant de Saint-Jean | Épisode 61 : Une chaussette sale
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(...) renoncer toujours. |
À suivre
© Louis Arjaillès - Gay Cultes 2022-2023
Épisodes précédents : cliquer
Si vous êtes perdu(e) : clic
dimanche 29 janvier 2023
Je veux être une fleur
Je veux être une fleur est l'histoire d'un garçon qui aime tellement les fleurs qu'il rêve d'en devenir une. La photographe japonaise basée à Paris Yurina Niihara a photographié le mannequin Aljoscha Beiers. Composition florale par Chiaki Kokami.
(Via KALTBLUT)
j'utilise exactement
le même vernis à ongles
et le même rouge-baiser
que ce monsieur !)
Photographie par Yurina Niihara / www.yurina-photographer.com / Instagram : @yurina.photographer / @Facebook Le
modèle est Aljoscha Beiers
Directeur artistique par Sachiko Maeno / Instagram : @ssaaccoo
Maquillage et coiffure par Lisa Arai / Instagram : @mashumaro_chan
Fleuriste par Chiaki Kokami / Instagram : @lesintimes
Bon
dimanche !
Beatrice Rana : merci, l'Italie !
Allez vous lover dans ses Variations Goldberg de J.S Bach qui vous feront ranger la version Lang Lang parmi les gadgets aussitôt pressés, aussitôt oubliés.
Dans son répertoire, déjà pléthorique, on écoutera le Concerto en la mineur de Clara Wieck-Schumann, dont voici le 2d mouvement (Romanze) en cadeau bonus (merci qui ?)
samedi 28 janvier 2023
Ennio, avant le cinéma
Comme explicité dans le beau film Ennio, de Giuseppe Tornatore, le Maestro Morricone se fit tout d'abord un petit nom en devenant l'arrangeur des chansons de la jeune génération de vedettes italiennes, dont Mina (Se telefonando, entre autres). Avant lui, les orchestres se bornaient à accompagner harmoniquement la mélodie. Morricone, comme il devait le faire plus tard au cinéma, bouleversa la façon d'orchestrer. La chanson ci-après, devenue un hit planétaire, lui doit beaucoup :