Garçon d'eau

Je ne peux montrer plus de ce garçon saisi par un objectif indiscret au bord d'un lac.
Beau.
Et ne le sachant pas encore.


-Photo (transformée) Gay Cultes-

vendredi 30 juillet 2010

jeudi 29 juillet 2010

Como 2010 - Et plus si affinités...

Je les renseigne aimablement : pour des hollandais, pas évident de traduite "melanzana" (aubergine!).
Cette famille s'est installée à la table voisine à la terrasse de cette pizzeria qui fait le plein toute la soirée sur l'une des places les plus animées des bords de lac.
Ils sont trois : les parents et leur grand fils qui a peut-être 25 ans.
J'observe les "ciupini" (mon néologisme italien pour désigner ce que certains appellent chez nous "choupinous") qui se rassemblent en grappes sur la Piazza.
Ça n'échappe pas à mon jeune voisin ; quand mon regard croise le sien, je comprends à son sourire complice que nous sommes de la même espèce.
Nous frôlons le fou-rire à plusieurs reprises (les "ciupini" déambulent de plus en plus nombreux à m'en donner torticolis) que nous réprimons pour ne pas alerter papa et maman.
Le garçon ne présentant aucun signe extérieur de sa condition, la situation n'en est que plus excitante.
Las, mon camarade d'un instant précieux et fugitif reprendra sa route sitôt le repas expédié.
J'ai le sentiment d'avoir vécu une courte amitié, intense.

Come, un soleil

Chic et de bon goût

Vu dans une boutique "Intimissimo" de Come :
bon appétit !

Toi tu étais beau comme un italien...













Les rivages du lac de Come réservent quelques belles surprises.
Il faut savoir en profiter : passée la trentaine, le mâle italien du Nord présente un crâne en caillou mussolinien, pare son épiderme de tatouages en mode bas-reliefs, arbore des signes extérieurs de richesse façon bling-bling-nouveau riche, s'adjoint une compagne faussement blonde, forcément, portant mini-jupe à ras des fesses , sans grâce.
Le garçon ci-dessus, lui, a encore 10 bonnes années devant lui avant de sombrer...

Laissons le rêver...











Pour éviter tout problème, j'écarte les photos plus précises...

Photos Gay Cultes 2010

samedi 24 juillet 2010

Cadeau (de luxe)

Arturo Benedetti Michelangeli joue Chopin..
Aristocratique, forcément.

jeudi 22 juillet 2010

Pendant que Gay Cultes...

suspend son vol au-dessus du Lac de Côme avec la bénédiction des aiguilleurs du ciel, révisions d'été :

mercredi 21 juillet 2010

Riccardo Scamarcio, acteur


On l'avait repéré dans l'excellentissime "Nos meilleures années" (La meglio juventu) de Marco Tullio Giordana et vu son talent s'affirmer dans "Romanzo Criminale" de Michele Placido, dans "Eden à l'Ouest" de Costa Gavras, et on l'attend dans "La nostra vita" de Daniele Luccheti pour lequel il faudra patienter jusqu'en décembre 2010.
Riccardo Scamarcio est la tête d'affiche de "Le premier qui l'a dit" (Mine vaganti), comédie "al dente" (ah, la pub !) de Ferzan Ozpetek qui sort aujourd'hui sur les écrans français.
Ozpetek, cinéaste italien d'origine turque est devenu au fil des ans le spécialiste d'un cinéma connoté "gay" avec au moins deux réussites, "Hammam" en 98 avec le bel Alessandro Gassman (fils de l'illustre Vittorio) et "Tableau de famille" (Le fate ignoranti) avec ce cher Stefano Accorsi, comédie en demi-teinte qui vaut beaucoup mieux que sa réputation.
On lui doit aussi "Saturno Contro" avec le même Accorsi, incarnation quasi-iconographique du mâle italien tel qu'on aimerait qu'il soit...
Pour revenir à notre Riccardo Scamarcio, c'est sans nul doute pour lui qu'on fera le déplacement, avec quelques craintes concernant un film présenté par les distributeurs comme une coupe de Prosecco.
Ce fut le cas pour "Tableau de famille" qui s'avéra bonne surprise ; alors, pourquoi pas ?

Tout est dans le titre.

Faut-il redire qu'un acteur interprétant un personnage "gay" ne l'est pas forcément dans la vie ?
Idem pour sa présence en image dans un blog de cette obédience.
Laetitia Casta approuverait le propos...

Gay Cultes est italien durant toute une semaine mais n'interrompt pas la publication.
Quelle abnégation, non ?!


mardi 20 juillet 2010

dimanche 18 juillet 2010

Commentaires

Dysfonctionnement de "blogger" sur la publication des commentaires les plus récents.
Certains n'ont pu être édités malgré mon avis favorable.
Désolé.
Syl./Gay Cultes

Cadeau


Ce matin d'été est tout doux, frais, ici, sous un ciel bleu sans le moindre nuage.
Les citadins ont déserté la capitale.
Paris est à nous !

Ange démoniaque

James Dean joue "L'immoraliste", d'après André Gide, à Broadway en 1951.
Subjugué, Elia Kazan lui offrira sa première chance au cinéma dans "A l'est d'Eden".
Depuis, l'étoile ne cesse de briller.
L'excellent document "James Dean, petit prince, petit bâtard", d'A. Schäfer et W.Köhne, qu'Arte vient de diffuser, est, à ma connaissance, le seul qui fasse explicitement référence à la bisexualité de l'acteur.
William Bast, toutefois, n'ose affirmer face-caméra qu'il fut le boyfriend de Dean.
Honteuse, va !

Sur Jimmy, Gay Cultes a publié ceci.


Enfin, si vous aimez le cinéma et n'êtes pas trop pressé (!), merci de rendre justice à mon travail rédactionnel en consultant la rubrique CINEMATOGRAPHE (plus de 270 billets depuis 2007).


Peau lisse

- Photographie : J.Philippe Guillemain - 


Rétroactif et de saison

Two boys on a beach - 1909 - Henry Scott Tuke

Perplexe

- Photographe : Hedi Slimane -

mercredi 14 juillet 2010

Fête Nationale


Pour nous, il y a encore beaucoup de "Bastille" à prendre.
Mais le "bal des pompiers" est souvent très fréquentable.
Pendant ce temps, on est au Sud, sur les pas d'un garçon inoublié.
Pour étancher l'avide mémoire.

Ange et acteur



Si "Tetro" de Francis Coppola (2009) est un beau film malade qui laisse sur sa faim - et surtout sur sa fin, inutilement grandiloquente -, on en retient une magnifique photographie en noir et blanc, des références à Michael Powell (dont le fabuleux "Chaussons rouges"), ses côtés felliniens, quelques clins d'oeil à Almodovar (ah, carmen Maura !), le jeu de Vincent Gallo, d'une intelligence rare et la révélation d'une jeune acteur en état de grâce,  Alden Ehrenreich.
Venu de la télé (Les Experts), ce garçon de 22 ans aura certes du mal à se débarrasser de ses oripeaux "dicapriesques" (il y a pire référence !) tant il fait penser au grand acteur américain dans ses premières prestations, mais on l'attend dès la rentrée, pour en découvrir plus, dans "Somewhere", le nouveau Sofia Coppola (fille de) aux côtés de Benicio Del Toro, acteur aimé pour d'autres raisons, certainement plus objectives.
En attendant, on ne fera pas une mauvaise affaire en se procurant le DVD (FPE) de "Tetro", d'un Coppola qui sait filmer admirablement les jeunes gens (cf. Ousiders ou Rusty James).



Coppola, Alden Ehrenreich et Vincent Gallo sur le tournage de Tetro