Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


vendredi 27 octobre 2023

En suspens

Samuel par Sasha Olsen

Le peintre et ses modèles

Pour sa célèbre toile The Swimming Hole (1885), Thomas Eakins s'inspira des photographies sur plaques de verre qu'il fit de ses jeunes modèles s'ébattant, nus, dans un accueillant trou d'eau (comme dirait Justin) :



mercredi 25 octobre 2023

Diamant sur canapé


Belle maison d'architecte

J'adore le design.

 

Hippolyte Pérès est formidable !


Tous les vendredis à midi pile, Hippolyte Pérès, dix-neuf ans, anime Au cœur du ballet sur France Musique. Vif, concis, clair, il communique sa passion à l'auditeur et convainc les plus réticents à l'art de la danse. Son "Insta" révèle, de plus, qu'Hippolyte est sacrément beau gosse. On peut le voir "en vrai" sur Instagram (pik et pik et kolégram). 

 L'émission dans son intégralité (27 minutes), ici : clic

Eau tantiques

 


Pour rappel, le succès de librairie
de l'année a pour titre Le français va très bien, merci.

mardi 24 octobre 2023

Nu, nues

Se baigner dans la Seine ?!

Seine, été 1948, Arthur Leipzig
Avec de tels baigneurs,
vivement !

Piano du matin : un léger sautillement

De la Suite bergamasque de Claude Debussy
on connaît surtout le Clair de lune.
J'ai une tendresse particulière pour ce Passepied
joué avec une tendre agilité par l'admirée Maria João Pires.

Bonne journée !

dimanche 22 octobre 2023

Classicisme

Photo de George Platt Lynes 1953
 

Fernando Lindez, garçon d'Elite

Le beau Nando, fréquemment célébré dans ces pages, fait partie de la distribution de la nouvelle saison d'Elite, la série espagnole (Netflix) très "caliente", où il est Joël, garçon-à-garçons : agréable surprise en cette morne saison.

Joël et Omar : sans équivoque

Cadeau dominical : association de bienfaiteurs

Valse triste de Franz von Vecsey

Le violoncelle de Jean-Guihen Queyras en communion avec le piano d'Alexandre Tharaud
Il est des plaisirs rares : profitez-en !

Titre justifié !


Avoir 20 ans

 


Miquel Melero
C'est
fou
comme 
ça 
m'émeut !

Torino (Turin)

 

Natalia Zemlianikina - Casa Fenoglio La Fleur a Torino, via Principi d'Acaja 112

samedi 21 octobre 2023

Dans le grenier de notre histoire commune

Modèle : Ricky Shamblin
Le même Ricky


Nous sommes trop jeunes, vous et moi, pour avoir connu ce genre de publication. Avant que tout ne se débride (parfois trop : je pense au porno accessible aux mineurs sur simple clic), la presse gay, en France, a connu bien des vicissitudes. Ceux qui ont connu l'ère Giscard/Poniatowski, se souviendront sans doute de l'interdiction à l'affichage des revues gays de l'époque, voire de leur prohibition pure et simple. 



Tout ce que j'aime


 J'aime les blondinets à lunettes, les livres et les cardigans.

Incongru



En face de chez moi,
ce sont des camions
qui occupent la piste.

vendredi 20 octobre 2023

Garçons nus du temps passé


Deux nus de Raymond Voinquel (voir billet précédent)

Ohé, ohé, matelot !


Photo de Raymond Voinquel, dans les années 50

Raymond Voinquel (1912-1994) fut un photographe de plateau qui travailla avec les plus grands cinéastes de son temps. Il oeuvra également pour le fameux studio Harcourt où il immortalisa les grands acteurs et actrices de l'époque. Parallèlement, il fit de nombreuses photos de nus masculins. On lui doit, entre autres, celle du jeune Jean Marais déjà diffusée ici même. Deux exemples dans mon prochain billet.

Notre temps

Information - Temps - Connaissance


mercredi 18 octobre 2023

Le bel Eugen

Ibiza 2006 | Photo Mert Alas

Eugen Bauder (37 ans aujourd'hui) fut l'une des figures de proue (et de poupe, aussi) de Gay Cultes lors de la création de ce blog en 2007.
L'âge venant, le beau mannequin est devenu acteur de séries germaniques, et fait des apparitions dans des films pseudo-érotiques hétéros.

Petit cadeau

Deux œuvres d'art

Piano du matin : Ravel, tout en douceur, par Sokolov

mardi 17 octobre 2023

Amour passé, amour toujours


 

Yourcenar : ouvrir les yeux

J'avais publié ce texte en 2015.
On constatera qu'il est toujours actuel.


« Je condamne l’ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu’on la dirait voulue par le système, sinon par le régime. J’ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l’éducation de l’enfant.

Je pense qu’il faudrait des études de base, très simples, où l’enfant apprendrait qu’il existe au sein de l’univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu’il dépend de l’air, de l’eau, de tous les êtres vivants, et que la moindre erreur ou la moindre violence risque de tout détruire.
Il apprendrait que les hommes se sont entretués dans des guerres qui n’ont jamais fait que produire d’autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire, mensongèrement, de façon à flatter son orgueil.
On lui apprendrait assez du passé pour qu’il se sente relié aux hommes qui l’ont précédé, pour qu’il les admire là où ils méritent de l’être, sans s’en faire des idoles, non plus que du présent ou d’un hypothétique avenir.
On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses ; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie. ; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés ; son éducation sexuelle comprendrait la présence à un accouchement, son éducation mentale la vue des grands malades et des morts.
On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n’osent plus donner dans ce pays.
En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celle du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d’avance certains odieux préjugés.
On lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l’imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabètes futurs.
Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu’on ne le fait. »

Marguerite Yourcenar, "Les yeux ouverts."
Marguerite Yourcenar (1903-1987)