Trio

Opération spéciale printemps : aujourd'hui, trois paires pour le prix d'une !

Comment ça ?!

 Stefano Belotti était à Paris, et je n'en ai pas été prévenu ?!

Károly Ferenczy et le nu masculin

Été 1901

 Six œuvres du peintre hongrois Károly Ferenczy
(1862-1917)

Bain du soir

Baigneurs

Paysage sombre avec baigneur

Trois garçons nus

Adam

Trois garçons nus (2)

Délivré (!) sans ordonnance

Corps sain en milieu propice

William par Yann Faucher

"Le deuxième acte" : jubilatoire et angoissant

Le genre de (grand) film qu'il ne faut raconter.
Mine de rien, il a toute sa place dans ces pages.
Pour en savoir plus, foncez !

Aucun doute : notre langue s'enrichit

À gauche, le vieux français
À droite, le français moderne :

Stéphane et Gaël

Ô temps...

Dimanche : prendre son temps

Bon
dimanche !
 

Association de bienfaiteurs

J.S. BACH: Concerto pour 4 claviers & orchestre en la mineur, BWV 1065 Alexandros Kapelis, piano I - Martha Argerich, piano II Alexander Mogilevsky, piano III - Lily Maisky, piano IV Megaron Camerata Gérard Körsten, direction

Ah la la, quel samedi soir !

 

S'abandonner

Stefanooooooooooooooooooooo !

Un Palazzo en Sicile

Après la mort du dernier marquis Di Lorenzo, le Palazzo Di Lorenzo del Castelluccio, de Noto (Sicile) fut légué à l'ordre de Malte. C'est Jean-Louis Remilleux, producteur de télévision (Secrets d'histoire, c'est lui) qui en fit l'acquisition (la téloche, ça rapporte !) et le restaura intégralement. Remilleux est un admirateur du "Settecento" (XVIIIᵉ siècle) qui installa, en ces murs historiques, de nombreuses œuvres des peintres italiens et siciliens de cette période.
Le palazzo est désormais ouvert au public et, sauf erreur, fait également office de B&B. Pas "low coast" du tout, j'imagine.

L'intrus

Le garçon de gauche est très impoli.
On ne devrait pas tolérer ce genre d'accoutrement ! 

Sur le fil

Drame de la jalousie

Joe Orton, à 18 ans (1951)

Le 9 août 1967, le dramaturge et scénariste Joe Orton (1933-1967), au sommet de sa carrière, était matraqué à mort par son petit ami . Quel est l'héritage d'Orton et qu'aurait-il fait des progrès vers l'égalité réalisés depuis sa mort par les homosexuels au Royaume-Uni ?
Fort du succès de sa dernière pièce, Loot, attendant qu'un chauffeur le transporte pour parler d'un film qu'il avait écrit pour les Beatles, le dramaturge de 34 ans a été attaqué alors qu'il dormait par Kenneth Halliwell dans l'appartement qu'ils partageaient à Islington. Halliwell, qui craignait qu'Orton n'envisage de le quitter, a ensuite succombé à une overdose mortelle de médicaments.

Joe Orton et Kenneth Halliwell

Gary Oldman & Alfred Molina - Prick up your ears

La tragique destinée de Joe Orton a été portée à l'écran en 1987 par Stephen Frears sous le titre Prick up your ears.

Sources : BBC 
Voir en détail ici : clic

Piano du matin : Ravel par Ravel

La Pavane pour une infante défunte
enregistrée par le compositeur
sur rouleau à destination des "Pianola" (pianos mécaniques).

Voilà ce qui arrive...

quand on
ne met pas
de ceinture.

(Bon, dans le cas ci-dessus
on tolèrera.)

Le jeune vendeur de Corfou

Γαστούρι

Un petit commerçant avec ses marchandises traverse le village de Gastouri, Corfou (Grèce).
Photo non datée. Début XXᵉ, vraisemblablement.

Aujourd'hui

Quand Gus Van Sant filmait Gaspard Ulliel dans le Marais

En 2006, un film "à sketches", Paris, je t'aime, exalte les différents quartiers de la Capitale. C'est Gus Van Sant qui tourne le segment intitulé Le Marais. Dans ce sketch, Gaspard Ulliel, tragiquement décédé le 19 janvier 2022, incarne l'assistant d'une photographe jouée par Marianne Faithfull. Alors qu'il est chez un imprimeur du quartier du Marais, il a un coup de foudre pour un apprenti.
C'est le bel Elias McConnell, qui débuta dans Elephant, du même cinéaste qui incarne ce dernier.

Gaspard Ulliel et Elias Mc Connell

Gaspard Ulliel, 1984-2022

Dis-moi ce que tu hais...

Nemo

Sur les réseaux dits "sociaux" et dans ses médias amis (CNews, Europe 1 et consorts), la fachosphère a distillé son venin après la victoire du jeune chanteur suisse Nemo, lequel portait une jupe lors de la finale du Concours Eurovision de la "chanson", qui n'est pas pour autant ma tasse de cappuccino.

53 ans auparavant…

David Bowie en robe sur la pochette de The Man Who Sold The World  (1971)

Sans oublier les créations de Jean-Paul Gaultier 

ou...

Mick Jagger sur scène

Tunisien en majesté

Au matin en Tunisie | Nadim par Valery Katsuba

L'impatient

Populations embierrées

Publicité de 1906 un tantinet homoérotique

 Aux terrasses des cafés, dont l'un jouxte mon immeuble, j'ai remarqué à quel point la bière est devenue la boisson la plus consommée. Y compris par la gent féminine, capable, après quelques pintes, de rire bruyamment et de vociférer comme des supporteurs de foot. Belle conquête que celle-là, qui fait regretter la féminité, la grâce et l'élégance, qui furent autrefois la marque du sexe de moins en moins "faible" (et heureusement, par ailleurs). On imaginera non sans difficulté Audrey Hepburn et autres étoiles de même luminosité levant le coude, chope brandie, éructant des "merde" des "oh putain" et des "c'est chiant" à tout bout de conversation. Le raffinement est, lui aussi, en voie d'extinction. Amen et hélas.

Dans ce cas, je veux bien trinquer avec lui.
De mauvaise foi, moi ?

Un Corot suspect

Jeune baigneur étendu sur la grève | Musée d'Art et d'Histoire de Genève

Ce nu masculin, entré en 1912 dans les collections du Musée d'Art et d'Histoire de Genève à la faveur d’un legs, a très longtemps été attribué à Corot (signature en bas, à droite). On a même cru que cet artiste avait envoyé le tableau à Genève pour l’exposition du deuxième Salon du Musée Rath, où il ne fut pas exposé. Cette attribution, reposant sur une tradition locale, confortée par une signature, est désormais remise en question. L’œuvre, qui n’a pas été cataloguée par Robaut et Moreau-Nélaton, a récemment encore été récusée par Martin Dieterle, expert de Corot, et auteur du supplément au catalogue raisonné de cet artiste. Ce qui a longtemps été considéré comme « la seule académie masculine par Corot » semble bien être de la main de Barthélemy Menn, l’un des fervents admirateurs du peintre français à Genève. L'attribution à Menn est néanmoins incertaine.

L'aviez-vous reconnu ? Réponse

Il s'agissait de Jude Law dans Wilde
de Brian Gilbert (1997)

Extrait :

Amoureux des temps enfuis

Ils pourraient être les amoureux de "Mon amant de Saint-Jean".
Un nouvel épisode prochainement.

 
Ce dimanche-là, notre amour s’était ragaillardi d’un bain de fraîcheur dans la rivière. Sortant de l’onde, Jules, campé sur ses jambes d’athlète, exhibait fièrement sa nudité : « Hé, regarde, c’est autre chose que le corps de ton freluquet de Montpellier, non ? » Il était si beau que j’eus envie de le manger et de le boire. Comme s’il m’avait lu, il dit que j’étais beau, moi aussi, mais blanc comme un cachet d’Aspro, puis il m’étreignit avec force. « À table ! », pensai-je. (Épisode 79)

Indispensable

 Si vous n'avez pas vu, dimanche dernier, l'excellent document Homosexuels et lesbiennes face au nazisme réalisé par Michel Viotte, vous pouvez le voir sur le site de France.tv ici : clic

Vive les shorts vraiment "short" !

" Aimes tu les films de gladiateurs ? "

On se souvient de cette réplique du film Y'a-t-il un pilote dans l'avion ? des frères Zucker (1980).
L'auteur de ces lignes se souvient, lui, de moites après-midi au fin fond d'un cinéma de province où, jeune garçon, il initiait au "péplum" quelque camarade de classe élu pour son aspect avenant.
Pour l'anecdote, le "péplum" désignait la tunique romaine et l'on donna ce nom à tous les films se déroulant dans la Rome antique et plus généralement dans l'Antiquité.
Les italiens s'en firent une spécialité et en fournirent "à la chaîne" pendant les années 60, tous interprétés par des stars du "body-building" comme Steve Reeves dont les photos illustrent ce billet.
Ces "acteurs" savent-ils les fantasmes qu'ils auront fait naître pour nombre de jeunes gens ?

Bonus
John Gavin dans Spartacus, de Stanley Kubrick :

Stephen Boyd dans Ben Hur, de William Wyler :