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| Joseph (Alexis Rosenstiehl) et Paul (Max Libert). Les deux jeunes sont remarquables ! |
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Anticipant la Journée Internationale contre l'Homophobie du 17 mai, France 2 diffuse ce soir le très beau film inédit de Thierry Binisti Les ailes collées.
Le film étant déjà en ligne sur le site de France Télévisions, j'ai pu le regarder hier soir.
Cette adaptation du livre à succès de Sophie de Baere est une réussite à tous niveaux.
Synopsis
Le jour de son mariage, Paul voit ressurgir Joseph, qu'il a perdu de vue depuis quinze ans. Avec les souvenirs brûlants de leur première rencontre, ce sont les doutes sur leurs choix d'une vie et l'émoi de cette relation interdite qui submergent les deux hommes. Leur amour fulgurant, à l'adolescence, a suscité un harcèlement homophobe incessant et particulièrement violent, jusqu'au drame qui a bouleversé à jamais leur existence. Quinze ans plus tard, ce passé encore douloureux fait vaciller le présent, provoquant l'incompréhension de leurs proches qui ignorent tout de ce qui les a jadis unis, puis tragiquement désunis…
Après Les ailes collées, la chaîne rediffuse l'excellent documentaire d'Aurélia Perreau Homos en France (2023), avec la participation de l'excellent Vincent Dedienne qui parvient à instiller un peu d'humour distancié entre les témoignages de ces gens, connus ou "ordinaires", qui ont eu à affronter l'homophobie.
Ce film m'a beaucoup agacé au début par son univers bobo, ses clichés déjà vus comme le bonheur en mobylette et le baiser vu par des homophobes et le paroxysme: la mort d'un ado sans enquête!
RépondreSupprimerEt puis j'ai accroché aux sentiments des adultes et le final très beau.
J'ai revu avec plaisir le reportage "Homos en France" si juste que je m'y reconnais à nombreuses reprises. A 18/20 ans, le monstre pendant les années SIDA, puis le menteur que le mensonge pousse à faire une psychanalyse tellement le mensonge devient insupportable et invivable. Je suis heureux de voir que les jeunes revendiquent leur identité bien plus tôt qu'à l'époque de ma jeunesse, mais triste de penser que les réseaux sociaux leur rendent la vie encore plus difficile.
RépondreSupprimerEt l'adagio du concerto de Marcello/Bach...
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