Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 31 mai 2023

Cous(s)inage

Là,
on est bien.

Jace Cameron, très "nature"







Pas "bodybuildé", non tatoué,
Jace Cameron (vu ici même en tenue de soirée : cliquez donc !) est avant tout musicien.
On peut l'écouter ici : clic
C'est inabouti, mais il y a quelques belles idées.
Instagram

Quelle voix !

mardi 30 mai 2023

Prom'nons-nous dans les bois

Cosima, "fille de" et "femme de"


Cosima Liszt-Von Bülow-Wagner
   Je ne sais si nous vivons une époque de "décivilisation". Encore que... Je constate seulement que nos années 20 sont celles de la polémique permanente et de l'insulte. Ainsi fut mise récemment au pilori virtuel la fille d'un acteur, chanteur et compositeur célèbre, cette pauvre jeune femme subissant, avec la douleur qu'on peut aisément supposer, le déferlement de violence de plusieurs centaines d'internautes, à l'abri, bien sûr, d'un confortable anonymat. De même que mon boulanger a cédé la place à son fils (qui le couvrirait de honte pour ça ?), il y eut de tout temps des "enfants de la balle". Jusqu'à notre temps de haine, personne n'eut l'idée de déféquer ainsi sur, à titre d'exemple, les Brasseur, Gainsbourg, Fonda, Barrymore et tant d'autres.
   Dans le Ludwig de Luchino Visconti, revu, magnifiquement restauré, sur la nécessaire Arte tout dernièrement, la divine Silvana Mangano (nous n'avons aucun lien de parenté, dois-je préciser) incarne Cosima Wagner, fille de Franz Liszt et de Marie d'Agoult. Cosima, qui devait son prénom au lac de Côme - elle naquit à Bellagio, où se déroule chaque année un Festival Liszt -, épousa tout d'abord le pianiste et chef d'orchestre Hans von Bülow, élève et ami de son père, qui lui présenta Richard Wagner sans se douter que celui-ci allait rapidement le pourvoir en cornes de belle taille. C'est Cosima qui entretint la flamme du défunt Wagner en tenant fermement la barre du Festival de Bayreuth, devenu lieu de culte pour les "wagnériens". Le festival perdura donc entre les mains d'une véritable dynastie (des " épouses, fils, petits-fils ou filles de (Twitter, au secours !) dont l'une des membres, Winifred, soutint avec conviction le parti nazi, au point, que très amie avec Hitler, coururent des rumeurs de mariage avec le Führer !
Après la guerre, interdiction fut signifiée à Winifred de diriger le festival. Elle en transmit la destinée à deux de ses fils.
Drôle de lignée, non ?

Silvano Mangana, "fils de" personne sans la moindre rancœur.

Louis II d Bavière (Helmut Berger) et Cosima Wagner (Silvana Mangano) dans le Ludwig de Visconti

À mon humble avis...

ce garçon a des
tendances homosexuelles.

lundi 29 mai 2023

C'est le printemps, l'avez-vous remarqué ?

Jeanne du Barry, vite fait

La Comtesse et the king of France

La Du Barry par Drouais, cherchez l'erreur !




Les couleurs sont très belles.
Versailles, c'est chouette !
La musique est super.
Louis XV a l'accent américain.
Maïwenn joue bien, mais rien
à voir avec le portrait de la Du Barry.
Pierre Richard : on n'y croit pas, mais
Benjamin Lavernhe est là : heureusement !
J'ai bâillé plusieurs fois. Voilà voilà.








Pour plus de saveur(s) :


Et nous voici sans amant !

Niks Gerbasevskis



M'étant arrogé le droit (et le plaisir) de profiter pleinement de ce "pont" de Pentecôte, je n'ai pas écrit mon épisode hebdomadaire de Mon amant de Saint-Jean. Vous retrouverez votre feuilleton lundi prochain.
Vous m'en voyez contrit, pardon !


Lu au soleil

In Voyage en Italie 2 Hippolyte Taine 1866 

" Bologne est une ville d'arcades " - Photo Silvano Mangana

Une pensée attristée pour les victimes des inondations en Émilie-Romagne

dimanche 28 mai 2023

Il est indispensable...


de fréquenter les
bibliothèques.

Helmut Berger, l'ange pervers

Ces photos sont extraites du livre Helmut Berger Ein Leben in Bildern de Paola-Ludovika Coriando (2012)*. Les photos en couleurs ci-dessus ont vraisemblablement été prises dans la propriété de Luchino Visconti à Ischia. La villa du grand cinéaste, dont il était prévu de faire un musée, était malheureusement fermée lors de ma dernière visite sur l'île.

Ce soir, l'indispensable Arte diffuse Ludwig dans sa version intégrale (en 2 parties) :

À voir sur Arte.tv le précieux document Helmut Berger - Ma vie (2005)
Cliquer là-dessus !





* Il existe également un livre de 2015 :
Helmut Berger, Autoportrait (Séguier éd.), plus facile à trouver, à la Fnac, entre autres. 



Bon dimanche !

Murat

 

Jean-Louis Murat est mort jeudi dernier à l'âge de 71 ans.
Artiste discret, hors système, il détestait le compromis.
Cet Ange déchu hante encore les adolescents des années 90.
Ceux d'aujourd'hui n'auront aucun mal à s'y retrouver.

Je jette une orange Vers l'astre mort Quand s'éveille l'ange Dans mon pauvre corps J'arrache les pierres Au mur épais Du tombeau de terre Où tu m'as jeté Et je monte à grand-peine Par les chemins Que prennent les reines Les assassins Dans cet univers de cendres Où aimer n'existe pas Parfois, je prie mon ange Eh, ne m'oublie pas ! Chaque jour les nostalgies Nous rongent Sans retour nous dérivons Privés de tout retour Je crains tant le souffle Du temps sur moi J'ai connu sa bouche Dans l'au-delà Fais de mon âme une branche De mon corps un talus Mais Dieu apaise l'ange L'ange déchu.

samedi 27 mai 2023

Vert paradis

La solitude du blogueur de fond

Ce blog a déjà quinze ans et des poussières d'anges. J'ai procédé dernièrement à un tour d'horizon des billets publiés depuis 2017. Depuis, de nombreux "collègues" ont cessé d'émettre, souvent par lassitude, car l'exercice demande une constance certaine. Certains commentateurs ont cessé de se manifester. Je le déplore, car il fut un temps où le niveau était au plus haut et permettait l'évolution. Aujourd'hui, reconnaissons-le, les blogs sont quelque peu obsolètes : les internautes sont pressés, dont les plus jeunes préfèrent l'immédiateté d'Instagram ou de TikTok. Bref, mon lectorat n'a pas rajeuni, c'est le moins qu'on puisse dire, à de rares exceptions près. Récemment, le mode d'accès a changé : pour accéder à Gay Cultes, il faut avoir un compte Google. L'inconvénient pour certains est de se sentir fichés. Par courriel, un fidèle d'entre les fidèles, se disait très malheureux, mais ne voulait pas passer sous ces fourches caudines virtuelles. Mais n'est-ce pas général dès lors qu'on "surfe" sur Internet ? Il y a un avantage à cette baisse de fréquentation : les visiteurs alléchés uniquement par une photo suggestive disparaissent. Du fait de cette procédure, je ne regarde plus les statistiques et publierai dorénavant à une fréquence moindre, mais, je l'espère, plus affutée. Quant aux commentaires, ce journal étant strictement bénévole (certains, aujourd'hui même, semblent l'avoir oublié et réclament leur dû en matière de publication ou de retrait de photo, un comble !), rien ne m'oblige à publier ceux qui, pour moi, ne présentent qu'un intérêt relatif, ou qui contiennent des propos égrillards. 

Vieux jeunes : j'aime !

Comparaison n'est pas raison

 

Comment s'habiller pour sortir ce soir

Jace Cameron par Elys Berroteran pour Vanity Teen

vendredi 26 mai 2023

Louis Partridge au Cap d'Antibes

Le jeune acteur britannique aura vingt ans en juin.
On a pu le voir, notamment dans la troisième saison de la série internationale Les Médicis, maîtres de Florence où il incarnait Piero, fils de Laurent le magnifique.

Craquant, non ?

 Un extrait, en anglais, des Médicis...





Le Grand Hôtel du Cap et la partie Eden Roc vue de la mer.
J'y ai officié artistiquement dans mes jeunes années.
On peut m'y inviter.

mercredi 24 mai 2023

Ramène ta fraise !

Photo Elene Usdin - Vue au Musée des arts décoratifs, Paris

Joseph, le fils de la photographe Elene Usdin, porte un collier de Patricia Lemaire en filtres à café (!). 

mardi 23 mai 2023

Tel qu'en lui-même


Ce n'est pas un "modèle", c'est une image de vie : un garçon à son réveil, auquel on a servi avec dévotion une tasse de café. On n'a pas jugé bon de retoucher la photo ; il y a tant de beauté ici, dans cette probable chambre d'étudiant aux murs fatigués et meurtris, que toute tentative de sublimer l'instant par quelque logiciel d'édition serait absolument vaine.
Cet ange est souverain, qui ne doit offrir ses lèvres qu'avec parcimonie.
Il faut l'admirer, l'aimer, et repartir sur la pointe des pieds.

"Sublime" : mieux qu'attendu

 

Il y a le ciel, le soleil, la mer. Et des ados qui ont la musique en commun.

J'écrivais, il y a peu, que le titre de ce film n'était pas facile à porter. Je ne pouvais m'abstenir de le voir, cependant, tant le thème me paraissait en adéquation avec celui de ce journal : des anges, la mer, le soleil, la musique..., très Gay Cultes, en fait !
Le cinéma argentin est prolixe en matières de productions LGBT (etc.) : on en retient, par exemple, les œuvres de Marco Berger (Absent, Le colocataire...) qui n'est certes pas dénué de talent. Sa manière de filmer le corps masculin est très personnelle, celle de sonder la psychologie de ses personnages tout autant.
Il est évident que Sublime, de Mariano Biasin, avait tout pour me séduire : premiers émois amoureux, confusion des sentiments, bande d'ados de 16-17 ans et leur groupe rock me ramènent à mes jeunes années, tout y est ! Il m'est donc extrêmement difficile d'émettre un avis objectif, si ce n'est, en chipotant, pour dénoncer quelques longueurs et une intrigue parfois cousue de fil blanc. Mais, dans l'ensemble, c'est une bonne surprise : photo soignée, jeunes acteurs très bons (surtout le personnage principal), et belle histoire d'apprentissage avec quelques moments d'émotion.
Deux salles, seulement, à Paris, dont l'Espace St Michel où le public était essentiellement composé de messieurs d'un âge avancé. Le film ne devrait pas tenir l'affiche très longemps. Il faudra guetter la sortie DVD ou les plateformes.

Teo Inama, et Martin Miller

Un dossier pédagogique intéressant est à lire ici : clic

lundi 22 mai 2023

Il boudait, et je trouvais cela charmant*

* Voir billet précédent.

Mon amant de Saint-Jean | Épisode 74 : "Ce n'est que le début."


     Je donnais tout à Émile. Sauf mes lèvres : un serment est un serment. Il essaya maintes fois de m’embrasser, y compris par surprise. Je le repoussais alors d’une tendre fermeté. Une fois rhabillé, il se recroquevillait dans l’encoignure de la fenêtre et se renfrognait. Il boudait, et je trouvais cela charmant. Il m’aimait. En mai, au creux du nid d’amour des Nathanaël, nous fîmes plus d’une fois ce qui nous plaisait tant. Quand Marcel m’en donnait la clé, il disait « Jouissez, mes petits, jouissez, mais discrètement : le parquet craque, le lit grince, les voisins ont l’ouïe fine. Malgré les sourires de convenance, je n’ai pas confiance. La délation est tristement dans les mœurs de nos concitoyens. Un faux pas, et voilà mon paternel prévenu. »
Alors, nous faisions l’amour précautionneusement, étouffant les ultimes râles d’une main plaquée sur la bouche, que nous gardions ainsi un moment, tant le fou-rire, inévitablement, nous gagnait.
    Le dernier samedi de ce même mois, de mai, j’allai écouter Pierre Bloch qui jouait au Conservatoire. La solennité de ce que l’on appelait pompeusement « auditorium » m’impressionna. Dans le même temps, on allait remettre les prix qui sanctionnaient une année d’étude. Les parents de Pierre étaient là, que je saluai rapidement. Je ne connaissais pas son père, un homme de grande taille, d’aspect bienveillant. Il y avait de la douceur dans son regard, et un voile de mélancolie qui me le rendit immédiatement aimable. Mis à part les jeux d’orgue que j’allais entendre quelquefois avec Émile, c’était mon premier concert. La classe de violon était très fréquentée, ce qui me valut d’entendre de nombreux jeunes musiciens, dont une jolie fille très adroite, coiffée à la Danièle Darrieux, qui joua, je crois, une partita de Bach. J’étais à mon aise, maintenant, avec ce compositeur que mon amoureux montpelliérain m’avait fait découvrir. Bloch se produisit en dernier lieu. C’était le meilleur, que justifiait sa place dans le programme. D’un air grave, il vint se placer à l’avant-scène. Je vis ses mains trembler avant de se saisir de l’instrument. Je sus, à cet instant, ce que voulait dire le mot « trac ». Je lui envoyai mes pensées les plus encourageantes. Je crois que j’étais plus ému que lui. Je retins mon souffle jusqu’aux premières notes. Celles qui suivirent m’indiquèrent qu’il avait vaincu toutes ses craintes. Il s’était presque instantanément affirmé, oubliant le monde extérieur, pénétrait au cœur de la musique. Il y a peu de temps, du tréfonds de ma mémoire, est remontée la pièce qu’il joua ce jour-là. J’en avais retenu le thème principal, une simple mélodie qui, par la suite, se fond dans un torrent en jaillissements d’écume, passage qu’il exécuta avec une étonnante virtuosité pour son jeune âge. Chez mon disquaire, auquel, sans craindre le ridicule, je fredonnai les quelques notes du début, j’en retrouvai l’origine, une œuvre de Pablo Sarasate intitulée Les Adieux, dont j’ai acquis l'enregistrement de Yehudi Menuhin.
Mon tourne-disque le joue pendant que j’écris ces lignes. Pierre Bloch m’apparaît, pâle, concentré, brillant, musique. Il obtint le premier prix, distançant ses camarades de plusieurs longueurs, excepté la jeune fille dont la coupe de cheveux était calquée sur celle de la grande vedette de cinéma en vogue à l’époque, qui obtint un deuxième prix. Je me souviens douloureusement que Pierre, dans les coulisses, encore ému et fier de la récompense obtenue, avait croisé un camarade auquel on avait attribué un deuxième accessit. Le garçon l’avait toisé, ivre de haine : « Bloch, en Allemagne, on ne t’aurait même pas laissé participer. Il vous faut tout, à vous autres ! » Mon ami m’avait confié ces propos, sans se départir de ce flegme qui le caractérisait, sans que la moindre larme perle au bord de ses yeux noirs. Comme j’en frissonnai de dégoût, il dit, prophétique : « Ce n’est rien, Claude, ce n’est que le début. Ils iront beaucoup plus loin. »
À suivre  ©  Louis Arjaillès - Gay Cultes 2022-2023
Épisodes précédents : cliquer
Si vous êtes perdu(e) : clic   

dimanche 21 mai 2023

Œuvre d'art

Beauté divine

Brandon. Je n'en sais pas plus.

En l'occurrence, tels nos aïeux, on peut s'exclamer : "Bonté divine !"
Bon dimanche !
 

Et c'est le temps qui court...

 Rachmaninov n'avait pas attendu Barry Manilow, Donna Summer, voire Alain Chamfort (d'où mon titre) pour ces improvisations sur ce thème de Chopin transmises ici par le grand Daniil Trifonov. Ça relativise tout le reste :

Joie de vivre



Quand le très beau gosse Nacho Penin,
Ignacio Manuel Penín Rodríguez, de son vrai nom,
se défoule dans sa chambre d'hôtel : 


L'aperitivo

En France, on appelle ça, vilainement, "apéritif dînatoire".
Chez nos voisins italiens, on se contente du terme "aperitivo", car, le plus souvent, un buffet généreux attend l'assoiffé qui aura à s'acquitter seulement du prix de la boisson avant de se sustenter. Les jeunes gens à faibles moyens pécuniaires en font leur dîner dans une ambiance festive, comme, ci-dessous, Piazza Trilussa dans le Trastevere romain. 

"Aperitivo" à l'italienne : j'avais fait cette photo lors d'un séjour à Rome en 2016 

samedi 20 mai 2023

Fée du logis

©Gerard Urbano photographié par Walter Jenkel en 2015
Certes, il n'officie pas dans cette tenue, mais un jeunot que j'aime à cent pour cent transfigure ma cuisine. Quand, de passage à Paris, il me fait la surprise d'une visite - "Tu es chez toi ce soir ? Un dîner et un film ?" - il reprend possession des lieux comme il prit possession de mon cœur voici bientôt trois ans, sert l'apéritif, m'aide à l'office où il corrige mes maladresses, rit de la guerre qui m'oppose aux objets usuels, trouve succulents les mets que j'ai pourtant ratés et nimbe d'amour tout l'espace, y laissant sa trace jusqu'à son retour. Parfois, sa "copine" (joli terme pudique) nous rejoint, tard dans la soirée. Leur pudeur est telle qu'il n'y a pas, entre eux, de démonstration de ce qui les unit. Au moment du départ, celui de l'étreinte, elle détourne le regard. Elle sait ce qui nous appartient. Je l'aime aussi.    
 

Helmut Berger en Louis II de Bavière : le rôle de sa vie

Helmut Berger et Silvana Mangano
Helmut Berger et Romy Schneider
L'impératrice Elisabeth visite le petit intérieur très "cosy" de son cousin Ludwig.
Louis II finit ses jours, reclus dans son château fantasmagorique, entouré de ses valets-amants.
Luchino Visconti sut exalter la beauté perverse d'Helmut Berger dans Les damnés ou Violence et passion, et lui offrit le rôle de sa vie avec Ludwig, le crépuscule des dieux.
Il a fallu des années pour que l'on puisse voir le chef-d'œuvre de Visconti dans une version conforme à la volonté du grand cinéaste.
Le destin tragique du "roi fou" exigeait un film d'une longueur peu "commerciale", et c'est ainsi que l'on put voir des versions amputées de 25 minutes au bas mot, ou, pire, on débita le métrage en épisodes pour la télévision !
C'est notamment grâce à la pugnacité de la productrice et cinéaste Véra Belmont (Rouge baiser, Marquise, Survivre avec les loups, Le secret de mon père) que fut effectué le montage de ce qui est donné aujourd'hui comme étant la version intégrale, soit une durée de 3 heures et 47 minutes.
Véra Belmont avait demandé à visionner des "rushes" inexploités qui se révélèrent indispensables à la compréhension du film et qui, de plus, donnaient toute sa valeur à l'interprétation de Romy Schneider qui retrouvait pour l'occasion son rôle de Sissi, mais cette fois sous un angle plus fidèle à la vérité historique.
En France, un DVD "version intégrale" existe chez Studio Canal. On peut également le louer ou l'acheter en VOD sur My Canal ou Univers Ciné.
Dans le film de Visconti, l'identité sexuelle du roi de Bavière est une composante essentielle.
On y remarquera le beau Marc Porel, fauché depuis en pleine jeunesse, en "amant-cerbère" du souverain reclus.

Ludwig II, le vrai !
Visconti, Romy et Helmut Berger sur le tournage. J'ai acheté cette photo à Rome.
Marc Porel dans Ludwig, en amant-cerbère