samedi 29 novembre 2025

Choses de la vie, ou "De si de la (bémol)"

Sièges sociaux

Je lui aurais bien offert...
Est-ce mon nouveau statut de retraité, imprimé peut-être sur mon auguste front, ou, malgré un visage de choupinou à faire baver Chalamet, mon abondante (vrai !) chevelure immenaculée ? Toujours est-il que, de plus en plus souvent, il y a toujours une bonne âme pour me laisser sa place dans le Métropolitain. Les premières fois, tout en remerciant d'un sourire forcé, j'étais vexé et effrayé face à l'inexorable fuite du temps. J'ai noté que, pour la plupart d'entre elles, ces marques de courtoisies proviennent de la gent féminine ; le signe, sans doute, que les femmes ont à subir, encore de nos jours, l'absence de galanterie des butors ordinaires. Pour être juste, l'autre après-midi, un beau jeune gars m'a abandonné son siège. Je lui aurais bien offert Lettres à un jeune poète ou Corps et âme, qui sont les deux ouvrages dont je fais cadeau à mes élèves pour leurs dix-huit ans.

L'Arque de triomphe

Exercice de diction
Les voix qui s'expriment professionnellement dans les médias devraient être soumises à des tests de diction.
Arque de triomphe, parque de Sceaux, matche de foot, mois de marse précédent, font florès sur les ondes.
Ça fait partie de ces agacements qui me font bondir comme un adepte du trampoline.
Les "du coup", "de base", "au final", et cet "en vrai" dont use et abuse Macron pour faire jeune, ont le don de me donner des envies de coups de pieds dans les tibias.
Je précise que mes râleries n'ont d'autre finalité que la pédagogie.
Nota : il y a aussi "Géralde Darmanin", mais ça, c'est beaucoup moins grave.

Préférer le train

Comme beaucoup d'entre nous, j'ai renoncé aux voyages en avion. Dans la mesure du possible, je privilégie le train. C'est le cas si je dois me rendre n'importe où en Europe. Ainsi, j'avais opté pour ce mode de transport pour mon dernier séjour en Italie. Un TGV de notre compagnie nationale (c'était moins onéreux que la "Freccia Rossa") m'a mené à Turin dans le même temps qu'il faut pour rallier Nice.
Et contrairement à nombre de nos contemporains, j'aime prendre mon temps, livre en mains, écouteurs (dernier cri : sans fil, s'il vous plaît !) branchés sur Spotify. Dans le pays, j'use énormément de rails : j'emprunte les trains régionaux. À Milan, on peut se procurer un billet qui donne droit, pendant trois jours, à tous les modes de déplacements : les vieux tramways milanais, très "belle" époque, mais aussi le métro, les bus et le chemin de fer dans toute la Lombardie !
En fin de compte, la seule chose qui pourrait me réconcilier avec l'aérien, serait que les compagnies procèdent à des castings et engagent des stewards semblables à ce jeune homme, en plein travail dans ce "réel" :

J'aurais alors une soif inextinguible.

Benjamin Voisin : le corps des délices

Ne mentez pas : je suis sûr que vous avez vu deux fois, ou beaucoup plus, L'Étranger, vu et revu Illusions Perdues et Été 85 et que vous avez frôlé l'indigestion avec la série Carême.
Benjamin Voisin est un excellent acteur, en passe de venir un "grand" du cinéma et du théâtre.
Le jeune comédien possède une qualité indéniable : un très beau corps et, surtout, les plus belles fesses du cinéma français !
À tel point que lors de son passage-promo dans l'émission Quotidien (TMC), Maïa Mazaurette a consacré sa chronique au fort joli séant de l'artiste, lequel prend la chose avec humour et se révèle très intelligent. Tout pour plaire, vous dis-je !

Maïa décrypte les fesses
de
Benjamin Voisin

8 commentaires:

  1. "Lettres à un jeune poète" est l'ouvrage que j'ai le plus offert dans la belle collection "Les Cahiers Rouges" de Grasset.

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  2. J'aime beaucoup la forme (et le fond) de ce billet. Merci pour toutes les matinées heureuses que vous m'offrez.

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  3. J'étais mort de rire sur le mot barré au sujet de la chevelure. je vais le sortir aux potes.

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  4. A la liste de votre chapitre "L'Arque de triomphe" je rajouterais "On va pas s'mentir"... Horripilant!

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  5. Moi aussi j’ai frémi le jour ou un jeune homme m’a laissé sa place dans le métro pour la première fois, je ne l’ai pas voulue…
    Permettez-moi Silvano de dire qu’avec mon accent du midi, je ne sais pas faire autrement que, non pas d’ajouter mais, de laisser entendre des e finaux absents de la prononciation française académique, et j’aime assez qu’on le tolère au nom de notre diversité culturelle.
    Quand à cette chronique de Maïa, elle est vraiment réjouissante et Benjamin parfait. J’ai vraiment beaucoup aimé L’étranger. Quel talent !

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    1. Ah, mais, estèf, pour le "e" final, les authentiques sudistes sont, bien sûr, hors catégorie. C'est plus que tolérable, c'est charmant.

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    2. Estèf , vous êtes si vieux que cela ?

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    3. Silvano, merci !
      Uvdp, pas tant que ça. Je pense que le jeune homme avait reçu la même éducation que moi.

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