Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mardi 30 mars 2021

Joli Juani


Juani Zalazar par Pablo Pamucio
Le préférez vous sec ou mouillé ?

Venise : la nature est de retour


Dans la lagune d'une Sérénissime confinée,
débarrassée pour un temps  des requins du
tourisme de masse, deux dauphins, une mère et
son petit, ont fait leur apparition le lundi 22 mars.
Ils savent qu'en l'absence des navires de croisières
les eaux sont enfin devenues praticables... et plus saines.

"Grande nave" sur le grand canal : plus jamais !
Les confinements sembleraient avoir un effet... positif :
selon les dernières informations, sur décision du gouvernement italien
les "grands bateaux" seront détournés vers Porto Marghera via le canal de Petroli,
loin du centre historique.

lundi 29 mars 2021

Aux agrès sans agressivité

Le bel Antonio


Le jeune et fort aimable danseur portugais António Casalinho, 18 ans en juin prochain, vient de remporter le prestigieux Prix de Lausanne (CH) 2021. Mérité, si l'on en juge par cette performance enregistrée en son pays en janvier dernier.
Et celle-ci :

Tudieu, mais c'est lundi !


Charlie Heaton, musicien et acteur (GB)

dimanche 28 mars 2021

Luxe et volupté

 Bon
dimanche !

La plus belle musique au monde


Maurice Ravel, Piano Concerto en Sol - 2ème mouvement (Adagio Assai) London Symphony Orchestra Sergiu Celibidache, direction Arturo Benedetti Michelangeli, piano Royal Festival Hall, Londres. 8 avril 1982

Malgré les inconvénients de la prise de son en public (raclements de gorge, quintes de toux et bruits divers), le grand Celibidache et le Pianiste majuscule Michelangeli nous offrent une somptueuse version de cet Adagio chair-de-poule.

Petit déjeuner printanier

Enzo Carini, période "sans barbe".

samedi 27 mars 2021

La soif de l'or

Photo Jake O'Donnel

Bertrand Tavernier : mort d'un cinéphage


Bertrand Tavernier s'en est allé à l'âge de 79 ans.Excellent cinéaste (Le coup de torchon a ma préférence), il était aussi un passionné du 7ᵉ art.
En témoigne sa formidable série Voyage à travers le cinéma français, où il exhume quelques pépites et ne manque pas de rendre hommage aux compositeurs de musiques de films. C'est passionnant.

Ci-dessous un document réalisé lors de la sortie de son film Que la fête commence :


De sa filmographie, rien n'est à mettre de côté : La vie et rien d'autre, Capitaine Conan, Laissez-passer, Autour de minuit, L.627, entre autres, sont ancrés dans ma mémoire.

J'adore...

que l'on vienne
me frotter le dos
sous la douche.

jeudi 25 mars 2021

Le cœur de Jannik est déjà pris

Depuis Moi et mon monde (voir billet précédent), le bel acteur Jannik Schümann a fait sa sortie du placard ("coming out" pour les polyglottes) et convole avec un certain Felix Kruck.
Je suis inconsolable.


Moi et mon monde *





Jannik Schümann et Louis Hofmann dans Die Mitte der Welt / Center of My World (2016) Réal. Jakob M. Erwa

Un bon film, catalogué LGBT, ce qui en limite malheureusement la portée.
(DVD Outplay ou Vod sur divers supports)
Un montage des scènes les plus chaudes est disponible ici, coquinous : clic

* Titre lors de la diffusion sur Arte en 2018
 

Louis Hofmann : plus bleu que le bleu de tes yeux...

Louis Hofmann, qui incarne Phil dans Moi et mon monde (voir billet suivant) est un acteur  allemand né en 1997. À 24 ans, il poursuit une belle carrière au cinéma (Refuge, Noureev) et a déjà reçu de nombreuses récompenses, dont celle de meilleur acteur au Festival de Tokyo pour son interprétation dans Les oubliés de Martin Zandvliet en 2017 qui lui vaudra d'autres prix dans différentes manifestations de prestige.
De nombreux téléfilms et séries jalonnent un parcours des plus intéressants, dont la suite devrait nous réserver de belles surprises.

mardi 23 mars 2021

Couple d'anges

Mis en photo par David McDermott et Peter McGough en 1993

"Classique"


Bande-annonce de Flesh (1968), réalisation Paul Morrissey, avec Joe Dallesandro,
Géraldine Smith et Patti D'Arbanville.
Production : Andy Warhol

Synopsis :
À New-York, Joe, un marginal, se prostitue pour subvenir aux besoins de sa famille, tandis que Geraldine, sa compagne, mène une vie parallèle avec une autre femme.

Ne vous précipitez-pas sur le DVD : si le film a valeur de document, il est, dans mon souvenir, source d'ennui mortel.
Reste la beauté de Joe, dit "Little Joe".

Froid, moi ? Jamais !

dimanche 21 mars 2021

Angélique, forcément

 

Bon dimanche !

Autour de minuit



Thelonious Monk fait partie de mon Panthéon pianistique tous genres confondus.
Cette captation de 1966 en Norvège nous permet de savourer un grand moment de jazz.

La version française qu'en offrit Claude Nougaro, l'une de mes étoiles, est entrée dans l'histoire de la chanson française.
La voici en duo, sur scène, avec la grande Dee Dee Bridgewater, pour Arte (déjà essentielle !), à Enghien en 1994, avec le regretté Maurice Vander au piano :

Et Pan ! *

Faune jouant d'une flûte de roseaux, 1914
Franz von Stuck - Villa Stuck, Munich


* J'ai failli intituler Flûte, alors !
Trop facile, pensé-je.

Dessert/Dolce

Bon
appétit !

samedi 20 mars 2021

Célébrons le printemps

Velvet Goldmine, film à voir ou revoir

Visuel France
Visuel U.S.A

Synopsis : 1984. Arthur Stuart, journaliste anglais vivant à New York, est envoyé à Londres pour enquêter sur Brian Slade, idole du Glam Rock dont la trace a été perdue, dix ans après son simulacre d'assassinat sur scène par Jack Fairy, un chanteur concurrent; c'était en fait un coup monté pour permettre à Slade d'échapper à sa popularité et à ses fans, des adolescents dont il bouleversait la vie en prônant les délires vestimentaires, les maquillages outranciers, le look androgyne, la liberté de mœurs et la bisexualité. Arthur retrouve ceux qui ont jalonné l'ascension de la star : son premier manager Cecil, sa femme Mandy, et enfin Curt Wild, le chanteur américain qui était devenu son amant... 

C'est un trio de beaux garçons qui constitue l'essentiel de la distribution du Velvet Goldmine de Todd Haynes (1998) : Jonathan Rhys Meyers, Christian Bale et Ewan McGregor incarnent les principaux personnages de ce film qui retrace la période musicale la plus "camp" de l'histoire : celle du Glam Rock où, bien avant la mode des "drag queen", les stars de la pop étaient des garçons qui misèrent tout sur leur look androgyne. Costumes insensés, maquillages felliniens, les tenants de ce style dont le David Bowie de Ziggy Stardust fut le roi/reine incontesté firent souffler sur la musique un vent de folie jamais atteint auparavant. Le cocktail sexe (tous azimuts), drogue et rock & roll fut entretenu par des étoiles souvent filantes guère exigeantes, il est vrai, quant à la qualité de leur production. On retient de cette vague quelques "stars" autodétruites comme Marc Bolan (T Rex), Gary Glitter et son... band ou encore Paul Slade. C'est dans cette période dévastatrice que nous emmène le film de Todd Haynes qui, depuis, a signé un film magnifique qui nous touche beaucoup, Loin du Paradis (Far from heaven) qui est un bel hommage aux mélodrames de Douglas Sirk, le magnifique I'm not there, film de "genres", le très beau Carol et le nécessaire Dark Waters. Dans ce Velvet Goldmine, les références aux sexualités considérées comme déviantes sont permanentes. La déchéance du "héros", Brian Slade, n'est pas décrite ici comme le résultat "moral" de son comportement ; elle est voulue par lui-même, désireux d'échapper à la voracité des fans, refusant de payer la rançon de la gloire. Que dire d'autre si ce n'est que Velvet Goldmine est un film fluorescent, fantasmagorique, inoubliable doté, c'est bien le moins, d'une bande originale où se côtoient les plus grands noms de l'histoire des 70's : outre les interprétations personnelles de Rhys Meyers (plus beau que jamais dans le rôle de Brian) et de McGregor, on y retrouve pêle-mêle Iggy Pop, Brian Eno, Brian Ferry, Placebo, et beaucoup d'autres.

Jonathan Rhys Meyers 
Le visuel intérieur du CD précise : "à écouter au volume maximum !"

Ci-dessous, la bande-annonce et un extrait chanté :

 

   
 
Blu-ray édité par Carlotta.