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Lever de rideau |
Malgré les râleurs patentés, malgré les hargneux en réseaux, malgré les complotistes de tout poil, la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques 2024 fut une belle réussite. Pour preuve, la réaction outrée de Marion Maréchal (nous voila !) et autres fachos.
J'en retiendrai pour ma part la prestation magnifique de notre
Alexandre Kantorow, interprétant sous une pluie battante les…
Jeux d'eau de Maurice Ravel.
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Kantorow trempé : Jeux d'eau sous la pluie |
Facilement oubliable, à mille lieues derrière le brillant Alexandre, le "pianiste" bling bling Sofiane Pamart accompagnait de ses arpèges en marque de fabrique la chanteuse Juliette Armanet. Faisant la nique à l'extrême droite qui vilipendait depuis des semaines sa présence à la cérémonie,
Aya Nakamura, qui n'est précisément ma tasse de cappuccino, conclut sa prestation entourée des musiciens de la Garde Républicaine en symbole de la diversité.
Aya Nakamura et la Garde Républicaine : beau pied-de-nez à la fachosphère |
Une Marseillaise débarrassée de ses accents guerriers fut magnifiquement interprétée par la chanteuse lyrique
Axelle Saint-Cirel surplombant la Seine du toit du Grand Palais. Une noire : et toc encore !
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Axelle Saint-Cirel |
Nous n'oublierons pas l'exceptionnelle prestation de
Guillaume Diop, maintes fois célébré ici : la présence du premier artiste de couleur à être devenu danseur étoile du ballet de l'Opéra de Paris a également valeur de symbole.
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Guillaume Diop |
Côté stars, on retiendra le "truc en plumes" de
Lady Gaga qui termina la chanson au piano, instrument qu'elle maîtrise à merveille, on le sait. Cette artiste est connue, en outre, pour ses prises de position en faveur de la communauté LGBTQI (en oubliè-je ?), laquelle le lui rend bien.
Céline Dion, après quatre ans d'une absence provoquée par la maladie, conclut le spectacle avec un
Hymne à l'amour émouvant à plus d'un titre.
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Céline Dion, émouvante à plus d'un titre |
Dans le registre de la provocation, on aura remarqué, auparavant, la belle participation de Philippe Katerine, nu, interprétant sa chanson... Nu.
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Philippe Katerine, nu dans Nu |
Il y eut bien d'autres numéros de haut vol que je n'ai pas le loisir de développer aujourd'hui : le spectacle est sans doute visible intégralement sur la plateforme France Télévisions.
Saluons enfin le prodigieux travail du directeur artistique de ce spectacle grandiose,
Thomas Jolly, metteur en scène de grand talent, aussi performant dans Shakespeare que dans sa version de
Starmania.
Un grand.
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Le principal artisan de ce succès, Thomas Jolly |
Je retiens comme vous cher Silvano tous ces points très positifs auxquels j'en ajouterai trois que vous n'avez certainement pas oubliés: la prestation de notre Jakub Josef Orlinski, la célébration de femmes célèbres qui sont loin de l'être toutes et surtout l'enthousiasme communicatif de tous ces athlètes et du public que la pluie semble paradoxalement avoir stimulés. Bien sûr les grincheux dont je fais traditionnellement partie déploreront des longueurs et des maladresses dans la construction générale du programme mais si l'épiscopat et le RM sont d'accord pour critiquer, ça ne peut être qu'une très grande réussite.
RépondreSupprimerThomas Jolly mérite bien de figurer dans Gay Cultes à bien des titres .
RépondreSupprimerC'est sans doute pour ne pas avoir trouvé de vidéo voire de photo que vous n'avez pas parlé de la participation de Jakub Jozef Orlinski.
RépondreSupprimerJ'ai eu du mal à dénicher l'image suivante
https://www.pa-sport.fr/wp-content/uploads/Capture-decran-2024-07-27-142007.png
Bonne journée
Xavier
Non, Ludovic, je n'ai pas oublié "JJ l'amoroso" (je l'appelle ainsi). J'en parle demain.
RépondreSupprimeruvdp : que sous-entendez-vous ?
RépondreSupprimerXavier : j'ai dû chercher. Vous aurez demain un lien vers la vidéo.
RépondreSupprimerCher Silvano, Chers commentateurs,
RépondreSupprimerJe partage tous vos coups de cœur, à commencer celui très mérité adressé à Thomas Jolly, le concepteur de cette éblouissante cérémonie d'ouverture.
Bien sûr, sur les 4 heures, il y eut des longueurs et des maladresses, dues en grande partie au déluge qui s'est abattu sur Paris et qui bouscula au dernier moment certains "tableaux" prévus. Mais quelle maîtrise et quelle inventivité des organisateurs et réalisateurs ! Quel professionnalisme des artistes ! Et que d'humour !
Un tout petit reproche cependant :la trop grande richesse du contenu. Il fallait "s'accrocher" pour capter tous les clins d'œil, toutes les allusions historiques, tous les hommages éclairs.
Cette cérémonie réussie marquera, je crois, l'histoire des J.O.
Renato
Renato : comme un film ou un livre que l'on a aimé, on peut revoir la cérémonie sur le site de France Télévisions. C'est une suggestion du metteur en scène lui-même.
RépondreSupprimerAs a televisual spectacular the the opening ceremony did not work for me - a lack of continuity made it difficult viewing. Individual performances, when given sufficient screen time, were good. The Eiffel Tower light display was amazing and Celine Dion's rendition of the Hymn to Love was fantastic - time to turn up the TV sound. A great performance of a great song (although I had hoped that the young choir would have been brought in as a backing chorus).
RépondreSupprimer(Casey - UK)