Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


jeudi 30 septembre 2021

Pas si "chaud"




La recherche de Google Images ne donne ni le nom du photographe ni celui du modèle. En revanche, j'arrive sur un site marchand proposant un recueil de contes érotiques gays en anglais poétiquement intitulé Boys in Heat, soit Garçons en chaleurs dont la couverture s'illustre de cette photo d'un garçon qui ne semble pas particulièrement sur le point de s'adonner à des ébats échevelés.





Note du vendredi 1er octobre : il s’agit (merci au commentateur Marius Magnus) de Dylan Koroll, acteur à la carrière balbutiante que l'on trouvera ci-après dans une tenue avenante :

Dylan Koroll

 

Beau chanteur belge

Pierre de Maere a 20 ans.
Il y a de l'espoir.

mardi 28 septembre 2021

William Darby ou Val de Val (au choix)

Par Yann Faucher


Par terre avec Tim Firmin

Autoportrait intitulé En attendant que quelque chose se passe.

Par Yann Faucher

lundi 27 septembre 2021

Ce bon vieux Rolleiflex

Ce jeune monsieur a bien de la chance : les Rolleiflex sont des appareils mythiques.
On en trouve encore aujourd'hui, mais ce n'est pas à portée de toutes les bourses.
Pour la petite histoire, Raymond Depardon en est un utilisateur fervent, qui réalisa
avec cet appareil le portrait officiel de François Hollande en 2012.
On peut lui préférer la photo ci-dessus, signée Yann Faucher.

Monstres sacrés en répétition (et autres chausses)

 

Argerich/Ozawa en "répète" (1982)

J'en profite pour recommander la lecture de cet ouvrage passionnant (et toute l'œuvre littéraire de Murakami !) :

dimanche 26 septembre 2021

Le dimanche, c'est repassage très (ou pas) sage


Bon dimanche !

"Jouons avec Timothée" : la solution


J.S Bach, Capriccio in B-Flat Major, BWV 992: V. Aria di Postiglione (Air du Postillon)  :
Allegro poco


Je ne soupçonne d'aucune manière les commentateurs d'avoir cherché sur YouTube
"Timothée Chalamet piano" ou autres occurrences de même type.
Ce n'est sans doute pas le cas pour Ugo, auquel j'enverrai la VHS de On a retrouvé la 7eme compagnie... si je la retrouve dans l'enfer du grenier.

Baroque étincelant avec Andreas Scholl et Christophe Dumaux

Come ye sons of art - Sound the Trumpet est extrait de l'album O Solitude, publié en 2010 par Decca. (Ensemble orchestral : Accademia Bizantina · Stefano Montanari)

samedi 25 septembre 2021

Emballant

L'Arc-de-triomphe guerrier emballé par Christo, j'aime !
Un sujet de premier plan aussi gracieux ne dépare pas le travail de l'artiste.
Je sais de qui il s'agit, mais ne m'arroge pas le droit de dévoiler (!) son nom.

jeudi 23 septembre 2021

Jouons avec Timothée

Quelle œuvre interprète donc Elio (joué par Timothée Chalamet) dans cette scène cruciale du film Call me by your name ?
Bon, allez, un indice : c'est en si bémol majeur.
Vous avez jusqu'à dimanche.
Répondez en commentaires, que je publierai ce jour-là.

Premier prix : une vidéocassette VHS du film On a retrouvé la 7ᵉ compagnie.
Mazette !

mercredi 22 septembre 2021

En vrac

Z comme zob


Je n'appelle plus ce type qui occupe écrans et papiers que par ce sobriquet.
Espérons que cette baudruche malfaisante va se dégonfler.
On n'attaque pas sur le physique - c'est presque aussi bas que lui - mais il me fait penser au Nosferatu de Murnau.



Tailleur

J'aime que l'ami magnifique vienne converser avec moi de bon matin quand je m'estime tout juste présentable, ce dont il se contrefiche.
Il s'assied en Indien - ce pourrait en être un, il a cette grâce d'Apache -  dans son fauteuil ou dans le canapé.
Depuis combien de temps n'ai-je plus pratiqué cette pose en tailleur ?
C'est à ce genre de détail qu'on voit la différence d'âge.


Cinoche

Lorenzo Lefebvre


Le film Délicieux est comme son nom l'indique.
Grégory Gadebois est excellent, Isabelle Carré également.
Quant au jeune Lorenzo Lefebvre, il est craquant-fondant comme dit l'autre.
Superbe photo.
Quelques facilités dans les dialogues ("un jour les hommes voleront" quand une gazette se fait l'écho des premières ascensions des Montgolfières, par exemple...) et une référence (voulue ?) au superbe Ridicule de Patrice Leconte...
Quand on sort du cinéma, on a faim !




Isabelle Carré et Grégory Gadebois, excellents !


Résurrection


Les jeunes gens de l'association "Piccolo America"*, créée pour la défense du cinéma à Rome et qui s'est illustrée jusqu'ici par divers événements, a réussi un véritable exploit en ces temps de disette culturelle : avec le soutien de divers sponsors et du Ministère italien de la Culture, ils ont emporté, après appel d'offres, la gestion d'un cinéma désaffecté du Trastevere et l'ont rénové entièrement, en faisant du lieu un espace polyvalent (grande salle, café, salle d'expositions, salle d'étude, terrasse) ouvert toute l'année 24 heures sur 24.
Le cinéma Troisi renaît donc de ses cendres ; il a été inauguré hier, mardi 21 septembre, avec la Palme d'Or du Festival de Cannes 2021, le film Titane, en présence de sa réalisatrice, Julia Decournau et de son acteur principal Vincent Lindon.



Photos de Flavia Rossi
Le site du CINEMA TROISI : clic

*En 2012, un groupe d'amis de vingt ans a sauvé le Cinema America de Trastevere de la démolition, a fondé l'association Piccolo America et commencé à enchanter Rome avec de superbes projections estivales gratuites de San Cosimato à Ostie et Cervelletta.


Et pour terminer plus sérieusement, le joli Kline


Kline Barfield (Photographe : Gerardo Vizmanos)

mardi 21 septembre 2021

Les corps d'Eduard Galià





Le photographe catalan Eduard Galià
regarde le corps masculin différemment,
un peu à la manière du cinéaste argentin Marco Berger,
dont il faut absolument voir les films, au premier rang desquels
Le colocataire (2020), auquel je consacrerai un billet dès que j'en aurai le temps.

Violon : flotte !

Les concepteurs lors de la première mise en eau

Œuvre  du sculpteur Livio De Marchi réalisée en hommage aux victimes de l'épidémie de Covid-19, le violon géant (12 x 4 mètres !) a été mis en eau dimanche dernier sur le Grand Canal de Venise.
Le résultat est magnifique, même si Les quatre saisons, tube choisi dans la production pourtant pléthorique de Vivaldi, c'est un peu bateau !

lundi 20 septembre 2021

Siestes

 

La sieste | Gustave Caillebotte 1877
Photo d'Eduard Galià

Facteurs de piano

Paris 1908 | © Delius / Leemage

La France est fort peu musicienne.
Dans les pays scandinaves ou en Allemagne
il est rare de trouver un foyer sans instrument de musique.
Dans notre pays, les "facteurs" (c'est le terme pour les fabricants) de pianos 
ont quasiment disparu.
Les grandes marques comme Pleyel ou Gaveau ont fait faillite. 
Leur prestige demeurant intact, elles ont été rachetées par des facteurs
allemands comme Schimmel dans le meilleur des cas, chinois ou coréens.
Dans le dernier cas, le logo d'origine a été apposé sur des instruments de facture médiocre.
Quant aux facteurs/vendeurs, nombreux sont ceux qui ont mis la clé sous la porte, fusionné (Ham/Nebout), ou migré vers la banlieue (le prix des loyers parisiens, sans doute) comme Hanlet
qui distribuait Steinway & Sons.
La prestigieuse marque américaine dispose à présent quant à elle d'un "show room - espace de vente", seule bonne nouvelle de la période.
Mais les instruments qui sont exposés boulevard Saint Germain sont loin d'être à la portée de tous les budgets. 
Après la fermeture des Pianos Labrousse qui possédaient plusieurs lieux de vente et de restauration d'instruments, dont l'un en face d'une salle Pleyel désormais vouée à la variété, les Pianos Daudé font de la résistance avenue de Wagram.
Pour combien de temps ?

Steinway, Paris : so chic !


À suivre (de près)

dimanche 19 septembre 2021

Leon n'est pas très commode



J'avais déjà publié l'une des photos de la série.
Cet ange un peu boudeur se nomme Leon Sundlöf.
Il est photographié par Klara Fowler.
Il les leur faut tous !
Bon dimanche !

Arvo Pärt


Renaud Capuçon joue Arvo Pärt: Spiegel im Spiegel (au piano, Guillaume Bellom)

Plénitude
Sérénité

Dans quel film l'auriez-vous entendue ?

Quand on a l'oeil

NY, États-Unis |  Photographe Richard Sandler

Péché mignon

Tramezzino oeuf, thon, mayonnaise | Diététique, non ?
À l'arrière-plan, Venise vue de sa Giudecca

samedi 18 septembre 2021

Pudique, vraiment ?

Quelle belle époque !

Un écho à ce que j'écrivais jeudi dernier, car chacun sait bien que Madame Hallyday, commanditaire de l'oeuvre et les fans de "Jojo" sont de fidèles lecteurs ? 
En substance :  je suis de ceux qui pensent que la vocation de l'art est de nous bousculer (...)
 J'ai aimé être dérangé, désarçonné par ces images destinées justement à interpeller, à dérouter des chemins balisés de la culture bourgeoise. 
On n'était pas censé me prendre homo.
Pardon.

vendredi 17 septembre 2021

jeudi 16 septembre 2021

Conduite dangereuse

Derek Chadwick par Alex La Cruz

BRUCE NAUMAN À VENISE

Walks in walks out : illusion en 3D
Je suis de ceux qui pensent que la vocation de l'art est de nous bousculer.
Doit-on "comprendre" les artistes contemporains ?
Laissons-nous déranger.
Les œuvres de Beethoven et notamment ses dernières sonates, résolument d'avant-garde, ont été fort mal accueillies par le public de l'époque. Alexandre Tharaud le disait fort justement dans l'émission d'intelligente vulgarisation Fauteuils d'orchestre animée sur France 5 par Anne Sinclair.
Des premières représentations du Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy avec Nijinsky à l'implantation des Colonnes de Buren au Palais Royal en passant par la peinture de Picasso ou le Chien andalou de Buñuel et Dali, on peut citer des milliers d'œuvres vilipendées, conspuées par un public enferré dans un classicisme "de bon aloi", que plus personne, ou si peu, ne conteste de nos jours.
Puis-je dire que les installations vidéographiques (au fil des périodes, du film Super 8 à la 3D) de Bruce Nauman à la "Punta della dogana" m'ont procuré du plaisir ?
Peut-être pas - ce n'est pas le but, bon sang ! - mais j'ai aimé être dérangé, désarçonné par ces images animées destinées justement à interpeller, à dérouter des chemins balisés de la culture bourgeoise.

Si vous passez par là, c'est jusqu'au 9 janvier 2022.
Lien Palazzo Grassi (belle expo photos sur une Venise déserte en noir et blanc) et Punta della Dogana ici : clic


J'ai fait ces deux mauvaises photos, pardon !
Je n'aime pas faire de photos dans les musées.


Il faut que j'aille à la Bourse de Commerce (Paris), autre lieu investi par François Pinault, absout pour ces circonstances de son affiliation Cac40.

mercredi 15 septembre 2021

L'inverti diabolique

Sachant que le bel Adhémar*, son voisin, l'observait de sa fenêtre, voici comment Désiré* avait pris l'habitude de faire ses devoirs :


* Les prénoms ont été changés.

Sortie en France ce jour

lundi 13 septembre 2021

Seuls les anges ont des ailes

Antonio Casalinho

Filippo Scotti : on craque déjà !




Filippo Scotti, 22 ans, vient de se voir décerner, à l'issue de la Mostra de Venise 2021, le Prix Marcello Mastroianni du meilleur espoir masculin pour son rôle dans le film de Paolo Sorrentino La main de Dieu (titre français). Sans avoir à le connaître davantage, on pressent l'arrivée sur les écrans d'une sorte de Timothée Chalamet mâtiné de ragazzo pasolinien.
L'acteur et le film (sur Netflix, hélas !) sont très prometteurs. 

Remise du prix à Venise



La main de Dieu de Paolo Sorrentino première accroche :


Au Lido de Venise, Filippo Scotti et Paolo Sorrentino