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Coucher de soleil sur l'Adige |
Lors d'une première visite, je fus frappé par la propreté de la ville et la prestance d'habitants qui prennent grand soin de leur apparence vestimentaire. C'est toujours le cas. Seul(e)s quelques touristes font exception à ce qui semble être tradition bourgeoise. Cette fois, mon compagnon de voyage et moi-même nous étions mis au diapason, sobre élégance que nous avions jugée de rigueur. C'est une ville de beauté, celle des garçons et des jeunes femmes, lesquelles suscitèrent l'admiration — je n'ose dire excitation — de mon camarade, que la nature, injuste, a voulu banalement hétérosexuel. Quant à moi, après un dîner à la trattoria "Al Pompiere", l'un des meilleurs restaurants de la ville, si ce n'est le meilleur — mais ne le répétez pas -, un tantinet éméché par un "Valpolicella Superiore" fort gouleyant, et la "grappa" de fin de soirée, j'abordai un groupe de "ragazzi", merveilleux de gentillesse et d'aspect... enivrant. Me trouvant jeune (si !) et amusant, ils firent de moi une photo en leur compagnie que la décence m'interdit de partager avec vous ici. Nous fîmes aussi un excellent repas à l'Osteria Ponte Pietra", mais le "Pompiere" mérite, à mon goût, une médaille d'or. Des agapes, certes, mais elles furent également culturelles avec la visite éreintante, en pleine chaleur, du Castel Vecchio, une journée au Lac De Garde qui précéda une soirée aux étoiles dans les arènes pour applaudir — ce n'était pas la distribution annoncée - Anna Netrebko dans Carmen. J'eusse préféré l'entendre dans Tosca, mais le calendrier ne le permettait pas. Je reviendrai sur ce spectacle grandiose, ses grands moments et ses défauts.
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Immédiatement à gauche du Ponte Pietra, un excellent restaurant. |
La photo ! La photo !
RépondreSupprimeruvdp, c'est hors de question : je ne suis ni coiffé ni maquillé.
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