Ce sont les descendants du fondateur qui vous accueillent, prévenants sans jamais être obséquieux, toujours prêts à intervenir sans jamais avoir l'air d'être aux aguets.
Ce que j'appelle "de grands pros".
Un salle de "ristorante" de belle tenue. Au fond, le vénérable signore Fanciullaci. |
Le décor n'aura évolué, depuis la création, qu'en fonction des nouvelles photographies de célébrités qui s'y succèdent encore : ici, on croise le regard de Fellini ou de la Magnani, de Maria Callas et de toutes les étoiles venues jouer dans la capitale de l'Emilie-Romagne.
A côté de moi,lors de ce pranzo*, deux rappeurs noirs qui doivent être très connus ; mais je ne suis guère féru de ce genre de "musique" et ne saurais en dire plus.
Tortellini in brodo : ça n'a l'air de rien, mais c'est divin ! |
En antipasti, on picore des cubes de mortadelle et des morceaux du meilleur parmesan possible, car tout droit venu... de Parme.
Me laissant conseiller, j'ai opté, lors de mon deuxième déjeuner (j'étais adopté) pour cette superbe pièce porcine rôtie, croquante à souhait d'abord, fondante ensuite :
Avec une addition qui avoisine les 30 euros, Donatello, où les habitants de la ville se pressent à partir d'une heure et demie de l'après-midi, est une adresse précieuse.
Oh, des anges musclés et moustachus ! En noir et blanc, si ce n'était la "clim", voyage dans le passé. |
J'adore ce "sanguinolent" accolé à l'Incorruptible.
*Déjeuner
Dans l’autre sens, je m’étais laissé aller à découvrir (dans un boui-boui à Rome) ce qu’était un steak « Bismarck ». En fait, on met juste un œuf au plat dessus, mais le nom venait plus sûrement de la semelle de ses bottes !
RépondreSupprimerBeau lieu.
RépondreSupprimerTout ce que j'aime. Merci de cette critique gastronomique agrémentée de séduisantes photos.
Vos propos sur le filet de boeuf Robespierre me rappellent évidemment la célébrissime "Soupe à la dégueu", ce mets rare et raffiné tant apprécié des bobos de Rome.
Ah, il y a donc des bobos à Rome, aussi ?
RépondreSupprimerJe ne suis pas allé à Rome depuis le siècle dernier, et je le regrette vivement, mais je suis persuadé que nos chers amis transalpins ont eux aussi leurs confréries de bobos...
RépondreSupprimerSoit dit en passant, cher Silvano, je prends beaucoup de plaisir à lire vos posts culinaires et vos chroniques gastronomiques.
ac : c'est le terme "bobo" qui m'amuse ; ça veut tout dire et rien dire : je pense qu'on est toujours le "bobo" de quelqu'un.
RépondreSupprimerVous nous faites saliver, Silvano-sado !
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