C'est vrai,
on les prend
toujours trop grands,
les maillots de bains.
vendredi 30 juin 2017
Et un pays de plus !
Le parlement allemand vient de voter, à une large majorité, la loi approuvant le mariage entre personnes du même sexe.
Certes, la loi arrive 4 ans après la nôtre, mais on remarquera qu'il n'a fallu qu'une heure de débat avant le vote.
Quand on pense à la tempête qui suivit, en France, le vote de la loi Taubira...
Petit jeu
J'y assisterai à un concert
vendredi prochain*.
Où est-ce, précisément ?
(Commentaires et réponse publiés lundi matin)
* J'avais écrit jeudi, pardon !
Les commentateurs avertis sont étonnés, car il y a un autre concert dans le même lieu jeudi.
J'aime bien le dingue de jeudi, mais ma tasse de thé, ils l'auront deviné, se déguste vendredi.
vendredi prochain*.
Où est-ce, précisément ?
(Commentaires et réponse publiés lundi matin)
* J'avais écrit jeudi, pardon !
Les commentateurs avertis sont étonnés, car il y a un autre concert dans le même lieu jeudi.
J'aime bien le dingue de jeudi, mais ma tasse de thé, ils l'auront deviné, se déguste vendredi.
jeudi 29 juin 2017
Cadeau : deux "très grands" pour un génie
"Génie", "génial", deux mots bien galvaudés de nos jours.
Ici, n'est-ce-pas... ?
Beethoven, Concerto pour piano et orchestre n° 3, deuxième mouvement.
Kristian Zimerman, piano
Leonard Bernstein, direction
mercredi 28 juin 2017
Schizophrénie, mon amie
Louis Arjaillès-Mangana |
Un révérend frère blogueur s'adresse à moi dans l'un des ses plus récents billets intitulé joliment "Mes chéris".
Je suis surpris que, me connaissant, il s'étonne de l'utilisation de pseudonymes : ici, je suis Silvano, et, pour mes écrits à prétention littéraire, Louis Arjaillès. Je pensais pourtant avoir déjà expliqué que, responsable d'une structure qui accueille de jeunes enfants, et aussi des "ados", j'avais choisi, davantage par pudeur que par crainte des amalgames - je suis en territoire de tolérance - de mettre un voile sur ma véritable identité : jouissant d'une petite notoriété, ici et un peu là, j'aurais sans aucun doute "vendu" beaucoup plus de Tombe, Victor ! sous mon véritable patronyme, et satisfait également un ego qui n'est pas des plus modestes (mais, vieillissant, je travaille jour après jour à le réduire, la preuve !). Mais j'ai pensé à la réaction de parents découvrant les amours en partie autobiographiques d'un narrateur s'adonnant allègrement à la sodomie dans les champs et les criques de sa propre adolescence.
Il y aurait là une forme de schizophrénie dont, pour l'heure, je pense pouvoir me préserver. J'en parlerai à Louis Arjaillès lors de notre prochaine rencontre.
L'auteur de la gentille diatribe évoquée plus haut ne s'abrite-t-il pas lui-même derrière un pseudonyme ? J'en sais les raisons, bien légitimes, mais on appréciera le paradoxe.
Sans vélo
mardi 27 juin 2017
Eau précieuse
Naples aux couleurs de l'arc-en-ciel, Istanbul en larmes
KONTROLAB / LIGHTROCKET |
C'est là que j'aurais aimé être.
Pendant ce temps, les nervis turcs
tiraient à balles de caoutchouc
pour disperser les LGBT d’Istanbul.
MURAD SEZER/REUTERS |
lundi 26 juin 2017
Peindre et faire l'amour
Le chemin des contrebandiers (Tombe, Victor ! Livre 2) Extrait 9
Résumé de l'épisode précédent :
Marco Alena est, de loin, le plus beau garçon du lycée, le chouchou des minettes, de ceux qu'on n'ose aborder sans craindre une cruelle déconvenue. C'est pourtant lui qui a approché Paul, qui ne cache pas ce qu'il est, et accepté sans la moindre hésitation l'invitation du pianiste à aller l'écouter chez lui, ce samedi-là. Après démonstration des talents du musicien, Marc, comme étourdi, a enjoint son nouvel ami de le "faire jouir".
Marco Alena est, de loin, le plus beau garçon du lycée, le chouchou des minettes, de ceux qu'on n'ose aborder sans craindre une cruelle déconvenue. C'est pourtant lui qui a approché Paul, qui ne cache pas ce qu'il est, et accepté sans la moindre hésitation l'invitation du pianiste à aller l'écouter chez lui, ce samedi-là. Après démonstration des talents du musicien, Marc, comme étourdi, a enjoint son nouvel ami de le "faire jouir".
"Fais moi jouir, Soubeyrand !" (extrait 8) |
Elles sont à moi ces lèvres qu’on dépeindrait purpurines dans un roman de gare, il est à moi ce souffle chaud qui s’en échappe, à moi le velouté de la peau qui s’assombrit, déjà, sous les premiers soleils, à moi les pleins et les déliés de ce corps impatient de la délicieuse commotion finale, à moi le pelage de soie sur les jambes en colonnes du temple, à moi les fesses rondes et leurs tressaillements sous mes doigts, à moi le totem fiché au centre du chef d’œuvre !
D’où vient, pourtant, que je n’exulte pas comme je le devrais, que ma victoire sur le chéri des lycéennes me laisse un goût amer, inaccomplie ?
Je sais. Malgré mon âge et mon inexpérience, il est en moi quelque chose, un sixième sens qui m’alerte : l’ange blond me rend caresse pour caresse, ses gestes ne sont empreints de nulle gaucherie, point de tâtonnements de novice semblables aux malhabiles tendresses partagées avec Victor lors de mon inoubliable première fois au pied d’un arbre complice, l’été de mes quinze ans.
Je sais : je ne suis pas le premier.
«Faudra peut-être que j’essaie, un de ces quatre ! » avait-il dit.
Marco Alena est un menteur. Seule la perspective d’une enquête, d’un jeu pour découvrir qui l’a initié, a pour effet de me ragaillardir, d’atténuer mon ressentiment. Il était venu pour ça, il jouit. Je le rejoins aussitôt, délivré. Je ne peux réprimer un rictus de dépit, qu’il intercepte :
« Eh, l’pianiste, t’en fais une tête quand tu jouis, toi ! »
C’est la première fois que je fais l’amour en n’aimant pas.
Je presse Alena de s’en aller, prétextant ma crainte d’un retour inopiné de ma mère, je vais chercher un gant de toilette humide que je lui tends quand, autrefois, je me délectais d’effacer, sur Angelo, les traces de nos épanchements. Le beau Marco se rhabille, à peine un regard, un serrement de main, sa morgue, « ciao, on se perd pas de vue, hein ? ».
Porte, ascenseur, porte, chambre ; je pleure.
(À suivre)
(c) Louis Arjaillès - Gay Cultes 2017
(c) Louis Arjaillès - Gay Cultes 2017
Précédemment : clic
dimanche 25 juin 2017
Bon dimanche !
Sebastiane, de Derek Jarman : plus gay tu meurs !
Des quatre films de Derek Jarman que l'on peut revoir actuellement en version restaurée, Sebastiane est sans doute le plus délirant, le plus abouti, quelque part entre le Salo de Pier Paolo Pasolini et le Satyricon de Fellini, à la différence que ce film est bien plus "gay" que ces deux œuvres incontournables.
Synopsis :
Sebastiane a pour héros Sebastian (Leonard Treviglio), capitaine de la garde rapprochée de l’empereur romain Dioclétien (244-311 après J.C.). Figurant d’abord parmi les favoris du monarque, Sebastian provoque son courroux en tentant d’empêcher la mise à mort d’un jeune homme accusé de comploter contre Dioclétien. Ravalé au rang de simple soldat, Sebastian est relégué dans une garnison perdue dans une contrée désertique de l’Empire. Ne réunissant qu’une poignée d’hommes, la formation de légionnaires est commandée par Severus (Barney James). Inspiré par le culte qu’il voue au dieu Apollon, Sebastian se refuse désormais à faire usage de la violence. Rejeté par les hommes de la troupe, tourmenté notamment par le cruel Max (Neil Kennedy), Sebastian ne trouve de soutien qu’auprès du chrétien Justin (Richard Warwick). Lequel est attiré non seulement par son pacifisme mais aussi par sa grande beauté. Cette dernière trouble pareillement le chef de la garnison qui s’éprend follement de Sebastian. Mais échouant à l’amener à répondre à ses avances, même sous les plus douloureuses des contraintes, Severus laissera finalement se déchaîner contre Justin et Sebastian la violence homicide de ses légionnaires...
Plus gay tu meurs ! |
Mais à n'en pas douter, il laissera sa trace.
Je recommande l'excellente chronique de Pierre Charrel dans le non moins excellent site DVDCLASSIK où je m'abreuve depuis des années.
C'est là : clicarum
Mise-en-bouche (c'est plus joli que "teaser") :
*Objet filmique non identifiable
Drôle de Neptune
Jeu "pipeule" : c'était Arnold
Non, ce n'était ni Hulk (!) ni Gérard Depardieu, ni Silvano Mangana (je suis mieux fait) : c'est Arnold Schwarzenegger photographié par Annie Leibovitz à Pretoria en 1975.
J'ai volontairement tronqué le cadre pour le jeu, et lui rend son intégrité ci-dessus.
Longtemps focalisée (applaudissez !) sur les photos personnalités nues, la photographe est au centre de l'évènement Archive Project #1 : The Early Years de Annie Leibovitz à Luma Arles. Jusqu’au 24 septembre.
J'ai publié les commentaires au bas du billet original : bravo pour leur sagacité aux intervenants qui ont vu juste !
Tout de même, mandieu, c'est pas du tout mon type de gars !
Kéloreur !
J'ai volontairement tronqué le cadre pour le jeu, et lui rend son intégrité ci-dessus.
Longtemps focalisée (applaudissez !) sur les photos personnalités nues, la photographe est au centre de l'évènement Archive Project #1 : The Early Years de Annie Leibovitz à Luma Arles. Jusqu’au 24 septembre.
J'ai publié les commentaires au bas du billet original : bravo pour leur sagacité aux intervenants qui ont vu juste !
Tout de même, mandieu, c'est pas du tout mon type de gars !
Kéloreur !
samedi 24 juin 2017
C'est ballot !
vendredi 23 juin 2017
Torride
Le chaleur suffocante de ces derniers jours s'est heureusement dissipée dans la capitale.
La vue de cette jolie photographie devrait, toutefois, faire monter la température d'un cran...
Lisez les gars, lisez !
Photo Robert Recker - getty Images |
Je reprends, en titre, le joli jeu de mots chanté par mon copain Frédéric Fromet.
Selon Cosmopolitan :
Le site de rencontre eHarmony a réalisé une étude auprès de ses nombreux clients. Les hommes et femmes qui marquent "lecture" dans les cases dédiées à leurs hobbies reçoivent plus de messages de la part d'autres inscrits. 20% de messages supplémentaires pour ces messieurs férus de littérature, 3% pour les femmes.
Les célibataires estiment que ceux et celles qui lisent beaucoup de livres sont plus ouverts d'esprit, plus curieux intellectuellement et donc plus à même de s'engager dans une relation sérieuse et longue. Cette curiosité intellectuelle vient par ailleurs renforcer une idée véhiculée selon laquelle les gens qui lisent beaucoup sont de meilleurs amants.
Si tous s'accordent à trouver les lecteurs et lectrices plus attirants que la moyenne, tous les genres de littérature ne sont pas égaux.
Alors, vous savez ce qu'il vous reste à faire pour séduire !
Cadeau : notes rafraîchissantes
Je recommande, euh, chaudement cet enregistrement d’œuvres de Déodat de Séverac, compositeur subtil qui gagne à être découvert, par Billy Eidi :
Ils l'ont dit à la télé : c'est l'été !
jeudi 22 juin 2017
mercredi 21 juin 2017
Ce garçon...
m'évoque
l'un de
mes disciples.
Note :
toujours bien informé,
Ugo nous apprend que
ce garçon se nomme Manu Rios,
espagnol de 19 ans, dont l'activité
principale est de chanter sur youtube.
Allez, ce n'est pas inoubliable, mais régalez vous ici : clic
Et il s'avère que le jeune homme auquel je faisais allusion a des origines espagnoles.
Merci Ugo.
l'un de
mes disciples.
Note :
toujours bien informé,
Ugo nous apprend que
ce garçon se nomme Manu Rios,
espagnol de 19 ans, dont l'activité
principale est de chanter sur youtube.
Allez, ce n'est pas inoubliable, mais régalez vous ici : clic
Et il s'avère que le jeune homme auquel je faisais allusion a des origines espagnoles.
Merci Ugo.
mardi 20 juin 2017
On y sera !
Tombe Victor ! ayant été sélectionné, un emplacement lui est réservé à ce premier Salon du Livre Gay qui se tiendra toute la journée du samedi 22 juillet dans la Mairie du 4è arrondissement parisien avec la participation du Centre LGBT Paris IDF et des Éditions Textes Gay.
Faites-le savoir, merci !