Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


dimanche 30 août 2020

Le Prince Igor




Igor Kolomiyets est un athlète et modèle 
qui vit à Los Angeles.
C'est loin.
Dommage !

Bon dimanche !


L'ange et le titan


Rémi Geniet a fait sensation le 21 août dernier au Festival de La Roque d'Anthéron en interprétant les fameuses et périlleuses Variations Diabelli de Beethoven, l'une des dernières œuvres de l'immense compositeur.
Prenez votre temps, écoutez dans de bonnes conditions, ça vaut le coup !

Acropolis bonjour

Jeunes touristes, par Tod Papageorge (1983)

O tempora, o mores


jeudi 27 août 2020

C'est beau, un homme en mouvement




Mon Grec à moi

Amorgos © 2020  Yiannis Krikis

S., mon vieil ami grec, rentre aujourd'hui à Paris après quelques semaines d'absence.
Pendant un mois de juillet qui me fut calamiteux, sa présence constante à mes côtés, son énergie quand je me traînai lamentablement moralement et physiquement, ses conseils lors de mon déménagement, la prise en mains (au vrai sens du terme) de l'organisation de celui-ci, ses encouragements, ses réprimandes amicales, - tu ne manges rien, comme ces vieux qui cessent de s'alimenter (il a dix ans de plus que moi !), m'ont été un soutien plus que précieux.
Il sera heureux de constater que, pendant son absence, dès que j'ai retrouvé quelque vigueur, j'ai passé la vitesse supérieure, déballant, rangeant, mettant un terme à plusieurs jours de "camping". Plus clairvoyant que moi, son cerveau fourmillant d'idées, il va m'aider à trouver la place définitive des meubles et tableaux (j'en ai tellement !), va me bousculer et je n'attends que ça !
Nos disputes - il en faut ! - me manquaient également.
Vous avez une meilleure définition du mot "amitié" ?

Protégeons-nous les uns les autres


mercredi 26 août 2020

Minous

Photo Alex La Cruz

Anne Onyme, Christophe Girard... et moi

L'inventeur de la Nuit Blanche, doit en vivre quelques unes. LP/Yann Foreix

J'ai publié récemment un lien menant vers une tribune de Mazarine Pingeot concernant la (première) affaire Christophe Girard.
Une lectrice (j'aime avoir des lectrices) m'a envoyé des commentaires que je n'ai pas publiés : je ne publie jamais les commentaires anonymes, y compris quand ils sont élogieux.
Le dernier commentaire m'accuse de lâcheté, de malhonnêteté : j'avais jugé inutile de m'étendre davantage, jugeant que les polémiques, ces temps ci, ne manquent pas de supports pour se développer, les tribunaux populaires siégeant ça et là 24 heures sur 24.
Concernant les relations de M. Girard (dont j'aurais "pris la défense" !?) avec Matzneff, je ne connais pas leur teneur. De plus, j'ai toujours éprouvé de l'aversion pour le second sans attendre cet an de grâce 2020.
J'avais trouvé la chronique de Madame Pingeot, appelant à plus de mesure, bien troussée en ces temps d'euphorie où l'on veut guillotiner le député du coin ou le président de la république, c'est selon.
Concernant la deuxième affaire qui amène le "présumé coupable" (voilà où l'on en est !) à porter plainte pour "dénonciation calomnieuse", la loi française (cf.article 227-27 du code pénal) est claire :

Pour les mineurs de plus de 15 ans :
  • Les relations entre un mineur de plus de 15 ans et un majeur sont autorisées dans la mesure où elles sont librement consenties
  • mais elles restent interdites et punies par la loi dans certains cas : si la personne majeure est un ascendant ou une personne ayant une autorité de droit ou de fait ou liée à ses fonctions sur le mineur.
S'il est avéré que la relation entre M. Girard et l'homme qui l'a dénoncé relève du deuxième cas, elle est totalement condamnable et la loi devrait s'appliquer, dans la mesure ou il n'y a pas prescription.

Coupable d'avoir dirigé vers la chronique d'une "fille de" dont j'espère qu'elle est en tous points respectable, je compte sur l'indulgence de la Cour pour pouvoir retourner aux anges de papier, à Schubert et autres frivolités qui sont l'essence-même de ce "blog" pas bien méchant.
Pour le sujet de ce billet, c'est stop et fin.




En cas de recrudescence, soyons prévoyants !


mardi 25 août 2020

Un cri


Un peu de "notre" histoire

Christopher Isherwood
enterre son amant Heinz Neddermeyer
dans le sable, sur l'île de Rügen en juin 1932.
La photo est d'Humphrey Spender, le frère de Stephen du même nom.

H. Neddermeyer (sans doute même période)

C'est ce que l'on appelle...

Photo Stéphane Gizard
chercher la petite bête.

Hordes sauvages

Quel que fût le résultat, le comportement eût été le même : dimanche dernier, le Qatari (Paris) Saint-Germain était en finale d'une compétition de la plus haute importance pour une masse de supporteurs boursouflés de bière, lesquels se livrèrent, après une défaite à côté de laquelle Waterloo ne fut qu'un détail de l'histoire, comme disait l'autre, à divers saccages et pillages sur des Champs-Elysées - dits "plus belle avenue du monde" - qui ne sont pas à la fête ces temps derniers.
À Marseille, ville rivale, on festoyait, cassant ça et là au passage, pour célébrer la défaite de l'ennemi héréditaire.
Le football : sport ou guerre civile perpétuelle ?
On peut préférer le tennis de table.





dimanche 23 août 2020

Plus que parfait

River Viiperi dans son jeune temps
fit maintes apparitions dans ce journal.
Bon dimanche !

Ludwig : 250 ans, et pas une ride !



De cette Sonate Le printemps pour violon et piano, c'est mon interprétation favorite, dont je possède le disque vinyle chez DG.
Deux musiciens majeurs du vingtième siècle pour l'un des multiples chefs-d'oeuvre du génie de Bonn.

Marc Chagall

Dimanche, 1954

Un dimanche qui s'annonce bien

 Joan Pala

mercredi 19 août 2020

J'ai un faible pour


Kline Barfield.

Il ne faut jamais...


placer des vases (même très chouettes) sur un piano.
Un scherzo de Chopin joué avec toute la fougue requise
les fera voler en éclats. 

Sorolla, luminescent

Joachim Sorolla, Enfants à la plage, 1908

Si vous êtes dans la région, ne manquez pas l'exposition Joachin Sorolla à l'Hôtel de Caumont d'Aix-en-Provence que j'ai eu le bonheur de visiter. Un seul mot pour définir le grand peintre espagnol : lumière !

Promenade au bord de la mer, 1909