Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


dimanche 31 décembre 2017

Les FOULOULOUS 2017







C'est une petite sélection des anges ayant mérité le label Fouloulou (R) au cours des derniers mois.
Vous pouvez voir la totalité des lauréats ici : clic

Bon dimanche

Lasse Steen Jensen
et
bonne fin d'année !

Cadeau : huit minutes et douze secondes de plénitude



Pour son texte, c'est peut-être l'une des sonates les plus simples de Beethoven, même si elle recèle quelques chausse-trappes. Le deuxième mouvement, grand classique des concours de piano pour jeunes amateurs paraît presque enfantin, comme une ronde. En ouvrant mieux l'oreille (c'est fou comme on est paresseux parfois, n'est-ce pas ?), on y entend vraiment Beethoven malgré les influences conjuguées de Haydn et de Mozart.
La première fois que j'entendis cette sonate adorée, c'était lors d'un concours, jouée par un garçon plus âgé que moi, sensible, inspiré, virtuose... et beau.
D'où, peut-être, un manque d'objectivité qui me fait placer cette pièce au cœur - oui, vraiment, c'est le mot ! - de mes préférées.

On se promènera sur YouTube pour découvrir d'autres interprétations. Brendel, Gilels, Kempff et même un Richter public de mauvaise qualité, mais rare.

Heartstone : c'est urgent !


J'y reviendrai plus en détail, mais, en attendant, je vous conseille de vous y précipiter, car il n'y a que 2 salles à Paris, et je n'ose imaginer combien en régions : non seulement le film est fort, émouvant, bouleversant parfois, mais la photo est si belle que l'écran le plus large possible s'impose (à Paris, image et son excellents au Mk2 Odéon, rue Hautefeuille). Je ne pense pas que ça tienne l'affiche longtemps, même si, divine surprise, le film a bénéficié pour sa sortie, mercredi dernier, d'un excellent rapport spectateurs/salles qui fera peut-être réfléchir le distributeur.
(2 bandes-annonce à voir en déroulant jusqu'au billet de mercredi dernier)

L'Islande servie par une photo magnifique

jeudi 28 décembre 2017

Le garçon nu du lac

Oli, Berlin, lac de Teufelsee 1999. Michael Bidner

Au gui l'an neuf

Vendeurs de gui, Paris 1928

En suspens

Le "café suspendu" est une belle tradition napolitaine : quand on prend son café on peut en régler un second, à suspendre, qui sera offert à une personne dans le besoin.
Cette généreuse pratique tend à se répandre heureusement bien au-delà du Vésuve, et, notamment, en Belgique.
À Montreuil, en Seine-Saint-Denis, c'est une boulangerie biologique autogérée qui en a transposé le principe : les boulangers (pas de patron, et chacun est salarié à hauteur de 1500 € mensuels) ont repris le concept, rebaptisé "baguette suspendue", qu'ils appliquent également aux viennoiseries et galettes.
"La conquête du pain" - c'est le nom de cette boulangerie - distribue également ses invendus aux plus démunis et fournit gratuitement les associations caritatives.
Certes, comme le rappelle souvent un blogueur ami, notre monde va mal, mais on trouve tout de même par ci, par là, des raisons de ne pas désespérer de l'espèce humaine.



Ce fut un beau Noël


lundi 25 décembre 2017

Ronronner avec vous


On peut passer
un long moment
devant cette photo (auteur et modèle non trouvés) :
elle dit tellement de choses...

Joyeux Noël !



"Jouez hautbois, résonnez musettes" s'enthousiasmait le cantique qu'on reprenait inlassablement à chaque célébration des origines du christianisme lorsque j'étais enfant.
Oui, on aimerait tant que ce Noël soit "joyeux" pour tous et que règne la paix sur une planète terre peuplée d'hommes (et de femmes, hein !) de bonne volonté.
Pensons à ceux qui sont seuls en cette période de libations, et sachons raison garder.
Je vous souhaite un beau Noël.

Réveillon


Ce fut
simple,
frugal,
et
"entre
garçons".


Enguirlandé

Brandon Bailey | © Idris Rheubottom and Tony Craig
C'est bien parce que c'est fête !

dimanche 24 décembre 2017

Mon beau sapin...

Photo Santy Mito

Perspicace comme pas deux, 
je suis en mesure d'affirmer 
qu'il y a un chat dans cette maison.

Mais alors lui, alors, tu vois...

Labellisé, bien sûr.
Bon dimanche !

La vie est (enfin) belle

Homo sweet home

Les jeunes gays que je rencontre, confortés par l'aspect désormais légal de la démarche, aspirent à une vie de couple calquée sur celle de leurs mamans et papas.
Les plus évolués de leurs géniteurs accueillent même dans le cercle familial, à bras presque ouverts – n'exagérons rien : il y a encore un morceau de couleuvre qui a du mal à passer – le compagnon (même provisoire), tout ce petit monde (petit-bourgeois un tantinet instruit, hein !) affichant ainsi l'apparence de la plus normale, euh... normalité.
Ainsi, il n'y aura plus jamais, n'est-ce pas, de garçons harcelés au collège, d'agressions homophobes, la Tchétchénie c'est si loin, et les triangles roses ne sont plus qu'un lointain souvenir (et encore, pour les "vieux") : tout est enfin réglé  .
Mais je ne sais pourquoi, c'est comme cette histoire de père Noël : j'ai du mal à y croire.

Sinon, pour montrer que ce monde va bien, un jeune ami gay a deux amis tout aussi jeunes et tout aussi gay, qui ont voté pour Marine Le Pen à l'élection présidentielle de 2017. Et aux deux tours, s'il vous plaît !
Comme le disait un jeune ami, très hétéro, lui, auquel je l'apprenais tout récemment : " Alors ça, ça me troue le cul !".
Ben ouais.



Par Elle, c'est autre chose

Petit pipi Noël