Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
"La gravité est le plaisir des sots"
dimanche 31 octobre 2021
Comme des images... pieuses
Un Bach d'anthologie
On sort d'Illusions perdues, le film de Xavier Giannoli, avec en tête, lancinant, le thème du premier mouvement de ce Concerto pour 4 claviers du dieu Bach.
Ici interprété au festival de Verbier (CH) le 22 juillet 2002 par quatre très grand(e)s pianistes.
Un concert qui a fait date.
Le public de cette soirée eut bien de la chance.
Violon: Renaud Capuçon Sarah Chang, Ilya Gringolts, Gidon Kremer, Vadim Repin, Dimitry Sihcovetsky, Christian Tetzlaff, Nikolaj Znaider Alto : Yuri Bashmet, Noboko Imai Violoncelle : Mischa Maisky, Boris Pergamenschikow, Contrebasse : Patrick de los Santos
samedi 30 octobre 2021
Sur les traces de Paul, Victor et Angelo
quand j'écrivais Tombe, Victor !
Il y a dans Facebook un groupe dédié initialement
à l'amour que l'on peut porter à cette ville.
Si l'on peut y trouver des photographies, dont celles-ci, qui
l'exaltent, de nombreux messages ne dérogent pas à l'état d'esprit malsain
qui plane comme vol de corbeaux sur le champ envahi d'herbes mauvaises
des réseaux "sociaux".
En 2016, accompagné d'un ami très cher, je fis un pèlerinage sur les lieux de l'action.
J'ai beaucoup marché, égrené pour lui les souvenirs d'enfance ravivés par telle ruelle,
tel édifice, telle plage, tel chemin menant au phare de la Garoupe, celui-là même où Victor
Pour l'heure, je n'ai pas le désir d'y retourner.
Photos, de haut en bas :
1 anonyme
2 Patrick Blanchard
3 Guy Amram
4 Anne Prost
5 Tane Rougeote
6 Archives personnelles
vendredi 29 octobre 2021
jeudi 28 octobre 2021
mercredi 27 octobre 2021
Benjamin peut être fier
Dans Illusions perdues (voir ma chronique d'hier mardi) Benjamin Voisin ne cache guère (euphémisme !) un corps bien découplé ; dans Été 85 d'Ozon non plus.
C'est dans Fiertés, série télé LGBTQ de Philippe Faucon diffusée par Arte que je l'avais personnellement découvert.
Par acquit de conscience, en blogueur responsable, je me suis obligé (quoi que), hier, à en revoir les premiers épisodes.
Il est vrai que le tout jeune homme y était excellent et permettait de présager une fort belle carrière.
Laquelle est fort bien engagée :
Benjamin Voisin et Sami Outalbali, Fiertés (2018) |
Avec Félix Lefebvre dans Été 85 de François Ozon |
Adagio, Purcell, waou !
dans le film de Xavier Giannoli Illusions perdues, chroniqué précédemment :
mardi 26 octobre 2021
"Illusions perdues" : un automne 21 lumineux pour Benjamin Voisin et ses partenaires
Alléluia, un acteur est né !
Illusions perdues : un espoir loin d'être déçu
Voisin et Lacoste |
C'était un vrai bonheur de se mêler aux spectateurs d'une salle presque comble (un lundi après-midi !) et de ressentir les mêmes émotions, les mêmes sourires en réaction aux dialogues savoureux de Jacques Fieschi et X. Giannoli, leur adaptation mettant l'accent sur une intrigue étonnamment prophétique, anticipant les réseaux sociaux, le complotisme, l'absence de déontologie de certains médias (" Ton métier, c'est d'enrichir les actionnaires du journal " Lousteau dixit) et le matraquage publicitaire caractéristique de notre époque.
Ils sont nombreux à s'être cassé les dents en adaptant Balzac au cinéma : il se dit par exemple que l'Eugénie Grandet de Marc Dugain (je ne l'ai pas vu, mais ne le sentais pas) est une adaptation empesée du roman. J'ai en mémoire cependant le Vautrin équivoque joué par Michel Simon dans un film de Pierre Billon tourné sous l'occupation que j'ai découvert sur une chaîne à péage vouée aux "classiques" et l'excellente prestation de Depardieu (déjà !) dans Le Colonel Chabert d'Yves Angelo en 1994.
Dolan à son meilleur en frère ennemi |
Salomé Dewaels, Voisin, André Macon, Cécile de France, tous impressionnants ! |
En annexe : Rameau, bien sûr !
Je me creusai la tête en sortant du cinéma.
Le générique de fin avait déroulé trop vite la liste des œuvres musicales qui sublimaient les images.
Cet air m'était pourtant familier, qui ne cessait de résonner en moi : je l'avais écouté mille fois à la maison dans cette belle version des Musiciens du Louvre dirigés par Marc Minkowski.
Ouf, la voici !
lundi 25 octobre 2021
Classique
Les grandes chansons sont éternelles.
Celle-ci, dont voici la version originale de 1967, fit le tour du monde et compte encore parmi les plus grands standards internationaux.
Brocardé à l'époque par l'intelligentsia, le chanteur populaire (pouah !) pour minettes, garçons sensibles et petites gens signait en l'espèce une œuvre devenue classique sur le délitement de la passion qui fleure le vécu.
Aujourd'hui, en pleine vague "Metoo", on déterre le cadavre pour un procès en pédophilie : le fils aîné, touché en plein cœur, argue que le chanteur, attiré, certes, par les (très) jeunes filles qui se pressaient à ses concerts et jusque dans les escaliers de sa résidence parisienne, ne jugeait pas bon de demander leur carte d'identité à ces minettes qui "faisaient plus que leur âge".
A contrario, on notera que la rumeur populaire prétendait alors dans les conversations de bistrot, ancêtres de nos réseaux que l'on dit "sociaux", que le chanteur trop blond, trop maquillé, trop "propre sur lui", "en était", pour reprendre des expressions aujourd'hui bien datées.
Il n'en était rien.
Au point qu'on lui prête aujourd'hui maints "enfants cachés", fruits d'une libido réputée effrénée.
Une comédienne d'immense talent qu'on étiquette volontiers "d'extrême gauche" me stupéfia un jour en me disant qu'elle faisait écouter Claude François à son tout jeune fils, parce que, disait-elle, c'était "pétillant et joyeux".
Qu'importe alors le choix des titres, les adaptations plus ou moins réussies des hits américains.
D'un répertoire pas toujours du meilleur niveau demeurent quelques titres, dont ce Comme d'habitude où l'histrion ne peut être pris en flagrant délit d'insincérité :
dimanche 24 octobre 2021
Il y a des jours...
Corelli, le baroque en majesté !
Interprètes : Rémy Baudet, Sayuri Yamagata (violon I/II)
Albert Brüggen (violoncelle)
David van Ooijen (archiluth, Hasenfuss, 1988, d'après Sellas)
Pieter-Jan Belder (clavecin, Cornelis Bom 2003, d'après Giusti)
samedi 23 octobre 2021
vendredi 22 octobre 2021
jeudi 21 octobre 2021
Mina, intemporelle, italianissime !
La chanson fut reprise il y a une douzaine d'années par Carla Bruni.
À laquelle font simplement défaut les cordes vocales nécessaires.
Si ça vous amuse, c'est ici : clic
Enfer ou paradis ?
mercredi 20 octobre 2021
mardi 19 octobre 2021
Gray m'agrée, même à l'envers
lundi 18 octobre 2021
dimanche 17 octobre 2021
Kurt, encore
le revoici.
Quelqu'un qui pose en petite tenue devant une
bibliothèque ne peut être tout à fait inintéressant.
Garçons d'aujourd'hui : un clip étonnant
Daniel Barkley |
Je suis à l'écoute de jeunes gens qui se disent peu préoccupés de leur identité sexuelle. Les mots "hétéro", "homo", "bi", semblent désuets pour cette frange de la population juvénile.
J'ai eu une longue conversation sur le sujet avec l'Ami admirable pour lequel "se définir" semble hors de questionnement.
Le clip de "Guitarricadelafuente" ci-après m'a été transmis par S., lecteur espagnol de Gay Cultes, qui, de plus, a le même prénom que lui.
Troublante coïncidence.
L'œuvre de Daniel Barkley a inspiré la vidéo :
samedi 16 octobre 2021
Royal Omar
Omar Rudberg,
acteur et chanteur,
joue le craquant Simon
dans la série suédoise Young Royals*
qui met en relief une histoire d'amour
entre un jeune garçon "socialiste" et un prince héritier.
C'est un peu convenu, non exempt de clichés et manichéen, mais le bel Omar nous magnétise à chaque apparition et l'histoire a le mérite de souligner l'universalité de l'amour.
Une nouvelle "saison" verra le jour en 2022.
Omar Rudberg et Edvin Ryding, le couple vedette de Young Royals |
Au Québec, la série s'intitule Jeunesse Royale :
en France, on a préféré, comme souvent, le titre anglais.
Sans commentaire (no comment).