Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


dimanche 29 novembre 2020

Fouloulisme dominical


Chopin sorti du placard ?!

Que faut-il lire entre ces notes ?

"Donnez-moi un baiser, très cher amant." (!)
Le très honorable et très british Guardian publiait mercredi dernier un article sur la relecture de lettres du célèbre compositeur polonais d'un homoérotisme avéré selon le journaliste suisse Moritz Weber qui s'est livré à un décryptage des écrits enflammés de Chopin à son ami de toujours Tytus Woyciechowski.
L'excellent pianiste français Alexandre Tharaud avait fait part, il y a quelque temps, de ses doutes sur la nature de l'affection que le compositeur-fétiche des pianistes portait à celui qui fut son camarade de classe, avec lequel il entretint une correspondance suivie.
J'avais, à l'époque, dénoncé la propension de certains d'entre nous à "voir des pédés partout".
Or, l'enquête de Weber corrobore les assertions du sémillant Alexandre, où l'on apprend que le chef de file du mouvement romantique musical de l'avant-dernier siècle fréquentait, de son propre aveu, les "tasses", terme par lequel les membres de la "confrérie" désignaient les vespasiennes, ces urinoirs qui permettaient alors les rencontres, bien avant que les applications pour smartphones facilitent les rapprochements (ainsi, autour de moi se sont constitués par ce biais des couples souvent devenus pérennes).
Ainsi, entre autres morceaux choisis, cette lettre de 1837 à son collaborateur et ami Julian Fontana où notre cher Frédéric vantait avec enthousiasme ces "grands urinoirs (...) avec nulle part où avoir un bon tintement" !
Il appert de l'article de Weber que les prétendues amours féminines de Chopin avec, entre autres, la soprano 
Konstancja Gładkowska ou la très jeune Maria Wodzińska n'auraient été que platoniques, servant, en langage moderne, de "couverture".
Quant à la liaison du musicien avec la romancière George Sand qui aimait tellement s'habiller en homme, on peut à présent se poser des questions !
Tout cela peut m'émouvoir, me souvenant de D., penché amoureusement sur mon piano quand je jouais à 15 ans telle valse lente - la deuxième de l'opus 32 précisément -, sans comprendre alors la nature de son émotion... et de la mienne.
Pour citer le Guardian, "
Un porte-parole de l’Institut Fryderyk Chopin interrogé dans le cadre du programme SRF a admis qu’il n’y avait aucune preuve écrite de l’engouement du compositeur pour les femmes, mais seulement des rapports de membres de la famille."
On sait combien étaient mis sous le boisseau, à l'époque, les penchants inavouables pour les individus de même sexe que soi : l'exemple de Tchaïkovski, soumis à une véritable torture psychologique et mort dans des conditions encore non élucidées en est un exemple flagrant.
Si Poulenc et Britten, plus tard, n'en firent mystère, on se pose encore des questions sur Maurice Ravel.
Avant Chopin, le mystère demeure sur Schubert, dont les fameuses soirées artistiques appelées "Schubertiades" auraient été un point de rencontre idéal pour ceux que l'on appelait "invertis". 
Quant à Chopin, je l'appellerai dorénavant Freddy... comme Mercury.
Silvano

L'article du Guardian in extenso est ici : cliquez donc !
Une traduction de France 24 : et hop !

Frédéric Chopin, portrait par Ambroise Miroszewski, 1829.

Enfin, je ne peux résister à insérer ici, toujours par le grand Krystian Zimerman, l'œuvre de Chopin qui m'exalte au plus haut point : 

  

Bien dormi ?


vendredi 27 novembre 2020

Lire en toute liberté


Des hommes troublants

Il y a fort longtemps, on m'a offert ce livre de Tana Kaleya éditions du Chêne) qui s'est perdu, depuis, lors d'un de mes multiples déménagements.
Il y avait cette photo, ci-dessous, de l'acteur Helmut Berger.
Un ami hétéro le trouvait beau... et sensuel, validant mon sentiment que l'orientation sexuelle n'est pas toujours définitive.
Un autre avouait, il y a quelques années, qu'il n'aurait pas résisté au David Bowie de la période Rebel rebel.
Tout récemment, un jeune ami réputé cent pour cent "straight" me disait qu'il aurait succombé au charme du jeune Alain Delon si tant est...

Helmut Berger par Tana Kaleya

Un autre ouvrage de Tana Kaleya,
accompagné de sonnets de Michel Ange
et préfacé par... Roger Peyrefitte

En fait, je ne sais pas si l'ouvrage ci-dessus est une édition US remaniée du précédent, les deux étant datés de 1974.
Mes recherches le concernant conduisent à des photos de garçons beaucoup plus jeunes que ceux dont je me souviens ; dans le premier, outre Helmut Berger, il y avait des photos de Rudolf Noureev.
Mon confrère de Bibliothèque Gay pourrait peut-être m'éclairer s'il me lit.


Hommes/Les hommes : je m'y perds.


Bonus :
Helmut Berger jeune : "beau et sensuel..."


Amis pour la vie

mercredi 25 novembre 2020

Urgence solidaire

Il y a urgence à instaurer un revenu universel.
La crise actuelle n'est pas seulement sanitaire ; elle laisse sur le pavé toute une partie de nos populations : c'est presque enfoncer une porte ouverte que de le constater.
Danone, Total - il en est tant d'autres ! -, multinationales gavées de leurs profits, s'apprêtent à "dégraisser" leurs effectifs, pouah !
J'habite à quelques mètres d'une antenne du Secours Populaire, et vois passer, depuis le balcon de mon confortable appartement, celles et ceux qui vont y chercher des moyens de subsistances dérisoires, des éclopés (au sens propre, souvent) de la vie, de tous âges, de toutes origines. Je vois dans nos rues, au fil de mes cheminements, les maraudeurs de la Croix Rouges penchés sur telle ou telle victime d'une société où l'égoïsme, le manque de compassion, font des ravages. On ne peut pas, on ne doit pas fermer les yeux. J'ai honte d'avoir mis dans la colonne de droite de cette page un lien permettant de faire un don pour récompenser mon investissement dans ce journal : je l'avais fait dans un moment de panique, tellement dérisoire, dans une période où j'avais perdu une part de mes revenus.
Je retire ce lien dès aujourd'hui, où ma situation s'est améliorée. Je vous jure que je recevais ces dons - oh, pas de quoi retourner à Venise ! - comme une forme de reconnaissance de mon travail, mais voilà : j'éprouve autant de plaisir à rédiger ce journal que vous pouvez en prendre, je l'espère, et il me paraît inconvenant d'en tirer à présent le moindre centime.
Ces sommes, dans la mesure de vos moyens, trouveront meilleure utilité si elles sont versées aux organismes qui font la guerre à la pauvreté : vous les connaissez. Avant la période des "fêtes", qui sera cette année si particulière - et tant pis : la santé de tous vaut qu'on renonce à des agapes indécentes - venons au secours des plus démunis, devenus légion aujourd'hui.
Le pape François - et l'on sait ce que je pense de toutes les religions - prône ce revenu universel qui ne doit plus être un serpent de mer.
Plus que jamais, les hauts revenus doivent participer, de gré ou de force.
Sans être "riche", je suis conscient (enfin !) que ma situation est sans commune mesure avec celle des plus atteints par la crise.
Ce "blog", avec ses anges, l'humour dont je ne saurais me départir et mes textes nostalgiques de "boomer", comme disent ces jeunes qui vont connaître des jours bien plus sombres que ceux que j'ai vécus, n'a d'autre but que de panser les petites plaies de l'existence : je continue, mais si les lignes ci-dessus ont pu éveiller quelques consciences, j'aurai servi à autre chose.
Silvano  


Entre autres (cliquer sur les liens) :

Secours populaire

Croix rouge française

Secours catholique

Les restaurants du cœur

On peut aussi faire des actions bénévoles, comme la participation aux réveillons des plus précaires : des sourires, des mots gentils...

mardi 24 novembre 2020

Delon fut si beau

Plein soleil, de René Clément (1960)

Il est devenu
au fil du temps
réactionnaire et homophobe.
Quel gâchis.

Idem

Le chemin des contrebandiers 2020 (extrait 5) : Viens, viens, c'est une prière

Il se rue sur la couche...

À la différence des minets qui guettent les apparitions des chanteurs en vogue, toujours « bien sapés », à la télé, compulsent Salut les Copains ou les pages de papier glacé de Vogue Homme, Yann ne porte pas de pantalons à pattes d’éléphant ou, plus « in » encore,
"à pont", comme ceux des marins, bien peu pratiques quand survient une envie pressante.
Ses Levis de velours noir finement côtelé sont coupés droit, serrés à l’extrême, qui soulignent ses jambes de coureur de fond et le galbe de ces fesses de pur-sang qui aimantent le regard des filles et des garçons comme moi.
Aux Grandes Rives, à peine jailli des vagues et prestement séché, il enfile son pantalon noir, même pas la chemisette blanche cintrée qui va bien, et rejoint de sa démarche de guépard le bar où le juke-box égrène les hits du moment, Umberto Tozzi, Elton John, Abba, Julien Clerc, ou, sa préférence à lui, d’anciens Doors qu’il écoute les yeux au ciel, faussement extatique.
J’ai le privilège de connaître un Yann qui ne frime pas, celui qui peut débouler chez moi à toute heure du jour et de la nuit, qui fouine dans la bibliothèque, tente un « Oh, Sartre, quelle merde ! », guettant mon regard réprobateur avant de s’esclaffer « Je préfère San Antonio ! » et se pâme sur le dernier album de Marie Laforêt qu’il tourne et retourne sur la platine.  Voyant que, n’y tenant plus, j’ai déplié le canapé-lit et m’y suis engouffré, il chante « Je...viens, viens » en caricaturant la voix larmoyante et rauque de la chanteuse.
Il se rue sur la couche ; et moi :
– Du calme, tu vas me le défoncer un jour, ce canapé ! 
– Je vais pas défoncer que le canapé !

À suivre (sans doute)
© Louis Arjaillès pour Gay Cultes, novembre 2020

Spleen

C'est mon œuvre préférée d'Edward Hopper.
Solitude.

lundi 23 novembre 2020

Un ange brun, un ange blond



C'est sympa de prêter ses vêtements aux copains.
À moins que ce jeune homme n'ait fait une couleur ?

Nota
Notre archiviste Ugo signale qu'il s'agit d'un certain 
Ton Heukels né en 1993.
Photos Patrick Guzman

Je vous en envoie 24000


J'adore ce bonhomme, ses chansons, son humour, son immense talent, sa désinvolture concernée, ses prises de positions courageuses à la télévision (libre) italienne pendant l'ère Berlusconi. Ses concerts actuels (avant le confinement) sont des fêtes campagnardes avec agapes paysannes sur scène devant un public fervent.
Il mérite l'amour que les Italiens de toutes régions lui portent.
Adriano Celentano est un très grand.
Fellini l'intégra dans sa Dolce Vita : ce n'est pas le fruit du hasard.
Prenez donc le temps de regarder son concert aux Arènes de Vérone en 2018.
C'est par-là : cliquer

Tout le monde sait bien que c'est dans la marine qu'il y a le plus de...


Je sais : cette photo est bateau.
Elle n'a d'autre utilité ici que de vous
permettre de visualiser le pantalon-à-pont
dont il sera question demain mardi dans un
nouveau texte de mon cru.
Eh oui, vous n'y couperez pas !

dimanche 22 novembre 2020

Quitter l'enfance



Il s'appelle Erwan Jeammot, danseur (élève au CNSMD), modèle parfois, et peintre à ses heures.
Sur la photo ci-dessus*, il semble hésiter à quitter l'enfance.
Cette génération est prometteuse, loin des clichés qui voudraient, notamment pendant la crise sanitaire actuelle, qu'elle soit irresponsable, dénuée de scrupules, a-cultivée.
J'en ai pour preuve de jeunes voisins récemment installés : pratique de la musique et de l'art dramatique, boulimie cinéphile...
Ces jeunes ont bien du talent, et ont à lutter dans une société de plus en plus féroce.

*Merci à Erwan pour l'autorisation d'insérer.

Notes bleues

Brahms : Intermezzo, Op. 117 - 2.

C'est sans doute l'une des pièces les plus précieuses de mon Panthéon pianistique.
Radu Lupu est un immense interprète, hélas trop rare : les annulations de concerts se succèdent depuis plusieurs années, et je désespère de l'entendre un jour en public.

Attention aux contrôles !

Parfait,
mais où
ranger
son
attestation ?

samedi 21 novembre 2020

Jeunes boxeurs (avec devinette)

Photo George Skadding en1949.

Les voyant, j' ai pensé à un roman de Giorgio Bassani,
adapté pour l'écran par Giuliano Montaldo (film qui fut chroniqué ici-même).
Ca vous dit quelque chose ?
(Blogger sembla avoir perdu ses cédilles... et le c cédille !)

C'est bon de rire parfois


Un véritable chef-d'œuvre d'humour enfin disponible dans son intégralité !
Quelque temps avant sa mort, j'eus l'occasion de rencontrer un Jean Yanne élégant, affable, à cent lieues des personnages de goujat gouailleur qu'il interprétait, qui possédait chez lui un orgue liturgique sur lequel il jouait Bach en amateur éclairé.
La référence à la musique classique, dans ce sketch, n'est pas fortuite : il avait en la matière une culture impressionnante.
Buon divertimento ! 

On s'amuse comme des fous !

Selon un article du New York Times, la grande mode, chez les jeunes gars réputés hétéro qui utilisent l'application Tik Tok, est de simuler une "gay attitude" pour générer le ramdam.
De même que l'homme "straight" fait ses délices des manifestations d'affection de deux femmes, les filles adorent voir des garçons ensemble, réagissant par exemple ainsi : «Suis-je la seule à penser que c'était chaud» ou «J'ai laissé tomber mon téléphone», ou encore "Oh mon dieu, je ne pouvais pas arrêter de regarder."
Les réactions des vrais homos à ce type de plaisanteries sont partagées : certains pensent que ça rend les rapports gays plus sympathiques, y décelant un manière plus cool d'être hétéro ; d'autres, comme Colton Haynes,  l'acteur, gay assumé, de Teen Wolf s'inquiètent de ces vignettes "homiesexual" (40 Millions de recherches avec ce libellé (pardon, avec ce #tag) !), pensant qu'elles renforcent l'homophobie.
Un ami comédien, homme-à-femmes, me disait tout récemment que selon lui, dans sa profession, "tous les jeunes sont au moins bi" !
Bigre !


L'article du NY Times (en angliche) : clic 
Les deux garçons (britanniques) de l'illustration animée ci-dessus s'appellent Colton et Elijah.




jeudi 19 novembre 2020

GC Déco : meuble polyvalent





Ce meuble aux lignes très classiques
trouvera sa place aussi bien dans votre
cuisine que dans votre chambre-à-coucher.
Comme on peut le voir sur ces illustrations,
il est d'une solidité à toute épreuve.
Merci au jeune Leon Sundlöf d'avoir consenti
à le tester, sous l'objectif de Klara Fowler.
On rêve d'une présentation in-situ : démonstrateur compris, bien sûr.




Lecteur suédois d'antan

Erik Längquist, 1918

mercredi 18 novembre 2020

Beau mais tatoué (et inversement)

Cela constaté,
et vu l'emplacement
de l'empreinte indélébile,
il y a de la lecture pour les
longues soirées d'hiver.

Un géant


L'album (pochette en illustration) dont est extrait cet Everything Happens To Me est somptueux.

Sicile

Sympathiques jeunes baigneurs en Sicile, années 50.
Photo de Konrad Helbig

mardi 17 novembre 2020

Le chemin des contrebandiers 2020 (extrait 4) : Le poisson-volant

J'aimerais ne pas l'aimer.

« C’était vachement bien ce truc ! » Ce sont les premiers mots du Breton au réveil. La lumière de ce printemps béni s’immisce par les jalousies des volets. Juste assez, par discrétion, pour ne pas trahir le secret de nos amours interdites.
Je balaie du regard pour m’en repaitre ce corps de tout son long étalé, nu, le cuivre de la peau glorifié par l’écru du drap de lin que les désordres de notre nuit ont malmené.
On a recommencé le « truc » autour de midi. On a pris une douche ensemble, après. On est partis pour la plage à deux sur mon "Ciao"*, et il me serrait la taille deux fois plus fort que d'habitude, comme en signe de gratitude. On n'est pas allés aux Grandes Rives, pour éviter Josépha et les autres. « Tu nages toujours aussi mal ! » raille-t-il. J’ai admiré son crawl, souple, délié, conquérant. C’est un poisson-volant. J’aimerais ne pas l’aimer. Un pressentiment m’alerte, que je souhaiterais ignorer. Lui ne semble pas se poser de questions ; jamais je ne l'avais vu si rayonnant.
On attend que le soir tombe et que la plage soit déserte pour de furtives effusions.
« Juste une chose : on se roulera pas de pelles, ok ? ».
On a croisé sur la courtine un gars qui nous a décoché un regard chargé de toutes les haines.
« Ça, c’est le genre de mec qui veut te casser la gueule le lundi et vient se faire sucer le mardi, non ? »
J’esquisse un sourire entendu.
Yann est désarmant de sagacité : le "mec", c’est Luigi, un Calabrais ; qui est déjà venu trouver chez moi ce que ne veulent offrir les minettes.
Un jour pendant qu’il rajustait son jean, j’ai vu dans son sac semi-ouvert l’attirail du parfait cambrioleur.
Excitante frayeur s'il en est, mais j'ai jugé préférable, depuis lors, de l'éviter.
« Faut dire que t’es un expert. Josépha en sait quelque chose ! »
« Celle qui a droit aux pelles ?! »

À suivre (sans doute)

© Louis Arjaillès pour Gay Cultes, novembre 2020

* Cyclomoteur du même constructeur (Piaggio) que la célèbre "Vespa."
La production du Ciao a cessé à l'aube de ce siècle.
Dans les années 70/80, tous les jeunes gens de 14 ans et plus se devaient d'en posséder un.

C'est triste une ville la nuit

Photo Patrick Blanchard

C'est l'une des rues les plus animées d'Antibes, déserte en cette période de confinement.
C'est ici, à quelques mètres du port, que le narrateur et Yann, le beau breton, font plus ample connaissance autour de quelques bolées de cidre dans la nouvelle mouture du Chemin des contrebandiers.
Dans cet épisode : cliquer.

lundi 16 novembre 2020

L'assoupi

Gaetano Gaiso | Photo Hugo Toni

Pour ceux qui me font l'honneur de suivre mes divagations,
j'en publie demain mardi un nouvel épisode.
Le confinement a eu pour effet de raviver mes ardeurs "littéraires".

Je vous souhaite une bonne semaine.

Bibliothèque vénitienne

Biblioteca Marciana, Venezia - Ph. Massimo Listri

Toi toi mon toit