Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


vendredi 31 décembre 2021

Aujourd'hui, édition spéciale "fesses de fin d'année"

Photo Bruce Weinstein Weber, prédateur, paraît-il.

Belle(s) plante(s)

Bien sous tous rapports

Sean Opel Ford, couvreur, par Stéphane Gizard
La photo semble inspirée par celle-ci, qui date de 1977 :
Peter Hujar, Robert Bending, 1977

Beau bébé

Jhonattan Burjack par Pantelis

Ce soir, soyons disco

 C'est dans les vieux pots...
D'où la résurgence du "disco".
Faisant feu de tout bois, une chanteuse française estimée culturellement compatible, tente de seurfer sur la vague. 
De Sheila à Juliette A., il n'y a qu'un pas.
Bref, je préfère ceci :

jeudi 30 décembre 2021

Gourde

Fernando Lindez photographed by Nagib Chtaïb

Je ne connais pas personnellement le beau Fernando
et ne me permettrais pas de le définir ainsi.
Je pense à un tout aussi beau jeune homme,
qui ne se sépare jamais de sa gourde et ne
manque pas de l'apporter quand il vient voir 
un film à la maison.
Il a renoncé comme moi, depuis longtemps,
aux bouteilles en plastique.
L'eau de Paris présente toutes les garanties
et je suppose qu'il en est de même partout 
en France.
Celle des fontaines d'Italie également, où,
par les grandes chaleurs estivales, on peut remplir
à loisir ce contenant essentiellement écologique.
Et puis reconnaissons que c'est tout de même plus
esthétique. Il existe moult modèles dans une grande
variété de motifs. Fleuri, j'aime :

Bon(h)iver

C'est la chanson de fin du film Dont' look up : déni cosmique.
Le jeune ami fan du groupe rock-folk américain de Justin Vernon n'a pas manqué de le relever.

Portraits de jeunes hommes

Maurice Grosser (1903-1986) était un artiste, critique d'art et écrivain américain. Il fut le compagnon de longue date du compositeur et critique américain Virgil Thomson (1896-1989). Maurice et Virgil se sont rencontrés en 1920 alors qu'ils assistaient tous deux aux réunions du club libéral à Harvard, mais la relation intime entre les deux ne s'épanouit pleinement que lorsqu'ils se rencontrèrent par hasard en 1925 aux Deux Magots à Paris. Les deux hommes continuèrent leur relation d'abord en tant qu'amants puis en tant que meilleurs amis pour le reste de leur vie.

mercredi 29 décembre 2021

À couper le souffle

Manu Rios : de Gavroche à Patrick

Manu Rios fut Gavroche dans la version espagnole de la comédie musicale Les misérables en 2011.
Dans la série Elite, il incarne un Patrick qui fait l'amour avec des garçons.
Potinons : la facilité avec laquelle il joue ce rôle gay permet de supputer sur la constatation qu'il est un grand acteur (Chalamet, Elio dans Call me by your name est banalement hétéro dans la vie), soit qu'il est gay dans la vie de tous les jours. 
Les rumeurs vont bon train. Verrons-nous une sortie du placard ?
On rêve de le croiser, quoi qu'il en soit, dans la Galleria Vittorio Emanuele II de Milan(o) :

Pas gentil

 " Tiens, voilà ce que j'en fais, du pull que tu m'as offert ! "

Jeu "Ciné Nostalgie 2, solution : c'était Ryan Phillippe

Sexe intentions

 Bravo à ceux qui ont immédiatement identifié l'acteur américain Ryan Phillippe (voir les commentaires du billet de vendredi dernier 24/12), né en 1974. Ses débuts au cinéma ont été marqués par sa prestation très "gay compatible" dans Studio 54 (1998), film tourné en hommage au célèbre night-club new-yorkais et à ses nuits chaudes de la fin des années 70. Aux "Razzie Awards" 1998, il obtint le titre de "pire acteur dans un drame musical" pour ce film ! Alors doté d'un physique d'ange blond, l'acteur fut ensuite le Sebastian Valmont de Sexe intentions, interprétation pour le moins fantaisiste des Liaisons dangereuses. Ryan Phillippe, hormis ces deux films qui relèvent aujourd'hui de l'anecdote, ne laissera pas une pierre blanche dans l'histoire du cinéma : sa carrière est jalonnée de films d'action et d'apparitions dans des séries télévisées. Seul, un second rôle d'ans l'excellent Gosford Park de Robert Altman en 2002 mérite d'être relevé. La photo qui illustrait le billet est extraite de ce film. Aujourd'hui, l'ange blond des années 90 a pris physiquement (seulement) de l'épaisseur. Comme tant d'autres, il est barbu, body-buildé et très tatoué.

On appréciera les talents d'acteur du joli Ryan dans cet extrait de Sexe intentions (surtout à 2'20 du début) 


YouTube s'offusque pour bien peu, munissez-vous de votre carte d'identité et allez-y !

Avec Robert Altman, tournage de Gosford Park

"Comme tant d'autres..." (Photo de 2017)

mardi 28 décembre 2021

Lucca : oh, ce garçon !



Il était du trio de vendredi dernier :
Lucca Schlenker par Gianfranco Briceño



Longa vida ao Brasil!

Avec Jhonattan Burjack|Photo de Philippe Vogelenzang


Jhonattan et Lucca

De plus,
un rien l'habille : 


En cadeau, cette jolie vidéo (surtout pour le bisou) :

"Ne regardez pas en haut" : un film exceptionnel !


Pour rire (ou pleurer ?) : toutes les tares de notre "civilisation" numérique résumées dans cette comédie-fable qui vise juste. Actrices et acteurs à leur meilleur niveau, dont une Meryl Streep impériale en avatar féminin de Trump, un grand DiCaprio bien sûr, mais aussi la divine Blanchett en présentatrice botoxée de show télé, Chalamet grunge à souhait et tous les autres. Une dénonciation de tous les complotismes qui vise à faire prendre conscience avec humour du gouffre vers lequel nous plongeons à un rythme effréné. On rêverait de voir ce film exceptionnel sur très grand écran. On se contentera de Netflix*, où Jane Campion et Paolo Sorrentino ont également trouvé refuge avec deux chefs-d'œuvre. Ce "déni cosmique" est salutaire. (Regarder jusqu'à la toute fin du générique.)



La Maison Blanche : bienvenue chez les fous !

Timothée : grunge et mystique

Streep : impériale en avatar féminin de Trump


* J'ai cédé à Netflix pour voir les 3 films cités et deux ou trois autres invisibles ailleurs. On peut facilement se désabonner.



Humidités

dimanche 26 décembre 2021

Parker, j'le connais par cœur

Parker van Noord par Annemarieke Van Drimmelen

B
O
N

D
I
M
A
N
C
H
E

!
 

Ce cher Giuseppe


Giuseppe Torelli : Concerto pour trompette en ré majeur
Trompette:Jean-Luc Dassé.. I Filarmonici di Bologna Dir:Angelo Ephrikian

J'ai publié récemment un autre concerto de Torelli dans la même tonalité. Si vous aimez, vous apprécierez l'intégrale des concertos sur YouTube. C'est là : clic

Tu penses à moi ?

" Bien sûr ! "

samedi 25 décembre 2021

J'ai eu un beau cadeau


Je précise
que sur
cette photo,
je suis en haut.



Aujourd'hui, des pensées pour tous ceux...


Celui-là passe toute la nuit À regarder les étoiles En pensant qu'au bout du monde 'Y a quelqu'un qui pense à lui Et cette petite fille qui joue Qui ne veut plus jamais sourire Et qui voit son père partout Qui s'est construit un empire Où qu'ils aillent Ils sont tristes à la fête, où qu'ils aillent Ils sont seuls dans leur tête Je veux chanter pour ceux Qui sont loin de chez eux Et qui ont dans leurs yeux Quelque chose qui fait mal, qui fait mal Je veux chanter pour ceux Qu'on oublie peu à peu Et qui gardent au fond d'eux Quelque chose qui fait mal, qui fait mal Qui a volé leur histoire, qui a volé leur mémoire ? Qui a piétiné leur vie, comme on marche sur un miroir ? Celui-là voudra des bombes, celui-là comptera les jours En alignant des bâtons comme les barreaux d'une prison Où qu'ils aillent Ils sont tristes à la fête, où qu'ils aillent Ils sont seuls dans leur tête Je veux chanter pour ceux Qui sont loin de chez eux Et qui ont dans leurs yeux Quelque chose qui fait mal, qui fait mal Je veux chanter pour ceux Qu'on oublie peu à peu Et qui gardent au fond d'eux Quelque chose qui fait mal, qui fait mal Chanter pour ceux Qui sont loin de chez eux Et qui ont dans leurs yeux Quelque chose qui fait mal, qui fait mal Quand je pense à eux Ça fait mal, ça fait mal Quand je pense à eux Ça fait mal, ça fait mal.

vendredi 24 décembre 2021

Bokunu




Jeu "ciné-nostalgie" 2 (et réponse du premier)



 Sans tricher, le reconnaissez-vous d'emblée ?



Réponse du jeu de mardi dernier 21 décembre :

Il s'agissait de l'acteur américain Rob Lowe, né en 1964.
Près de nous, on le connaît pour le rôle de  Sam Seaborn dans la série À la maison blanche 
(de 1999 à 2006).
Au cinéma, Rob Lowe fut l'une des jeunes révélations d'Outsiders de Francis Ford Coppola (1983)
Plus récemment, il fut le docteur Katz dans Ma vie avec Liberace (S.Soderbergh 2013) grâce auquel il obtint un "Golden Globe" (meilleur acteur dans un second rôle).
Félicitations à ceux qui ont trouvé sans tricher (voir les commentaires de mardi) !
Note à 10 heures 11 minutes : je viens tout juste de mettre en ligne les commentaires exacts. 

Au centre, avec Tom Cruise et C.Thomas Howell (au fond) dans Outsiders

Rob Lowe en 2012

Harcèlement

M'enfin ?!



jeudi 23 décembre 2021

Mon petit Klinounet à moi

Photo de Frank Louis

En couleurs,
en noir et blanc,
debout,
couché,
Kline Barfield 
me plaît.

Photo de Gerardo Vizmanos

De-ci, de-là

Natalophobie

Ça finit toujours mal, ces trucs-là !

L'excellent (et bel être humain) Alex Vizorek, dont il faut voir le nouveau spectacle (Théâtre de l'Œuvre, puis en tournée), évoquait l'autre matin sur Inter, sa natalophobie (phobie de Noël), mal dont souffrent, pour maintes raisons, de multiples individus. Me concernant, je n'ai guère de souvenirs d'heureux Noëls, à l'exception d'agapes amicales ces dernières années, mais point celle-ci : le groupe festoyant habituel a vu ses membres s'égailler pour la période. Demain soir, toutefois, repas en duo avec un ami auquel je prête avec plaisir mes fourneaux : c'est un fort bon cuisinier qui saura nous régaler. Mais avec lui en cuisine, Noël s'invite souvent à ma table.

Entre blogueurs

Elie Grekoff pour Tirésias de Jouhandeau

Il y a peu, j'ai eu le plaisir de rencontrer l'auteur du "blog ami" Bibliothèque gay : c'est un collectionneur avisé, cultivé, avec lequel j'eus une conversation des plus intéressantes dans un café du quartier où nous voisinons. Je sais que vous regardez scrupuleusement la colonne de droite, mais au cas où vous seriez un internaute pressé (un pléonasme par ces temps qui ne s'attardent sur rien) je vous recommande hautement ce blog qui permet de découvrir les trésors de la littérature et de l'iconographie gays, dont de nombreuses raretés, fidèles à cette "profession de foi" en exergue du blog : Amateur de beaux livres, passionné par la culture homosexuelle, je partage ma passion sur ce blog. Je propose une promenade au sein d'une bibliothèque personnelle, en espérant que cela créera de l'échange et fera découvrir à certains la richesse de la culture littéraire homosexuelle. J'espère vous offrir de nombreuses découvertes dans l'immense continent de la littérature et de l'histoire homosexuelles, notre patrimoine commun.
Lorsque l'amour des livres rencontre l'amour des garçons !

C'est par là : clic

Une absence

Je lui ai dit que ce que je n'aime pas de lui, ce sont ses départs.
 Mais alors, tu apprécieras davantage mon retour.
Il m'a pris dans ses bras, j'ai savouré l'étreinte et j'ai tourné les talons illico presto.
Sur le départ, il est revenu à l'improviste, pressé, sac au dos et sa guitare dans une main ; dans l'autre, un bouquet de fleurs et un livre, pour moi. Il y a quelques mois, j'avais dit dans une conversation que je ne comprenais pas pourquoi on n'offre des fleurs qu'aux femmes.
Dans le livre, il a écrit " Chi trova un amico trova un tesoro".
Je sais qu'entouré d'une famille aimante, de celles qui font les Noël heureux, il m'enverra des signes d'affection. 
Pendant deux longues semaines, voici à quoi ressembleront mes moments de solitude :

Victor M. Alonso

mercredi 22 décembre 2021

Quand il m'arrive d'aimer le football


Sans les insupportables supporteurs, quoi !


Film ado gay


Synopsis :
Lorenzo, Blu et Antonio sont lycéens dans une petite ville du Nord de l’Italie. Rejetés par les autres qui les considèrent comme marginaux, ils se lient d’amitié et forment rapidement un trio inséparable. Mais « un baiser » va venir tout bouleverser…

Un film italien à thématique gay : voilà qui suffit à mon bonheur, d'autant que les deux principaux personnages sont charmants. On regarde en version originale, ne serait-ce que pour l'incomparable musicalité de la langue italienne. On n'en perd pas son latin, ce n'est pas le film du siècle, mais il permet de passer un agréable moment sous le plaid de saison : Cotroneo aborde avec un certain talent les préoccupations d'adolescents "différents", glissant assez adroitement de la comédie façon "teen movie" vers le drame (pardon de divulgâcher). Quelques jolies idées scénographiques et des situations qui rappelleront, sur le thème des jeunes amours, l'inégalé Roseaux sauvages d'André Téchiné Titre original : Un bacio Interprètes : Leonardo Pazzagli, Rimau Grillo Ritzberger et Valentina Romani
Réalisation Ivan Cotroneo - 2016 DVD Optimale et film visible sur plusieurs plateformes
Rimau Grillo Ritzberger et Leonardo Pazzagli
Leonardo Pazzagli, Rimau Grillo Ritzberger et Valentina Romani
Au premier plan, Leonardo Pazzagli, charmant !
Quelques jolies idées scénographiques...