Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


jeudi 31 octobre 2019

" Moi, je dors...


toi, fais ce que tu veux ! "
(Authentique)

Fou !

Dans une vitrine milanaise en 2018

Plus d'apparition, rien, nada, oualou,  depuis 1978...
et Mina Mazzini, à 79 ans, sort un album bon an mal an, avec ou sans
son complice de toujours Adriano Celentano !
Bien qu'invisible à jamais, Mina reste présente dans le coeur du peuple italien qui lui voue une vénération indéfectible. Il paraît qu'elle est une "icône gay", comme l'est sa "rivale" Patty Pravo.

Pedro Almodovar semble avoir renoncé (pour l'heure ?) au film qu'il voulait consacrer à l'immense chanteuse de Grande grande et autres succès internationaux.
Il lui rend cependant hommage en intégrant sa chanson Come sinfonia à Dolor y gloria :


mercredi 30 octobre 2019

Figueira

Je n'ai pas trouvé le nom du modèle.
Eber Figueira, photographe
auquel les magazines
de mode font fréquemment
appel, a un vrai talent. Il doit
beaucoup aimer les anges pour
nous les offrir sans fard, ou si peu.

Lui, c'est George Moody-Stuart

L'amour à double-tour


Peut-on mettre les sentiments en prison "à perpétuité" ?
Cette mode apparue au début de ce siècle est d'une stupidité sans nom.
Le photographe pense peut-être avoir signé une oeuvre impérissable du même métal.
Je doute qu'il s'agisse d'une dénonciation.
Si, par extraordinaire, il lit ces lignes...

mardi 29 octobre 2019

Ruppert/Alec

Pas très originales, peut-être, ces images de celui qui devint une icône gay grâce au Maurice de James Ivory.
Mais suis-je le seul à être tombé amoureux du beau garde-chasse incarné par Rupert Graves ?




Calme est la nuit




Lors d'un séjour dans un hôtel napolitain,
j'avais noté avec amusement que
mon jeune compagnon de voyages
d'alors, s'était relevé pour refermer
une porte de penderie qui s'était
ouverte de manière intempestive.
Je l'aurais fait moi-même s'il n'en
avait pris l'initiative.
J'aime qu'au moment qui précède
l'entrée dans le monde des rêves, rien
de fâcheux, selon mes petites manies,
ne vienne encombrer mon champ de vision.
Mon cas n'a rien d'unique, apparemment.

lundi 28 octobre 2019

Attention, danger !


Alors là,
il y a vraiment de quoi
déclencher une grève-surprise !

Je suis parti en Italie

C'est original,
n'est-ce pas ?
Je fais découvrir
de jolis sites lombards
à un ami que les descriptions
que j'en faisais à la manière de
Jean Giono faisaient rêver depuis fort longtemps.

À Brescia. 
Nota bene :
je publierai un nouveau numéro de mes "automneries"
dès mon retour chez les fous (à Paris, quoi !). J'ai préparé néanmoins
deux ou trois billets et, bien sûr, quelques ima(n)ges pieuses.
Vos commentaires, toujours bienvenus, seront publiés
avec quelque retard.
Après la grappa du soir.

dimanche 27 octobre 2019

Nous sommes beaux...

Résultat de la recherche d'image : "picture frame". Merci gougueule !


même
quand
on
fait la
gueule, na !
Bon dimanche !

Le bel Arthur joue le grand Johannes


 Johannes Brahms : Intermezzo op.118 n°2. Enregistré en 2012

Ah, quel samedi, hein !

Si le chat pouvait parler...
Vous aurez noté qu'il y a tout de même un exclu.

samedi 26 octobre 2019

Matin difficile

Clément Chabernaud par Estevez & Belloso 
Je crois
qu'on peut
sans difficulté
comprendre
que je suis 
actuellement
en congés.
Je paresse
et procrastine
à tout-va.

Il y a longtemps déjà

Photo de Guglielmo von Pluschow (1852-1930)

Mise en garde

Librairie Shakespeare & Company, Paris | Photo: Dieter Krehbiel.

" Ne soyez pas inhospitaliers envers les étrangers, il se pourrait qu'ils  soient des anges déguisés."

mardi 22 octobre 2019

Monts et merveilles


Automneries 2019, "numero cinque"

Les anges de la balle-au-pied



Je fus aimanté par ces anges jouant aux arènes de Montmartre un jour d'errance en solitaire d'avril 2018.
Loin de m'en vouloir de les observer puis de les photographier, ils m'adressèrent des sourires comme on envoie des baisers, pensant peut-être que c'étaient leurs exploits footballistiques qui avaient suscité mon intérêt.
Ce qui n'en est pas moins piquant.

Ils m'adressèrent des sourires comme on envoie des baisers

La vieille dame au violon


À Cremona, chez Stradivarius
Je ne sais plus si j'ai conté ici ce beau souvenir du printemps passé, ce trop court séjour dans une Bretagne en micro-climat, non loin de Lorient, où, me dit mon hôte, il fait beau trois fois par jour : cet ami de longue date me pressait depuis longtemps de rencontrer sa mère, vieille dame de quatre-vingt dix ans encore très alerte, musicienne de profession autrefois et donc musicienne à jamais.Dans cette maison du bord d'océan se languit un vieux piano Gaveau presque juste, sur lequel je jouai pour elle tout ce qui me passait par le cœur, pièces connues ou moins parcourues, dont elle connaissait chaque note, chaque silence, chaque nuance, chaque indication de phrasé. Percluse de rhumatismes dans cette période, elle fit tant et tant pour les oublier, que nous nous quittâmes après avoir joué ensemble - elle au violon, moi au piano - la musique du film La liste de Schindler que John Williams a signée pour Spielberg, mélodie digne des plus grands airs du répertoire dit "classique".
J'évoque à nouveau celle qui est devenue une amie de toujours par la grâce de la musique partagée, car la semaine prochaine j'irai à Crémone (Cremona), la ville de Stradivarius, la capitale moooooondiale du violon, avec son fils : il pourra ainsi lui rapporter un souvenir pour son quatre-vingt onzième anniversaire et un cadeau de ma part pour qui ces quelques jours sont inoubliables.


Christophe Honoré l'enchanteur


Vincent Lacoste et Camille Cottin, photo de tournage.
Ce n'est certes pas son meilleur film, mais Chambre 2012 possède une charme particulier dû principalement, selon moi, au concept scénaristique très original qui transforme les affres de la vie d'un couple vieillissant en fable sautillante, un peu dans la veine, parfois, d'un Michel Gondry, quand ce dernier est au meilleur de son inspiration.
Ça file, ça virevolte, ça vaudevillise un tantinet, et donc, de fait, ça vous prend dans ses bras pour un moment de cinéma qui ne se la pète pas, où l'on se love tranquillement en pays de bienveillance, ce qui, par les temps qui trépident, hein...
Et puis, nonobstant le talent et la grâce de Chiara Mastroianni, le jeu intelligemment (naturellement ?) flegmatique de Benjamin Biolay, la perversité de Camille Cottin, le choix judicieux de la Sonate K466 de Scarlatti et du Could it be magic de Barry Manilow (mais aussi, un peu beaucoup de Frédéric Chopin !), et puis, disais-je, il y a Vincent Lacoste, tant adulé de moi et d'autres garçons sensibles qu'il a conquis à jamais dans le précédent film du sieur Honoré*, épatant, finaud, magnifique, talentueux et doté, de surcroît (je me lâche !), du plus beau cul du cinéma français, ce qui justifierait presque l'organisation d'une pétition pour le rétablissement immédiat des "cinémas permanents" d'avant, où l'on pouvait rester à toutes les séances si on le désirait.
Bref, ne faites pas la gueule, détendez vous : ce film vous y aidera.
Et puis, Scarlatti, n'est-ce- pas ?


Domenico Scarlatti, Sonate K 466 - Vladimir Horowitz, piano.

* Plaire, aimer et courir vite


RIP, Frédéric !

Des fleurs, toujours. 

Jeudi dernier 17 octobre était la date anniversaire de la mort de Frédéric-François Chopin qui s'éteignit à Paris en 1849 à l'âge de 39 ans.
Si cher au cœur des mélomanes et des pianistes du monde entier (il fut le premier à exploiter les possibilités du piano "moderne"), l'artiste majeur de la période romantique fit l'essentiel de sa carrière à Paris où il repose dans le cimetière du Père Lachaise. Selon ses dernières volontés, son cœur a été séparé de son corps pour être transporté à Varsovie où il se trouve dans un pilier de l'église de la Sainte Croix.
Jour après jour depuis le jour de son inhumation, la tombe du Père Lachaise est ornée de fleurs déposées par la foule d'amoureux de la musique et de musiciens qui l'adulent pour l'éternité.
Pour écouter Chopin, entre autres grands pianistes, j'ai une tendresse particulière pour Arthur Rubinstein.


Un peu de gloire, beaucoup de douleur


J'ai revu, comme prévu, le film de Pedro Almodovar, en Blu-ray d'excellente facture, en compagnie d'un jeune ami (bluffé !) qui l'avait manqué lors de sa sortie.
La scène "émoustillante" vue par ici maintes fois, arrive finalement assez loin dans le film ; mon souvenir n'était pas très précis.
Mais tout ce qui précède cette scène et tout ce qui la suit est purement génial, et je pèse le mot !
Bonne nouvelle : Pedro est de retour !
Et Antonio aussi !
Antonio Banderas : a-t-il jamais été meilleur ?

Cadeau.


C'est la chanson (ici, en direct et en public) qui accompagne l'un des grands moments du film de Christophe Honoré Chambre 212 (voir plus haut) : 


Crédits : comme on peut le constater, tant elles sont de qualité moyenne, j'ai fait les photos insérées dans ces automneries.
Sauf la dernière : 

Garçon fumant à sa fenêtre | Daniele Sartori, Montmartre 2010

lundi 21 octobre 2019

Une excellente initiative


Allez,
lançons
la mode
des "sans barbe" !

Quatre anges de cinoche


Michael Parker, Keanu Reeves, River Phoenix et Rodney Harvey sur le tournage de  My Own Private Idaho de Gus Van Sant en 1991.
Vous l'avez tous vu, n'est-ce pas ?

Note : je m'éloigne de Paris quelques temps pour un repos en famille, mais continue à publier (notamment mes "automneries, dès demain).
Par contre, vos commentaires seront peut-être publiés avec quelque retard.

dimanche 20 octobre 2019

Jeux de mains, jeux de vilains








Jeux de mains, jeux de vilains est une série de photos réalisée
à Paris en juillet 2019 par Mathilde Biron
avec
Théo Mallet (ci-dessus à gauche), futur maître du cinéma d'animation
et
Erwan Jeammot (à droite), futur grand danseur.

BON DIMANCHE !

Waou, ce moderato !



Ce "tube" de la "grande" musique, vociféré de nos jours - car les temps changent - par la grande Céline Dion (All by myself s'en inspire dans les grandes largeurs) pourrait sembler un peu banal dans ces pages. Mais il s'avère qu'il s'agit de ma version préférée, du moins pour le premier mouvement où Richter et Sanderling semblent s'être mis d'accord pour modérer le Moderato  de rigueur, d'une majesté impressionnante qui donne l'étonnante impression d'entendre ces pages ultra célèbres pour la première fois !
Je suis plus réservé pour les deux autres mouvements.
Rien ne vous empêche d'écouter en boucle de 0:00 à 11:20.

Ah, bravo pour tes tags :
maintenant, tout le monde va savoir où j'habite !

samedi 19 octobre 2019

Impétueux

?

Peter Watson, l'ange oublié


Sur cette photo de la fin des années 30, le photographe et créateur de costumes pour films Cecil Beaton, le multi-millionnaire et play-boy gay Peter Watson et son amant de l'époque, le scénographe Oliver Messel. 
Watson (1908-1956) n'aura laissé que des notes de bas de pages dans les ouvrages de l'époque sur ses amis plus célèbres : il fut pourtant un collectionneur d'art et mécène qui finança de jeunes peintres britanniques tels que Freud, Francis Bacon et John Craxton. Il apporta également des subsides à la revue Horizon dont les moindres des contributeurs avaient pour noms Christopher Isherwood, WH Auden, George Orwell, Graham Greene, Bertrand Russell et Virginia Woolf.
Oliver Messel et un Peter Watson toujours vêtu avec recherche
En fin de compte, ce brillant personnage, mort à l'âge de 48 ans, fut l'amour d'une vie pour Cecil Beaton avec lequel il entretint une amitié purement platonique !
Pour Beaton, dont le désir ne fut jamais assouvi alors que Watson ramassait des garçons à la pelle dans les boîtes de Londres, Paris, ou Berlin, "Peter", possédait "une beauté bestiale et subtile ... et ses fesses, sa maigreur et ses longues jambes et ses bras tendus, son cou et ses grosses mains en font un idéal".
Watson est mort chez lui, dans son bain, dans de mystérieuses circonstances en 1956, peut-être des mains de son amant du moment.
Très en deçà de la mort idéale qu'il aurait souhaitée, déclarant au début de la guerre froide "lorsque la bombe à hydrogène explosera, je veux me désintégrer dans… une poussière constituée de plâtres de la Renaissance, de tables de William Kent, de Picasso, de brandy et d'Alban Berg"

 L''artiste russe Pavel Tchelitchew  peint Peter Watson assis
© Archives du studio Cecil Beaton chez Sotheby's
Au Royaume Uni, Adrian Clark et Jeremy Dronfield ont publié en 2015 une biographie visant à faire sortir le beau Peter de l'oubli, sous le titre Queer Saint (Ed. Métro).
L'ouvrage n'a pas été traduit en français.

Appétissant


vendredi 18 octobre 2019

Sans hésitation ?

Photo d'Eber Figueira

Kiloutou ?


Non, ce genre d'établissement n'existe pas à Baltimore.
C'est un malicieux détournement (mais par qui donc ?) d'une célèbre photo de A. Aubrey Bodine (1906-1970) que voici :


Bluffant !


International Ballet Festival, Miami 2012 - Arcadian Broad (Orlando Ballet), 16 ans à l'époque, remportait le grand prix avec cette performance.Il est également l'auteur de la chorégraphie.

S'élever

Projet Uso dei libri, Brad Downey, Rome 2015

ou
non

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