mercredi 30 avril 2014

M'apercevant, il se mit à trépigner*

Je
ne 
pensais
pas
aimer
autant 
le flamenco.

Dans Cordoue, avec mon compagnon de voyage, nous avions craint le piège à touristes : le restaurant annonçait "flamenco gratis". Ce fut l'un des grands moments du séjour. Le jeune quatuor en représentation ce soir-là, offrait une prestation originale, revisitant un folklore galvaudé. Le guitariste n'était point de ces fonctionnaires qui hantent les volières à pigeons de Séville : harmonies savamment tissées, modernes et respectueuses à la fois, virtuosité juvénile d'un vrai professionnel, déjà.
Le garçon des photos nous subjugua, de grâce et de passion entremêlées.
Le "vino tinto" (vin rouge) de la région, capiteux, exacerba notre enthousiasme.


* En vacances, il est permis de rêver.

3 commentaires:

  1. J'ai un grand souvenir, à Madrid, d'avoir (été poussé à) danser une sévillane. C'était avec une femme (nobody's perfect) et c'est là que j'ai compris "de visu" le sens de l'expression : "des yeux de braise". C'était Carmen ! pas moins. J'en frissonne encore et ne l'oublierais jamais.

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  2. J'aurais bien aimé que ce jeune m'entraîne dans sa danse enflammée.

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  3. Petit veinard ! Le flamenco et l'ivresse font bon ménage.

    (Et quel bel Andalou !)

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