Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mardi 23 décembre 2008

Berger provoque

Dans "Les damnés" de Luchino Visconti, Martin (Helmut Berger) offre à sa famille en décadence un numéro des plus provocants.
La scène est devenue "culte".



Sur Helmut Berger, voir ici.

samedi 20 décembre 2008

Angelico


Bon weekend !

Cadeau

Sviatoslav Richter joue Chopin, Etude 4 op 10.
Impressionnant, non ?



La source n'est pas indiquée.
Sans doute un extrait du film de Bruno Monsaingeon "Richter, l'insoumis".
On dit aujourd'hui que Richter était "gay".
Qui pourra vraiment vérifier ?

mercredi 17 décembre 2008

Film fauve

Sorte de "Bonnie & Clyde" gay, Plata quemada (titre français : Vies Brûlées) de Marcelo Pineyro est un film énervé, embrasé, fiévreux qui relate la fuite en avant, tragique, de deux voyous-amants incarnés par Eduardo Noriega et Leonardo Sbaraglia.
Le scénario s'inspire de faits réels qui se sont déroulés en Argentine en 1965.
Un internaute a choisi ces extraits sur lesquels il a plaqué une chanson de Siousxie and the Banshees :



En France, le DVD CINEGAY production-ANTIPROD offre 58' de bonus intéressants : making of, coulisses, interviews, commentaires et même un "bêtisier".

mardi 16 décembre 2008

Nés en 68, bonus...

Théo Frilet et Edouard Collin dans "Nés en 68"
Le second, talentueux, semble malheureusement voué aux personnages de "jeune gay de service".

-Tf1 vidéo-
Captures GayCultes

jeudi 11 décembre 2008

La Triche



Xavier Deluc à l'époque de "La triche" : on comprend le commissaire !

L'histoire :
Bordeaux. Les quais, la nuit. Un meurtre est commis sur la personne de Jean Morane - ventriloque et homosexuel qui se produisait tous les soirs dans un petit cabaret de la ville et prenait un peu l'air après son numéro. Apparemment, il s'agit d'une affaire de drogue dans laquelle un autre employé du cabaret - Manuel Garcia - est impliqué, puisque c'est lui qui venait demander des comptes à Morane, cette nuit-là... C'est le commissaire Michel Verta qui est chargé d'enquêter sur ce meurtre, avec son adjoint René Villedieu. Verta est un fonctionnaire zélé, bien vu dans son milieu, généralement assez subtil dans ses analyses. Il mène une vie apparemment " normale " avec sa femme Nathalie et son enfant - son épouse étant issue de la bonne bourgeoisie bordelaise... Mais au cours de son enquête, le commissaire va être amené à rencontrer et interroger tous les employés du cabaret où se produisait Morane, par exemple la jeune chanteuse Marilyn, qui vit avec Manuel Garcia, mais aussi et surtout Bernard Mirande, jeune et beau musicien dans l'orchestre de la boîte de nuit. Ce dernier fascine et séduit peu à peu le commissaire - lequel avoue être attiré autant par les jeunes gens que par les femmes. Alors se développe entre Verta et Mirande une liaison que le " flic " ne prend même pas soin de cacher - d'autant plus que, dans cette province bien pensante, tout finit par se savoir et se remarquer. La femme du commissaire sera même forcée de provoquer une rencontre avec le jeune musicien pour s'expliquer avec lui... Mais le policier reprendra vite son masque de bourgeois bien sage lorsque, malgré lui, son jeune ami sera impliqué dans les suites du meurtre de Morane - Mirande devra se défendre contre les violences de Manuel Garcia et tuera celui-ci par accident. Dès lors, Verta ne peut plus " couvrir " Mirande, malgré l'affection qu'il lui portait, et le jeune homme sera tué par les comparses du commissaire de façon à étouffer définitivement l'affaire.

On est loin du chef-d'œuvre avec cette "Triche" que réalise Yannick Bellon en 1984, mais ce "petit" film français faisait preuve d'une audace peu commune à l'époque : songez-donc que le scénario contait l'histoire d'une liaison entre un flic (le viril Victor Lanoux) et un jeune petit malfrat interprété par le mignon Xavier Deluc qui fut "nominé" pour les César cette année-là !
Si le film s'égare dans des péripéties qui relèvent d'un esprit "téléfilm", il n'en reste pas moins que les étreintes du couple Lanoux/Deluc étonnèrent à l'époque sans toutefois provoquer de véritable scandale.
Selon "Alice Cinéma", "La réalisatrice, qui a avoué avoir eu des difficultés à trouver un producteur pour ce film parlant entre autres choses de l'homosexualité, le décrit ainsi : "C'est un film sur la dualité des êtres. Le fait que le principal personnage soit un policier avec son image de " virilité " accentue encore cette dualité... Mais je crois qu'il faut dépasser le cadre de cette aventure homosexuelle. Le film est plus ouvert, ne serait-ce que par le rôle du jeune homme, qui est libre, provocant, joueur, insolent."


Nota : Aujourd'hui, la RAI censure aux ciseaux le film d'Ang Lee "Brokeback Mountain" et, devant le tollé, s'embrouille dans de vaseuses explications.
"La Triche" fut maintes fois diffusé à la télévision sans susciter la moindre protestation, sauf, peut-être dans le courrier des téléspectateurs des magazines tv à grande diffusion.
Apparemment, l'ordre moral semble regagner du terrain.

Fiche imdb : clic




vendredi 5 décembre 2008

If, film culte invisible

Affiche originale pour la France

Malcolm McDowell (Mick) : quelques mois plus tard, ce sera "A clockwork Orange".


Images sans équivoque.


L'aspiration à la liberté se noiera dans la violence finale.


L'histoire :
la vie dans un collège britannique réservé aux enfants des classes riches. Les élèves, en uniforme strict, se soumettent aux formalités de la rentrée. Les nouveaux affrontent les anciens sous le regard autoritaire des "whips" (surveillants). Au cours de l'année trois élèves, Mick, Johnny, Wallace (les croisés), adoptent une attitude contestataire durement réprimée par les whips chargés d'appliquer les châtiments corporels. C'est ainsi que Mick reçoit une sévère correction à coups de canne. Mais les contestataires organisent bientôt leur résistance. Les séances de préparation militaire leur permettent de se procurer des armes et des munitions. Au cours d'un exercice de guerre, les croisés ridiculisent leurs instructeurs. La révolte armée éclate le jour de la distribution des prix. Postés sur le toit, les croisés tirent sur les symboles de la vieille Angleterre. Le directeur tente de s'interposer, il est abattu d'une balle en plein front. Ce sont maintenant les attaqués qui ripostent. Les projectiles partent de tous côtés, alors que Mick, au visage marqué par la haine fait crépiter son arme.

Malheureusement inédit chez nous en DVD*, le film de Lindsay Anderson est un symbole de la fièvre qui s'empara de la jeunesse aux alentours de l'année 1968.
Le choix de Malcom McDowell pour interpréter le rôle principal n'est pas fortuit : le jeune acteur britannique portait en lui la violence et la perversité qui allaient faire de lui, 3 ans plus tard, l'incarnation du mal dans le film de Kubrick "Orange Mécanique".
On peut penser que le grand cinéaste a vu "If" et que ce fut déterminant pour le choix de son premier rôle.
L'homosexualité, transgressive, a toute sa place dans "If" où les plus jeunes élèves, en mode pédérastique, sont parfois appelés à assouvir les pulsions sexuelles de leurs aînés.
A l'opposé de "Maurice" ou de "Another Country", "If" révèle un aspect plus sombre des amours masculines : de circonstances et toujours imprégnées de sado-masochisme.
Film éminemment révolutionnaire, "If" gagnerait à être vu par la jeune génération actuelle, en exemple de cinéma subversif .
L'Ordre finit néanmoins par reprendre ses droits, impitoyable dans la répression.
Comme d'habitude.

Nota : en 1969, If obtint le Grand Prix International du Film au Festival de Cannes dont le jury, cette année-là, était présidé par Luchino Visconti.
Côté B.O, le "Sanctus" de la "Misa Luba" ponctue le film, lancinant : l'auteur de ces lignes en a usé le 45T !

* Un DVD (non sous-titré en français) existe chez le prestigieux éditeur Criterion.
Fiche IMDB : clic


lundi 1 décembre 2008

Good morning M. Courbet !

Oeuvre picturale de Taner Ceylan

Art érotique



3 estampes chinoises vues sur"@mateurdart"

Gay Cultes veille à ne pas mettre en lien les blogs à caractère pornographique, de même que ceux publiant des photos de modèles visiblement mineurs.

Nous avons trouvé un site excellent intitulé @mateurdart dont nous donnons le chemin vers sa rubrique gay.
Néanmoins il semble utile de préciser que certaines oeuvres présentées sur cet excellent site sont formellement déconseillées aux mineurs.

Pour les autres, voir ici : clic.

20ème journée mondiale

-Reuters-

Rien n'est réglé : vigilance !


samedi 29 novembre 2008

James Franco, icône, déjà.



James Franco est dans Milk de Gus Van Sant : il interprète Scott Smith, l'amant d'Harvey Milk.

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EVENEMENT

Sortie aux USA du film de Gus Van Sant Milk, avec Sean Penn (photo), Emile Hirsch, Josh Brolin et James Franco.
En France, nous devrons patienter jusqu'en 2009 pour voir la dernière oeuvre du cinéaste de "My own private Idaho", d'Elephant, de "Gerry" et autres films importants.

Le film nous conte l'histoire vraie de Harvey Milk, élu de la mairie de San Francisco, premier homme politique américain ouvertement homosexuel, qui fut assassiné, avec le maire de la ville, en 1978.