Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


Affichage des articles dont le libellé est GC Archives. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est GC Archives. Afficher tous les articles

lundi 1 décembre 2025

Premier baiser | Déjà un "classique"

Ému par ce vidéo-clip, je l'avais inséré dans GC dès sa sortie.
C'est toujours aussi émouvant :

lundi 17 novembre 2025

Il venait d'avoir 18 ans

 Mine de rien, Gay Cultes fête son dix-huitième anniversaire aujourd'hui .
Le premier billet était consacré au film Maurice, de James Ivory (ici).
La première photo d'ange était signée Anthony Gayton :

Franz Schubert. So crazy in love ? *

Article paru dans Gay Cultes le 20 novembre 2007, légèrement modifié.


Génie musical fauché par le typhus à l'âge de 31 ans, Franz Schubert ( 1797-1828) fut l'émule de Haydn et surtout de Mozart, qu'il vénérait.
Contemporain de Beethoven (1770-1827), il vouait au compositeur allemand une admiration sans limite.
Après des études musicales poussées, notamment avec Salieri, son cher professeur, victime d'une réputation injustifiée selon les meilleurs historiens, Franz Schubert composa ses premières œuvres pour piano à l'âge de 13 ans et sa première symphonie à 16 ans.
Ce sont particulièrement ses "lieder" ("Marguerite au rouet", "Le roi des aulnes" ou "La belle meunière") qui lui vaudront la notoriété.
En sa courte vie, le musicien autrichien produira une œuvre très importante, abordant tous les genres musicaux avec un égal bonheur : opéras, symphonies, musique de chambre, chant, piano, musique sacrée et chorale...
Sa "Sérénade", son "Ave Maria", sa "8ᵉ symphonie dite "inachevée", son "trio avec piano" ressuscité par Kubrick pour son "Barry Lyndon" et le quintette "La truite" traversent le temps et la mémoire de l'humanité.

Schubert jeune, sans lunettes.
Mignon, non ?

On a beaucoup glosé sur la sexualité du musicien viennois.
Aujourd'hui demeurent peu de doutes à ce sujet : amoureux passionné d'une seule femme, Thérèse Grob qu'une loi incongrue l'empêcha d'épouser, Schubert n'en était pas moins attiré par les garçons. Selon certaines sources, les soirées appelées "Schubertiades" permettaient à de jeunes hommes de faire connaissance.
Certaines lettres de Franz, en "langage crypté", tendent à corroborer ces assertions, mais l'on imagine combien l'affirmation de la différence était difficile à assumer en ce début de 19ᵉ siècle.
Mais peu importe que l'immense compositeur ait préféré les "jeunes paons" aux "corneilles" selon le langage codé de Benvenuto Cellini si cela nous vaut la mélancolie et les sourdes colères contenues que laissent poindre les impromptus magnifiés par le grand "schubertien" Alfred Brendel. La Sonate D960 par Richter est à découvrir ou redécouvrir absolument.
Ci-après, un extrait du fameux trio avec piano emprunté par Kubrick pour l'un des plus beaux films de l'histoire du cinéma :

 
* "So crazy in love" : cette phrase figure sur un autocollant que j'acquis à la "maison de la musique" de Vienne.

lundi 3 novembre 2025

À Rome, on revient toujours.

Je publiai ce billet en décembre 2007. C'est mon hommage d'hier à Pier Paolo qui me l'a fait redécouvrir.
Je suis revenu maintes fois à Rome depuis.

Adoration de la vierge (détail).

Il y a la Rome chrétienne, celle du Vatican et de la chapelle Sixtine, des mille églises recelant des chefs-d'œuvre d'art sacré, des nonnes croisées par troupeaux entiers au hasard des pérégrinations...
Et puis il y a la Rome des Césars, de Néron, de Trajan, de Tibère et d'Hadrien, celle que je suis allé découvrir cette fois.
Il n'y a plus, Piazza Navona, ces garçons à louer légendaires dont les vieux touristes en follitude nous parlaient autrefois en rosissant de plaisir.
Maintenant, la rue Saint Jean de Latran se veut artère gay, un "Marais" aux dimensions réduites improvisé à la hâte après l'affaire du "baiser romain" qui défraya la chronique il y a quelques mois.
Notre petit bagage culturel en tête, nous chercherons en vain les "ragazzi" de Pier Paolo Pasolini, même si des ados crasseux, louches, sans doute originaires de l'est de l'Europe, nous ont longuement observés quand nous traversions, pressés, la "Stazione Termini", celle, précisément d'où partit le poète-cinéaste pour son dernier voyage.
On s'est pris un instant pour P.P.P., un frisson rétrospectif nous parcourant l'échine.
On a pris en photo le petit chasseur magnifique d'un palace, "pour son bel uniforme" lui a-t-on dit en ruse.
On ne publiera pas la photo, parce que, cinq minutes, on a aimé ce garçon, son regard franc, sa force fragile, sa gentillesse et qu'on ne saurait le jeter dans la toile comme le premier modèle venu.
À Rome, on revient toujours.

lundi 15 septembre 2025

On vous dit que c'est la rentrée !

 Il faut bûcher :

Rentrée des facs

Dans la chambre d'un étudiant d'université (En Grande-Bretagne ?)

Aujourd'hui, début de l'année universitaire.
J'ai trouvé l'image ci-dessus en me promenant sur la toile.
La source n'était pas précisée.
Il y a tout pour bûcher dans de bonnes conditions,
y compris une boîte de mouchoirs en cas de gros rhume.
La photo suivante était dans mes archives. Ça vous étonne ?
J'ai toujours apprécié Michel Foucault.

Ah, la philo !

lundi 25 août 2025

Sal Mineo et Don Johnson, pépites !

 Fortune and Men's Eyes est une pièce de théâtre de 1967 et un film de 1971 écrits par John Herbert sur l'expérience d'un jeune homme en prison, explorant les thèmes de l'homosexualité et de l'esclavage sexuel . J'en avais diffusé quelques photos, il y a longtemps, que je publie à nouveau au bas de ce billet.

Ci-dessous, voici un film 16 mm, perdu depuis 50 ans. C'est un morceau d'histoire dont personne ne soupçonnait l'existence. D'une durée de 15 minutes, il sert à la fois d'introduction et d'extrait de la pièce controversée de John Herbert, Fortune and Men's Eyes, jouée au Coronet Theater de Los Angeles en 1969. La pièce était mise en scène par Sal Mineo, qui l'a également légèrement réécrite et remaniée. Sal Mineo a découvert (ouais...) et encadré l'acteur Don Johnson dans le rôle de Smitty. Le producteur Martin Poll a vu Don Johnson et Michael Greer dans la pièce Fortune and Men's Eyes et leur a confié les rôles principaux du film culte, aujourd'hui disparu, Le Jardin magique de Stanley Sweetheart. Ce film invisible est un symbole de la libération sexuelle des années 70. Il n'en subsiste que la bande-annonce que j'insère plus bas.

Bande-annonce du Jardin magique de Stanley Sweetheart, aujourd'hui disparu :

Photos de la pièce   Fortune and Men's Eyes présentée
à Los Angeles à partir de 1967 :

Sal Mineo avec Don Johnson

Miami Vice, c'est pour plus tard.

dimanche 17 août 2025

samedi 16 août 2025

Major d'hommes

Il est encore, paraît-il, des  "employés de maison", autrefois "gens de maison", ou encore avant, tout simplement, "domestiques".
Ce qui paraît obsolète au citoyen "ordinaire" ne l'est pas pour les personnalités fortunées, qui ont à leur disposition, jour et nuit, des serviteurs souvent taillables et corvéables à merci.
Les domestiques de Downton Abbey
Évoquant le sujet, on pense bien sûr à l'excellente série britannique Downton Abbey qui narre, au fil des évènements qui secouèrent la planète dans la première moitié du siècle précédent, les rapports entre une "grande" famille et sa domesticité.
Très loin des conventions du genre, je me suis plu à imaginer que, par un coup de baguette magique, le garçon de la photo d'en-tête venait d'entrer à mon service, et que je le formais : "Archibald, pour la tenue vestimentaire, c'est parfait, mais votre pouce gauche, voyons ! Vous serez puni, Archibald !"

Article publié en août 2015
Le temps passe, hélas.

jeudi 14 août 2025

Vacances, j'oublie tout






Dix ans déjà :
j'ai diffusé ces photos en août 2015.
Avec ce type de costumes, elles ne seront jamais datées.

dimanche 6 juillet 2025

BEAU DIMANCHE !

Il s'appelle Brandon.
Je n'en sais guère plus.
Brandon Marlo, peut-être ?
De plus, j'ai oublié d'enregistrer
son numéro de téléphone.
C'est ballot, non ?