Non, ce n'est pas Leonard Bernstein, mais Bradley Cooper, qui incarne l'immense compositeur et chef d'orchestre dans la biographie cinématographique intitulée Maestro, qui sera projetée en compétition à la Mostra de Venise avant sa sortie sur Netflix, film qu'on regrettera de ne pouvoir apprécier en salle obscure, comme c'est trop souvent le cas.
Avant Maestro, Bradley Cooper avait fait un malher malheur avec son remake de A star is born. Cooper s'est investi totalement dans ce nouvel opus : Steven Spielberg et Martin Scorsese étaient sur les rangs avant que l'entreprise n'échoie à Cooper (*). Les prétendants — et non des moindres ! — se sont finalement inclinés devant sa détermination. D'après les premiers échos, le film fait la part belle à la formidable carrière du génial musicien, mais ne fait pas l'impasse sur les relations homosexuelles du Maître, acceptées par son épouse Felicia Cohn Montealegre (incarnée par l'excellente Carey Mulligan) : malgré les écarts de "Lenny", ils furent unis de 1951 à 1978, date de la mort de l'actrice chilienne qui lui donna trois enfants. On ne peut préjuger de la qualité du film, mais c'est une très belle idée de consacrer une œuvre importante, grâce à ses moyens, à ce monstre sacré. Je bous d'impatience.
* Les deux grands cinéastes en sont néanmoins producteurs, avec Fred Berner, Bradley Cooper, Amy Durning, Kristie Macosko Krieger et Todd Phillips.
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| B.Cooper et Matt Bomer, sans équivoque. |
À l'heure où je mets sous presse (aïe), on ne sait pas si le film sera vraiment présenté à la Mostra : Bradley Cooper soutient pleinement, en effet, la grève des acteurs et scénaristes qui touche actuellement Hollywood.
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| Cooper : à s'y méprendre ! |
BONUS
Ci-après, l'excellent documentaire
