Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 28 avril 2021

Si chaud...

Photographie (vertigineuse) de Lulu La Falaise

Je pense avoir déjà inséré
cette photo du beau Gleb Karpenko.
Vous enlaceriez-vous en lasseriez-vous ?

Feu ! Chatterton : "Un monde nouveau"


Simplement parce que c'est très très bien.

Un vent, un grand vent nouveau
Soufflait sur le pays très chaudement
Dans un bain, un bain de foule dévot
À moitié ébahi, on se mouillait mollement
La glace fondait dans les Spritz, c'était à n'y comprendre rien
Tout le monde se plaignait en ville du climat subsaharien
On n'avait pas le moral, mais l'on répondait bien
À tous les mots, les traits d'esprit du serveur central
Un monde nouveau, on en rêvait tous
Mais que savions-nous faire de nos mains
Un monde nouveau, on en rêvait tous
Mais que savions-nous faire de nos mains
Zéro, attraper le Bluetooth
Que savions-nous faire de nos mains
Presque rien, presque rien
Le monde, le monde de demain
On le bégayait tous sans n'y comprendre rien
À la loi nouvelle des éléments
Qui nous foutait la frousse et les poils en même temps
La clarté nous pendait au nez dans sa vive lumière bleue
Nous étions pris, faits, cernés, l'évidence était sous nos yeux
Comme une publicité qui nous masquait le ciel
Des millions de pixels pleuvaient sur le serveur central
Un monde nouveau, on en rêvait tous
Mais que savions-nous faire de nos mains
Un monde nouveau, on en rêvait tous
Mais que savions-nous faire de nos mains
Zéro, attraper le Bluetooth
Que savions-nous faire de nos mains
Presque rien, presque rien, presque rien
Se prendre dans les bras
S'attraper dans les bras
Se prendre dans les bras
Ça on le pouvait
Un monde nouveau, on en rêvait tous
Mais que savions-nous faire de nos mains
(Un monde nouveau, on en rêvait tous)
(Mais que savions-nous faire de nos mains)

L'échelle de Kinsey

Cette photo du début du XXe siècle semble corroborer par anticipation le fameux rapport Kinsey et son échelle (ci-dessous).
On voit très bien où sont les "homos" et les "hétéros", ainsi que les "entre-deux" (ou non définissables), mais il y a sans doute des "bi" dans ce groupe.

L'échelle de Kinsey (via Wikipédéia) :



mardi 27 avril 2021

Un peu de lui


de lui aussi :


En fait, il en faut peu pour qu'on s'attache.

Na !

Robert Ballagh


Il a raison :
moi, des croûtes pareilles,
j'en fais trois par jour.

 

dimanche 25 avril 2021

Sous le soleil exactement

Fait chaud, tout à coup, non ?

BON DIMANCHE !

Wow, quel groove !

Voilà de quoi vous donner l'énergie pour  la journée.
On pousse les meubles et on bouge !


Reid Nibley, piano, avec Maurice Abravanel dirigeant l'Utah Symphony Orchestra. Grande Tarentelle pour piano et orchestre de Louis Moreau Gottschalk (1829-1869)

Thé ou café ?


Photo Pablo Poulain Flickr



Avec un bouquin, c'est encore mieux !


jeudi 22 avril 2021

Ah, obtenir un Oscar !


Óscar Casas Sierra (22 ans),
acteur catalan

Dangereuse voie lactée

Tu m'effraies, pupuce : le lait n'est pas ton ami.

N'en déplaise à mon copain Yannis Laktalis,
je déconseille formellement le lait ; pour éviter
les problèmes gastriques, j'ai renoncé depuis longtemps
au café-au-lait matinal et m'en porte beaucoup mieux.
Cela dit, que ne donnerais-je pour déguster un cappuccino
sur les Zattere* !

* Les quais qui font face à l'île de la Giudecca, à Venise.


Les Zattere, Venise | Ph. Silvano


Boucle d'or

Photo de Vincent Flouret

mercredi 21 avril 2021

Que vienne un vrai printemps


Nous l'espérons tous, 
ce printemps nouveau, 
nos vies de tous les jours
enfin ressuscitées, revoir
les visages, s'embrasser,
s'étreindre, se caresser en liberté.
En liberté.

Toujours vrai

Officier allemand lisant un livre dans un château en 1918

« Si parfois un quelconque homme de génie essaye de secouer le dur collier de la tradition, on s’arrange de façon à le noyer dans le ridicule ; 
alors le pauvre homme de génie prend le parti de mourir très jeune, et c’est la seule manifestation pour laquelle il trouve de nombreux encouragements. »

Claude Debussy, Monsieur croche

C'est à moi que tu penses ?

 Ou à lui ?


On peut rêver, non ?
(C'est Sylvester Ulv)

mardi 20 avril 2021

Suzette, Joliette et Robin

Aujourd'hui, je ne peux pas : j'ai couture !


Parti de Californie sur son voilier en 1965, Robert Lee Graham y revint cinq ans et 33 000 milles plus tard. Il avait bien gagné son titre de plus jeune navigateur à avoir fait le tour du monde en solitaire.
Bel exploit salué dans le monde entier. De surcroît, le jeune homme n'était pas des plus vilains, qui eut pour seule compagnie 2 chattes appelées Joliette et Suzette.
Comme quoi, on gagne toujours à se renseigner sur les images qui circulent sur les réseaux dédiés... aux minets.

Un article (en anglais, mais gougueule se charge de traduire) plus détaillé est consacré à l'aventure de ce courageux garçon ici.
Les photos proviennent de National Geographic.

Horizon lointain

Photo de Ferdinando Scianna



En toute simplicité

dimanche 18 avril 2021

Magnétique



 Jacques Stephan Pougnet | ph Nathan Best


Bon
dimanche !

Vagues flammes de l'Ourse

Dans un billet publié mercredi dernier (ici), je faisais référence au très beau - et méconnu - film de Luchino Visconti Sandra, dont le titre original est Vaghe stelle dell' Orsa, en hommage à l'un des "Canti" du grand poète Giacomo Leopardi.
C'est un extrait de cette œuvre que Gianni (le beau Jean Sorel, en alternative à un Delon alors trop demandé ? - récite à sa sœur Sandra (la Cardinale au sommet de sa beauté) avant le drame final.
La bande originale du film repose entièrement, lancinante, sur les Prélude, choral et fugue de César Franck, joué ci-dessous par un Nikolaï Lugansky très habité.
Dans le film, la "tragédienne" Marie Bell (le terme lui va si bien) "joue", dans une simulation pianistique ratée, disons-le, l'œuvre du compositeur français, révélant ainsi le désordre mental qui la submerge.


« Vagues flammes de l’Ourse, qui m’aurait dit
Que je viendrais vous contempler encore
Dans le jardin paternel scintillantes,
Et parler avec vous des fenêtres
De ce logis où j’habitais enfant
Et découvris la fin de mes bonheurs. »
Giacomo Leopardi*

Jean Sorel dans le film de Visconti
*Texte original :

« Vaghe stelle dell’Orsa, io non credea
Tornare ancor per uso a contemplarvi
Sul paterno giardino scintillanti,
E ragionar con voi dalle finestre
Di questo albergo ove abitai fanciullo,
E delle gioie mie vidi la fine. »

Goûter de rêve, mais

Le rituel du "goûter" se perd, du moins chez les adultes, celui de la photo faisant exception : les injonctions à ne pas "grignoter entre les repas" semblent en avoir eu raison.
Les enfants y ont toujours droit après l'école.
Je me souviens que m'attendait, à quatre heures et demie passées, le pain au chocolat préparé par ma mère.
Entendons-nous bien : il s'agissait d'un vrai pain au chocolat, à savoir deux barres de chocolat Menier logées dans un quart de baguette tartiné de beurre et d'un fruit de saison.
Aujourd'hui - j'ai testé ! - le chocolat Menier, racheté (tu parles !) par la multinationale Nestlé, est devenu proprement dégueulasse, fuyons-le !
Ce billet proustien est essentiel, vous en conviendrez.