Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 31 janvier 2024

Allons y gai(gay ?)ement

Photo Richard Kranzin 2023

Burt Lancaster : 5 enfants, mais...




Vera Cruz


Burt Lancaster (1913/1994) fut l'une des "stars" de l'âge d'or de Hollywood. Athlétique (il débuta au cirque), il fut le héros de nombreux westerns (Vera Cruz de Robert Aldrich où son sourire carnassier incendie l'écran), de films d'action (Le Corsaire rouge de Robert Siodmak), de films noirs (Les tueurs, du même Siodmak) mais reste pour moi le Prince Salina du Guépard et le professeur de Violence et passion, deux films indispensables de Luchino Visconti.
Peu de "nanars" dans une belle filmographie que l'on trouvera ici : clic

Ancienne notice Wikipedia, étrangement effacée :
[Lancaster faisait très attention à protéger sa vie privée, certains faits pouvant nuire à sa carrière. Bien des années après sa mort, des documents livrés par le FBI (Lancaster était surveillé par J.Edgar Hoover, car ce dernier le considérait comme une menace pour la sécurité des États-Unis à cause de ses penchants sexuels) et sa famille révélèrent qu'il avait connu des phases de dépression et eu une vie sexuelle de « prédateur », incluant de nombreuses relations homosexuelles. Il posa nu également pour plusieurs photographes.]
Le Guépard
Fasciné par Helmut Berger (Violence & Passion)

La photo daterait de 1939. Dédicace : "To Danny with love" !

Piano du matin : jamais las de Lucas


Une ballade qui nous emmène en balade.

Parfum de roses

Callum Ball, paysagiste

mardi 30 janvier 2024

lundi 29 janvier 2024

Une échoppe bien "achalandée"*

Photo bidouillée avec ahumour par Pierre, lecteur, en 2016

 * "Qui a une belle et nombreuse clientèle", s'il est encore nécessaire de définir l'adjectif.

Piano du matin : si beau, si calme, si tendre

 


Rien n'est plus difficile à jouer que cette Sonate Facile du génie de Salzbourg, cheval de bataille des apprentis pianistes, souvent trop jeunes pour en extraire toute la substance.
Car il faut beaucoup de "vécu" pour en saisir toutes les subtilités.
Comme fréquemment chez Mozart, alternent amabilités, fantaisie et tragédie, et il y eut sans doute quelque malice, de sa part, à intituler ainsi cette sonate dont Mitsuko Uchida donne ici, dans son deuxième mouvement, une interprétation exemplaire : nuances parfaites, et tempo juste (contrairement à une autre de ses versions dans laquelle, étrangement, elle fait de cet andante un adagio), délicatesse absolue, et, dans la partie en ton mineur, une infinie tristesse.
Si, effectivement, le texte est d'une lecture simple, transmettre ce qui est de l'ordre du divin n'est pas une mince affaire.
Ici, la mission est accomplie.

Nota : comme c'est souvent le cas sur YouTube, on notera une légère désynchronisation image/son : les plus exigeants se contenteront d'écouter

Craquant

Un commentateur amusé écrivait que j'étais soudainement de venu fana de surf. Si tous les surfeurs sont comme Kauli, je déménage à Hossegor.

dimanche 28 janvier 2024

Un si joli...

sourire.

Concert du dimanche : légendaire !

 

 Richter/Sanderling 1959

Sans doute l'un des concertos pour piano et orchestre les plus galvaudés.
Mais sans conteste, aussi, et de loin à mon sens, cette version donne toute sa dimension à cette œuvre dont on avait oublié à quel point elle atteignait au sublime.
Les gens pressés trouveront le premier mouvement un peu lent, mais Richter savait ce que "moderato" veut dire. L'adagio est bouleversant. Le final fulgurant.
Le Philharmonique de Leningrad, dirigé par Kurt Sanderling n'est pas en reste, à la hauteur du Maître.
Génial (et je sais peser ce mot).

Sur Sviatoslav Richter, ses confrères, et non des moindres :

« L'un des plus puissants communicateurs que le monde de la musique ait produit de notre temps ». (Glenn Gould)
« Ce n'était pas vraiment quelque chose d'exceptionnel. Puis, à un moment, j'ai remarqué que mes yeux étaient de plus en plus humides : les larmes ont commencé à rouler sur mes joues ». (Arthur Rubinstein)
« Le jeu de piano le plus puissant que j'aie jamais entendu ». (Van Cliburn)
« Parmi les pianistes russes, je n'en aime qu'un, Richter ». (Wladimir Horowitz)

Un peu trop tôt

samedi 27 janvier 2024

Le bel ami de Jean


Bisexuel, Edouard Dermit (1925-1995) peintre et acteur, fut l'amant de Jean Cocteau qui en fit son fils adoptif et légataire universel.
Il fut Paul dans le film Les enfants terribles réalisé par Jean-Pierre Melville.
Beau comme une statue grecque, il laisse le souvenir d'une personne bienveillante : un bel être humain dans tous les sens du terme.
Les amoureux du poète (Desbordes, Dermit, et, bien sûr, Jean Marais) ne furent pas ses amants pour des raisons vénales ; ils n'étaient pas non plus des "groupies" : ils avaient tous du talent.
Les deux photos de Dermit nu sont d'Herbert List.


Dans Les enfants terribles
Edouard et Jean

Neuf secondes de fouloulisme

 

jeudi 25 janvier 2024

Gay Cultes est fan de surf (et de Kauli, surtout !)

Oh, je sais bien que certain(e)s penseront que mon engouement soudain pour ce sport est quelque peu suspect ! Peu importe : l'ayant aperçu, le nez sur l'écran, lors d'une récente émission de télévision, j'ai décidé de soutenir avec ferveur M. Kauli Vaast, surfeur tahitien de 21 ans, qui défendra nos couleurs aux J.O.
Le joli Kauli est la nouvelle égérie de la maison Dior. On peut comprendre.


Kauli, bien sage, représente la Maison Dior

Le sport tel que nous l'aimons


 

mercredi 24 janvier 2024

En état de grâce

Photo Winter Vandenbrink

Rendre à Brando ce qui est à César

 

Le bel et grand acteur Marlon Brando "révise" pendant le tournage de Julius Caesar  (Jules César) de Joseph L. Mankiewicz (1953). L'idée de faire appel à Brando fit chauffer les gorges du tout Hollywood : comment un acteur très "cinoche" pouvait-il endosser le rôle de Marc-Antoine dans un film qui respectait le texte de Shakespeare ? Les mauvaises langues furent bien obligées de déchanter : entouré pourtant de "pointures" comme James Mason (Brutus) et le Britannique John Gielgud (Cassius), grand "shakespearien" s'il en fut, Brando fut exceptionnel dans le rôle, au point d'obtenir le BAFTA (équivalent des "Oscar") du meilleur acteur étranger en Angleterre, comme Gielgud l'obtint en tant que meilleur acteur du cru.

Marc-Antoine/Brando harangue les Romains après l'assassinat de Jules César.


lundi 22 janvier 2024

Le cardigan, c'est chic !

Beau Tom

 

Tom Welling est Clark Kent dans la série Smallville

Yves Montand et Reda Caire : avant Simone, Marylin et tant d'autres

Reda Caire, chanteur vedette des années "folles"
Lorsque l'acteur gay assumé Jean-Claude Brialy a révélé qu'Yves Montand avait eu une liaison homosexuelle avec une vedette de la chanson française, il a provoqué une véritable onde de choc dans toute la France. Le chanteur était Reda Caire, une sorte de Tino Rossi notoirement homo*. Bien qu'assez "visible", Caire était extrêmement populaire à Marseille, où il rencontra le jeune Montand, qui était le (beau) jeune fils d'un docker italien immigré. En 1944, il est découvert par Édith Piaf à Paris et elle l'intègre à son numéro. Finalement, Montand est devenu une immense star internationale. Montand devint le secrétaire particulier de Réda Caire avant la guerre et fut son amant pendant neuf mois. Caire a beaucoup appris à Montand, inculte, sur le chant, la présence sur scène, la garde-robe, le savoir-vivre en bonne société, etc. Hélène Hazara, critique culturelle, animatrice de radio et experte en chanson française, a rapporté que dans ses mémoires, Montand a écrit que Reda Claire lui avait fait des avances, qu'il avait refusées, mais qu'il était devenu son secrétaire. Un "secrétaire" qui, à l'époque, savait à peine lire et écrire. Il s'agissait d'une tentative de dissimulation, et la révélation par Brialy de la liaison gay de Montand n'a pas été une surprise pour les Parisiens avertis. "En fait", écrit Hélène, "tout le monde dans le show business savait que Montand avait été l'amant de Caire. Dans les années 50, Montand faisait des blagues homophobes sur Reda, qui l'appela un jour et lui dit : " Si tu dis des choses méchantes sur moi, je peux aussi raconter des histoires sur toi ! " Un journaliste qui a écrit sur Reda Caire rapporte : « Un jour que j'étais à Marseille, une vieille folle m'a raconté que Reda, qui pouvait être perfide, avait dit de Montand : " C'est étrange qu'un garçon doté d'un si joli membre puisse sentir aussi mauvais des pieds ! " Montand, bien sûr, était connu pour la taille de son membre ; sa femme, Simone Signoret, appelait Montand "mon étalon". Dans une interview accordée à l'hebdomadaire français aujourd'hui disparu Gai Pied dans les années 1980, Montand a admis avoir eu des relations sexuelles avec des garçons "comme tous les garçons de la Méditerranée".

Les débuts du côté de Marseille

* On notera, non sans malice, qu'une chanson à succès de Reda Caire, à la fin des années 30, s'intitulait J'aime les femmes.

Avec une midinette et un copain journaliste sur la Canebière

dimanche 21 janvier 2024

Deux, two, due, zwei, dos...

Photo Troy Schooneman

Lucien, Paul, Léo

Âme, te souvient-il est un poème de Paul Verlaine extrait du recueil Amour (1888).
Léo Ferré le mit en musique et l'interpréta dans l'album Verlaine et Rimbaud.
Sacha Barrette a composé cette belle mise en images.  

Âme, te souvient-il, au fond du paradis
De la gare d'Auteuil et des trains de jadis
T'amenant chaque jour, venus de la Chapelle
Jadis déjà, combien pourtant je me rappelle

Après les premiers mots de bonjour et d'accueil
Mon vieux bras dans le tien, nous quittions cet Auteuil
Et, sous les arbres pleins d'une gente musique
Notre entretien était souvent métaphysique

Ô tes forts arguments, ta foi du charbonnier
Non sans quelque tendance, ô si franche à nier
Mais si vite quittée au premier pas du doute
Et puis nous rentrions, plus que lents, par la route
Un peu des écoliers, chez moi, chez nous plutôt
Y déjeuner de rien, fumailler vite et tôt
Et dépêcher longtemps une vague besogne
Mon pauvre enfant, ta voix dans le bois de Boulogne

Dans le recueil Amour, Verlaine consacre pas moins de 25 poèmes à Lucien Létinois, dont il fut éperdument amoureux. Ce garçon mourut de la typhoïde à l'âge de 23 ans, laissant le poète inconsolable. C'est bien Lucien qu'évoque Verlaine, notamment, dans Âme, te souvient-il : le jeune homme travaillait effectivement à Auteuil où Paul venait le chercher chaque après-midi avant de cheminer avec lui jusqu'à Boulogne. "Mon pauvre enfant" : il s'agit bien de Lucien.
Quant à "dépêcher longtemps une vague besogne", il s'agit d'une allusion que d'aucuns jugent particulièrement équivoque.

Selon le blog Histoires ardennaises : [La pièce VIII (Ô l'odieuse obscurité) de la section Lucien Létinois du recueil Amour paraît très explicite. Certains biographes nient cette liaison charnelle. En tout état de cause, l'attachement de Paul Verlaine pour Lucien Létinois semble avoir été sincère et partagé. Verlaine reporte sur Lucien, dont il aime la douceur et admire la prestance, son amour paternel frustré. Lucien, plus docile et prévenant que Rimbaud, paraît avoir accepté de bonne grâce les sentiments protecteurs du poète.]

Dans le dixième des poèmes dédiés à Lucien,
Verlaine l'évoque ainsi :
L'unique photo de Lucien Létinois


Fin comme une grande jeune fille,
Brillant, vif et fort, telle une aiguille,
La souplesse, l'élan d'une anguille.

Les 25 poèmes Lucien Létinois sont à lire ici : lien

tellement attendrissant

samedi 20 janvier 2024

En souplesse

Photo de Gerardo Vizmanos

 

Fuego




Ses cuisses qui
m'échappaient
Comme des poissons surpris,
C'étaient le feu tout entier,
Et aussi la fraîcheur même. 

Federico Garcia Lorca 
Romancero Gitan 




Il a fallu attendre la mort de Franco, en 1975, pour que Garcia Lorca prenne toute sa place aux côtés des grandes gloires de l'Espagne.

Poète et dramaturge génial, mais aussi peintre, pianiste et compositeur, Lorca, né près de Grenade en 1898, lutta pour assumer son homosexualité et surtout pour la faire accepter par ses proches.
Il entretint notamment une liaison avec son compatriote le sculpteur Emilio Aladrén, qui cessa quand ce dernier choisit de se marier.
Républicain convaincu, il fut l'une des victimes de l'atroce guerre civile qui déchira son pays ; fusillé par les franquistes le 19 août 1936, son cadavre fut jeté dans une fosse commune à Viznar.
Ses deux œuvres les plus célèbres sont la pièce en trilogie Bodas de sangre (Noces de sang) et les poèmes du Romancero gitano.
Lorca, à d., avec son amant, le sculpteur Emilio Aladrén
(Années 1927-1928) 


Je n'aurais pas réagi comme lui

jeudi 18 janvier 2024

Robin des bois

Photo Bruce Weber 1983
 

Ambiguïtés au temps du muet

Traduction et adaptation d'un article de Shane Brown (Au-delà des frontières)

collégiens 2

En 1925, Wesley Ruggles réalise un film intitulé The Plastic Age, qui met en vedette Donald Keith dans le rôle d'Hugh Carver, athlète et étudiant de première année au Prescott College. Le film suit son histoire tout au long de sa carrière universitaire jusqu'à son départ, finalement associé à Cynthia Day, jouée par Clara Bow dans l'un des treize films qu'elle a réalisés en 1925. L'année suivante, Ruggles entre chez Universal et réalise la majorité de la série The Collegians pour plus d'une quarantaine de courts métrages. Au cours des quatre années suivantes, les films suivront Ed Benson à Calford, faisant de son mieux pour séduire June Maxwell, la fille de ses rêves. Outre Ruggles, de nombreux aspects de The Plastic Age ont été repris dans The Collegians , y compris le lieu local pour faire la fête (« The Hula Hula Hut ») et Churchill Ross, dont le petit rôle dans le film précédent a été transformé en un personnage majeur dans Les Collégiens.   La série était centrée sur l'athlétique et beau Ed Benson, joué par George Lewis, avec son ennemi juré, Don Trent, joué par Eddie Phillips. Sur les quarante-quatre films, seul un quart environ subsiste aujourd’hui, mais ils offrent un visionnage agréable et fascinant.

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collège

En apparence, cette série de films est une version inoffensive et bon enfant de la comédie de campus des années 1920, avec des épisodes principalement centrés sur des événements sportifs et incluant souvent des mauvais sorts étudiants. Et pourtant, selon moi, il se passe ici quelque chose de bien plus important.   Flashing Oars est une entrée typique de la série. Réalisé en 1927, il est centré sur une course d'aviron entre le Calford College et son rival traditionnel, Velmar. Comme dans beaucoup d'autres films de Collegians , les jeunes hommes sont souvent vus à moitié nus et couverts de sueur après leurs activités sportives, avec leurs corps exposés d'une manière atypique pour l'époque. C'est le cas dans la toute première scène de Flashing Oars , où l'on voit les garçons s'entraîner pour la course du lendemain, ramant torse nu sur la rivière dans deux bateaux séparés. Benson et Trent font tous deux partie de l'équipe pour la course, mais un appel téléphonique arrive au dortoir plus tard dans la soirée pour dire à Benson que Trent a été vu en train de boire. Benson et le reste de l'équipe quittent la bataille d'oreillers énergique qui a lieu et se dirigent vers le club dans lequel Trent boit, dans le but de le ramener au dortoir pour le dégriser. C'est ce qu'ils réussissent à faire (bien qu'ils aient essentiellement dû le kidnapper pour atteindre leur objectif). La scène suivante montre Benson et ses coéquipiers dégrisant Trent en le tenant sous une douche froide. Une fois de plus, Benson et Trent sont torse nu, l'angle de la caméra ne nous permettant pas de voir sous leur taille. Cependant, c'est Benson qui est en contact physique avec Trent puisqu'il le maintient sous l'eau sachant que, malgré l'animosité et les bagarres entre eux, ils doivent travailler ensemble pour remporter la course. Au même moment, le ringard Doc Webster (joué par Churchill Ross) est vu debout à côté des douches, tenant le pantalon de Trent dans ses mains, suggérant que Trent a été dépouillé de la plupart ou de la totalité de ses vêtements par les autres.

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Doc (à gauche, ci-dessus) est un personnage plutôt étrange au sein de la série, occupant une place entre "nerd" et poule mouillée, avec sa sexualité indéterminée et exagérée par son utilisation de mots lorsqu'il regarde du sport ou explique le fonctionnement du corps à ses camarades (voir au-dessus de). On ne le voit jamais sortir avec une fille (du moins pas dans les films disponibles) et a certainement un intérêt inhabituellement actif pour les activités sportives qui se déroulent autour de lui, étant donné qu'il est décrit comme un geek et ne participe jamais à aucune d'entre elles. Par conséquent, bien qu'il ne soit pas une poule mouillée traditionnelle ou un personnage gay stéréotypé de l'époque, son rôle dans les films peut être considéré comme étant le moins masculin des jeunes personnages masculins, bien qu'il ne semble pas être intimidé pour cela par les autres. Sa sexualité est clairement problématique par le fait que son intérêt pour le sport (mais son manque de participation) le trouve constamment entouré de sportifs en sueur, à moitié nus (et presque uniformément beaux). On le retrouve non seulement lors des entraînements et des événements, mais aussi dans les vestiaires pendant que les hommes autour de lui se douchent et se changent.

collégiens 2

The relay/Le Relais (ci-dessus, 1928) est un épisode ultérieur plutôt maniaque de la série qui se termine par une fête dans un restaurant qui se termine avec la plupart des personnages masculins se battant dans une petite piscine intérieure. Les éléments homo-érotiques sont considérablement améliorés par rapport aux épisodes précédents. Les garçons se déchirent littéralement les vêtements au cours du combat alors qu'ils luttent dans l'eau. Il s’agit d’un pur burlesque, la séquence ayant relativement peu de sens dramatique en cours de récit. À la fin de la scène, la plupart des garçons sont torse nu, certains avec leurs pantalons baissés. Ceux qui n’ont pas été dépouillés de leur chemise sont si mouillés que leurs chemises (pour la plupart blanches) sont devenues transparentes. Le retrait des vêtements de cette manière n'est pas inhabituel dans les entrées survivantes de la série. Par exemple, dans Running Wild (1928), on parle beaucoup de la tradition du campus consistant à sauter sur les étudiants et à les retirer de leurs vêtements (bien qu'ils laissent leurs sous-vêtements intacts. C'était en 1928 après tout).
La seule entrée dont nous disposons à la fin de la série est le film partiellement parlant de 1929, Flying HighMalheureusement, c'est une énorme déception par rapport à ce qui s'est passé auparavant. Le dialogue est maladroitement transcrit, et l'intrigue elle-même est artificielle, et le tout semble remarquablement fatigué. Il est difficile de savoir si c'était la norme pour ces derniers épisodes sans aucun autre titre de 1929 à notre disposition, même si nous pouvons toujours espérer que davantage émergera dans les années à venir. Ce qui rend peut-être ces films plus fascinants, c'est le manque de scènes similaires impliquant des personnages féminins. Les filles sont rarement, voire jamais, vues en état de déshabillage et, même si Ed est amoureux de June tout au long de la série, leur histoire d'amour passe toujours au second plan derrière les événements sportifs eux-mêmes et la rivalité entre Ed et Don. Le corps masculin est certainement le spectacle ici et là à admirer, mais la semi-nudité commune continue, le retrait forcé des vêtements des autres et l'interaction physique ajoutent certainement une sensation homoérotique à l'ensemble du processus, qu'il soit intentionnel ou non. Si vous n'avez pas encore croisé cette série de films, ils valent la peine d'être cherchés, même si malheureusement Flying High (le moins bon) est celui qui est le plus facilement accessible en DVD, et est un extra dans la section « Découverte ». Cinéma ».

(Sauf indication contraire, toutes les captures d'écran proviennent de Flashing Oars) .

Un court extrait de Flashing Oars, dont la scène de dégrisement :



The relay se trouve dans son intégralité sur YouTube.
Ce sont les dernières images, que voici, qui corroborent l'analyse de Shane Brown :

mercredi 17 janvier 2024

mardi 16 janvier 2024

De haut niveau

 

Minets





Piano du matin, pianiste câlin

Pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable ? La fameuse Vocalise op.34 n°14 de Rachmaninov, dans la transcription d'Alan Richardson est ici interprétée par George Harliono, pianiste britannique d'origine indonésienne âgé de 22 ans et point désagréable à regarder.
On peut l'apprécier, ci-dessous, en concert "du Nouvel An 2024" à Jakarta, ville de naissance de sa maman.