Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


dimanche 30 juin 2024

On peut se lever tard sans oublier d'aller voter

Réveillons-nous !


Toutes les libertés que nous avons conquises au long de ces dernières décennies (il reste encore beaucoup à faire) sont aujourd'hui menacées malgré les dénégations d'une bande qui veut présenter une façade ripolinée qui n'est qu'illusion.
Tous les régimes totalitaires sont parvenus au pouvoir à la faveur d'élections démocratiques, ne l'oublions pas. 
Aujourd'hui et dimanche prochain, voter est un droit et un devoir, plus que jamais.
Bonne chance à nous. Bonne chance à la France. Bonne chance à l'Europe.

Bach universel

Claudio Constantini joue l'Invention 4 à 2 voix au piano et au bandonéon. Étonnant !

samedi 29 juin 2024

Sergio Perdromo n'aime pas...

Photo de Frédéric Monceau
qu'on le photographie nu.
Tant pis pour la bouderie :
on l'aimera tel qu'il est.

Demain, aux urnes, citoyens ! 

Jakob en majesté à Milan



On avait repéré Jakob Jokerst 
posant pour les photos très "caravagesques" de Giuseppe Riserbato.
Sur la photo ci-dessous, Jakob prend le frais (et nous donne chaud !) dans la coursive
d'un immeuble typiquement milanais, dans le style de celui que
nous avions loué en septembre 2023.
Les photos sont de Frédéric Monceau.


Jakob, on l'aime aussi comme ça !

Rapprochements

vendredi 28 juin 2024

Allumez le feu !

À Paris, c'est demain !

                                  Il y a une raison supplémentaire de participer, cette année.

Marche des Fiertés LGBTQI+ à Paris, le parcours 2024 

  • Départ à 13 h 30 depuis la porte de la Villette
  • Avenue Corentin-Cariou
  • Avenue de Flandre
  • Rue du Faubourg Saint-Martin
  • Boulevard de Magenta
  • Arrivée vers 17 h sur la place de la République (podium)

Marchons ! (Ph. Winter Vandenbrink)

Vous pouvez m'envoyer vos photos.

Ah, les festivals d'été !

 


Auto satisfecit, mais pas le melon

 Mon blogounet rencontre actuellement ses meilleurs résultats depuis sa création en 2007. J'en suis le premier surpris. Je déplore cependant des commentaires (j'en exclus en grand nombre) moins intéressants que dans les années dix. Certains relèvent de l'almanach Vermot, m'apprenant que cette publication annuelle que lisait ma grand-mère existe toujours. D'autres sont hors sujet ou intègrent des liens qui constituent une sorte de blog dans le blog, égarant des lecteurs souvent pressés. Enfin, mon second degré est fréquemment mal compris : désespérant.
Au risque d'en vexer certains, je vais dorénavant me montrer impitoyable. Je remercie au demeurant les commentaires qui signalent une erreur, car je ne prétends nullement à la perfection. Merci, quoi qu'il en soit, à mes trois nouveaux adeptes : 


 

jeudi 27 juin 2024

Vacances hellènes

Le genre de garçon que,
le soir, Cavafis eût aimé
observer de la "table voisine".
(Voir billet précédent.)

 

Constantin Cavafis : immortel

L'appartement de Cavafis à Alexandrie



Constantin Cavafis/Konstantinos Petrou Kavafis (1863-1933) est devenu personnalité incontournable de la littérature du XXᵉ siècle.
Il le devint après sa mort : de son vivant, son talent ne fut pas reconnu. Il a laissé à l'humanité une œuvre poétique bouleversante où l'homosexualité exprimée n'est nullement apologétique et encore moins dénonciatrice ou révoltée.
Elle est sobre, naturelle. Elle va de soi. 



« Il doit avoir vingt-deux ans, pas plus.
Et pourtant, j’en suis sûr, il y a presque le même
nombre d’années, oui, j’ai possédé ce corps-là.

Il ne s’agit nullement d’une exaspération du désir.
Je viens, du reste, à peine d’entrer dans le casino ;
je n’ai pas eu non plus le temps de beaucoup boire.
Ce corps-là, moi, je l’ai connu.

Et que je ne me rappelle plus où – cela n’y change rien.

Ah, voilà, maintenant qu’il s’est assis à la table voisine,
je reconnais ses moindres gestes – et sous les vêtements,
je revois nus les membres bien-aimés. »
La table voisine

Pour mieux le découvrir : 
Poèmes / Constantin Cavafis, trad. du grec par Constantin Dimaras et Marguerite Yourcenar. Précédé de Présentation critique de Constantin Cavafy, par Marguerite Yourcenar, Paris : Gallimard, 1978. 288p. (coll. : Poésie/Gallimard, no 125)

Ou encore : 
Jours anciens / Constantin Cavafis, trad. par Bruno Roy. [s.l.] : Fata Morgana, 1978. 68p. (coll. Dioscures)
et Poèmes / Constantin Cavafis, présentation et texte français par Henry Deluy. Paris : Fourbis, 1993. 74p.

mardi 25 juin 2024

Classique et classieux

George Platt Lynes, américain, 1907-1955.  Modèle anonyme , 1930

Toit toit, mon toit

Photo Jordan Latuile


Quelque chose en nous de Tennessee

Titre français : La chatte sur un toit brûlant
Synopsis : À la suite du suicide de son meilleur ami, Brick devient neurasthénique. Il croit que lui et sa femme, Maggie, sont la cause de ce drame. Brick se réfugie dans l'alcool et se détourne de Maggie qui, toujours amoureuse de lui, use de tous ses pouvoirs pour le reconquérir. Le jour de l'anniversaire du père de Brick, Big Daddy, toute la famille est réunie : Big Mamma, le frère de Brick, Cooper, sa femme Mae et leurs cinq enfants. Sous le couvert de l'affection, Cooper et sa femme ne songent qu'à l'héritage du père : ils savent que le vieil homme, atteint d'un cancer, est condamné. Mais, malgré les apparences, Brick reste le préféré de son père…
La dimension homosexuelle du film de Richard Brooks n'aura pas échappé aux "initiés" ; très importante dans l'œuvre originale de Tennessee Williams, elle fut quelque peu édulcorée ici après le passage de la censure.
Celle-ci avait déjà sévi pour "Un tramway nommé désir", faisant supprimer un passage dans lequel Vivien Leigh devait avouer qu'elle avait poussé son jeune mari au suicide après avoir découvert son homosexualité.
Paul Newman, dans le film qui nous intéresse, fait du personnage de Brick, avec un courage certain, une icône gay : Brick est forcément mal marié et noie dans le whisky le chagrin causé par la mort de son ami (son amant, quoi !).
Un bras d'honneur en direction du sacro-saint "code Hays" encore en vigueur à Hollywood à la fin des années 50.
Rendre hommage à cette "star" incontestée du cinéma, consistera pour nous à revoir le film* réellement "culte" de Richard Brooks, d'autant qu'Elisabeth Taylor (so "gay friendly" dans la vie !) est une incandescente Maggie ; ce qu'il fallait pour se confronter à l'éminemment sexuel Newman.

Utile

Vu dans ma rue. 

lundi 24 juin 2024

Aaah, mon Christianounet !

Christian Bale in American Psycho

Ce cher Jean-Pierre Léaud

Ah, mettre le boxon dans les palaces !
Ce n'est pas le Pam Pam de Juan-les-Pins, mais celui de Nice
Sur la Croisette. Hors festival s'y échoue le troisième âge friqué.
Avec Cocteau et Truffaut. Même géniaux, que les adultes sont ennuyeux !
Prenons nos jambes à nos (400) cou(p)s !

samedi 22 juin 2024

" The celluloïd closet " sur France Télévisions (ce soir sur France 4)

J'ai souvent évoqué ici ce remarquable "doc" de Rob Epstein et Jeffrey Friedman sorti en salles en 1995.
Le service public, que le parti populiste d'extrême droite veut privatiser (bolloréiser, sans aucun doute) si, par malheur, il accède au pouvoir, nous permet de le voir ou de le revoir ce soir. Le film est par ailleurs visible à loisir sur la plateforme France Télévisions. 
Rappelons-en le synopsis
L'homosexualité a très longtemps été considérée comme un tabou absolu par le 7e art en général et par Hollywood en particulier. Pourtant, un examen attentif de la production cinématographique américaine réserve bien des surprises. En s'appuyant sur le livre de Vito Russo, Robert Epstein et Jeffrey Friedman passent en revue différents personnages homosexuels, hommes ou femmes, tels qu'ils ont été incarnés et plus généralement suggérés dans plus d'une centaine de films, dont certains sont devenus des grands classiques du cinéma. Divers auteurs, scénaristes ou comédiens comme Tony Curtis, Tom Hanks, Shirley MacLaine ou Susan Saradon, racontent des anecdotes de tournage.

Bande-annonce originale (en angliche) :
 

Strip poker ?

Nice, 1950

Photo de Willy Ronis

La Sérénissime se mérite

Photo Karam Nwilati
J'approuve totalement le droit d'entrée pour les "visiteurs" d'un jour déglutis par les bateaux de croisière.