Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 26 août 2020

Anne Onyme, Christophe Girard... et moi

L'inventeur de la Nuit Blanche, doit en vivre quelques unes. LP/Yann Foreix

J'ai publié récemment un lien menant vers une tribune de Mazarine Pingeot concernant la (première) affaire Christophe Girard.
Une lectrice (j'aime avoir des lectrices) m'a envoyé des commentaires que je n'ai pas publiés : je ne publie jamais les commentaires anonymes, y compris quand ils sont élogieux.
Le dernier commentaire m'accuse de lâcheté, de malhonnêteté : j'avais jugé inutile de m'étendre davantage, jugeant que les polémiques, ces temps ci, ne manquent pas de supports pour se développer, les tribunaux populaires siégeant ça et là 24 heures sur 24.
Concernant les relations de M. Girard (dont j'aurais "pris la défense" !?) avec Matzneff, je ne connais pas leur teneur. De plus, j'ai toujours éprouvé de l'aversion pour le second sans attendre cet an de grâce 2020.
J'avais trouvé la chronique de Madame Pingeot, appelant à plus de mesure, bien troussée en ces temps d'euphorie où l'on veut guillotiner le député du coin ou le président de la république, c'est selon.
Concernant la deuxième affaire qui amène le "présumé coupable" (voilà où l'on en est !) à porter plainte pour "dénonciation calomnieuse", la loi française (cf.article 227-27 du code pénal) est claire :

Pour les mineurs de plus de 15 ans :
  • Les relations entre un mineur de plus de 15 ans et un majeur sont autorisées dans la mesure où elles sont librement consenties
  • mais elles restent interdites et punies par la loi dans certains cas : si la personne majeure est un ascendant ou une personne ayant une autorité de droit ou de fait ou liée à ses fonctions sur le mineur.
S'il est avéré que la relation entre M. Girard et l'homme qui l'a dénoncé relève du deuxième cas, elle est totalement condamnable et la loi devrait s'appliquer, dans la mesure ou il n'y a pas prescription.

Coupable d'avoir dirigé vers la chronique d'une "fille de" dont j'espère qu'elle est en tous points respectable, je compte sur l'indulgence de la Cour pour pouvoir retourner aux anges de papier, à Schubert et autres frivolités qui sont l'essence-même de ce "blog" pas bien méchant.
Pour le sujet de ce billet, c'est stop et fin.




2 commentaires:

Antoine a dit…

Personnellement, je ne me serais pas justifié, mais je peux comprendre que ayez décidé de couper court à cette succession de commentaires. Comme quoi, il y a plusieurs sortes de harcèlement. Détendons nous. Avec Schubert, oui, excellente idée !

Silvano a dit…

Merci pour votre réaction, Antoine.